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26 avr. 2024

Ich Libido : "on va pas y passer la nuit ! "

C'étaient les années quatre-vingt.

C'était le Rock francais, alternatif, certes, mais pas que. Les lecteurs de fanzines de type Nineteen, Going Loco ou Tant qu'il y aura du rock découvraient plein de combos sympas à l'époque, et les labels nous proposaient aussi de bien belles gallettes, qu'il fallait commander sur les listes VPC (vente par correspondance) ou récupérer chez son disquaire préféré. (Il y en avait plein). Il y a avait même des chaines TV pour faire jouer ces groupes. (Bon, ok, quand on y pense, certaines comme CultureBox assume encore un peu ce genre de médiation de nos jours.)

On était en 1985, et ce groupe stéphanois produisait son premier et unique album, après un 45 tours. Un bon mix de chanson francaise rock avec un zest de Rocakabilly dans les guitares. 

Je me souvenais bien de la pochette, et aussi beaucoup de leur single "Dans ma Ford intérieur" (beau jeu de mot), passé et repassé sur la très bonne compilation double du label Reflexes qui les avait produit alors (où l'on trouvait entre autre les Désaxés). Cela dit, le titre phare de ce lp est surtout, pour moi "Déjà deux heures du soir", même si toute le mini album vaut le coup.

L'anecdote de cette numérisation tient à peu de chose (il y avait longtemps que je ne m'étais fendu d'aucun post de ce type sur le blog) : un lecteur sympa vient me trouver à la médiathèque où je travaille, car on a proposé, mes collègues et moi, quelques années en arrière, un atelier "numérisation de vinyle", qui n'est cela dit plus d'actualité. S'engage une discussion sur le pourquoi du comment"... et de parler alors des Ich Libido, et des Endimanchés. Ni une ni deux : je regarde vite fait sur la web ce qui est disponible : rien ; ou pas grand chose (trois titres postés sur Youtube il y a cinq ans.)
"Bon, allez, on va s'y coller" ;-)

ICH LIBIDO, c’est un peu le groupe phare de Saint-Étienne. Ils existent depuis un peu plus d’un an, ils ont, entre autres, joué aux Nuits Bleues en octobre 82. Formation classique : basse / batterie / guitare / saxo et bientôt un deuxième saxo. Ils tournent pas mal et surtout, ils ont un moral d’acier, ce qui a l’air d’être vital dans cette ville. Ils sont en train de préparer une vidéo et envisagent plus que sérieusement l’autoproduction, c’est du rock’n’roll (mais pas du rockabilly). Un rock évolué 80’s avec beaucoup d’énergie, des textes humoristiques et deux supers morceaux : “La fiancée du Pirate” et “Ford intérieure”.
A voir absolument sur scène.
ICH LIBIDO, c’est un peu le groupe phare de Saint-Étienne. Ils existent depuis un peu plus d’un an, ils ont, entre autres, joué aux Nuits Bleues en octobre 82. Formation classique : basse / batterie / guitare / saxo et bientôt un deuxième saxo. Ils tournent pas mal et surtout, ils ont un moral d’acier, ce qui a l’air d’être vital dans cette ville. Ils sont en train de préparer une vidéo et envisagent plus que sérieusement l’autoproduction, c’est du rock’n’roll (mais pas du rockabilly). Un rock évolué 80’s avec beaucoup d’énergie, des textes humoristiques et deux supers morceaux : “La fiancée du Pirate” et “Ford intérieure”.
A voir absolument sur scène.

"ICH LIBIDO, c’est un peu le groupe phare de Saint-Étienne. Ils existent depuis un peu plus d’un an, ils ont, entre autres, joué aux Nuits Bleues en octobre 82. Formation classique : basse / batterie / guitare / saxo et bientôt un deuxième saxo. Ils tournent pas mal et surtout, ils ont un moral d’acier, ce qui a l’air d’être vital dans cette ville. Ils sont en train de préparer une vidéo et envisagent plus que sérieusement l’autoproduction, c’est du rock’n’roll (mais pas du rockabilly). Un rock évolué 80’s avec beaucoup d’énergie, des textes humoristiques et deux supers morceaux : “La fiancée du Pirate” et “Ford intérieure”.
A voir absolument sur scène
."
Texte issu de la revue Rock et BD (1983), et retranscrite sur l'excellent site de la radio rock SWK. (Merci à eux, car je n'ai pas été voir si j'avais ce numéro de la revue).
https://radio-swk-archives.net/saint-etienne-dans-rock-bd-1983/


4 mars 2024

Thesaurus vol 7 : Punk Rock français 1978-1986 : de la balle !

 Une compilation double album indispensable pour tout amateur de punk rock français des années quatre-vingt. 

Déjà sept volumes pour cette anthologie rock présentant des titres soit rares soit complètement inédits de la scène francaise, des années soixante aux années 80. Claude Picard réalise un travail génial et professionnel avec cette collection, et on ne le remerciera jamais assez de proposer à nos oreilles de pareilles pépites. Il y a eu entre autre Tim Warren pour les Sixties punk et le revival garage US et européen dans les années 80, la France a son label d’exhumation par le biais de Caméléon dans les années deux mille.

Vu le titre, on pouvait s’attendre (à tort) à du son bien défonce et des guitares pas toujours justes, si l’on se réfère au fait que pas mal de ces enregistrements n’ont souvent pas dépassé le stade de la cassette démo ou de répétition. Cependant, la surprise est grande à l’écoute de ces quatre faces, enveloppées dans une pochette simple (non Gatefold) de toute beauté, dessinée par l’incroyable Mezzo (auteur entre autre des superbes albums de bande dessinée : Le Roi des mouches/Love in Vain/Kiss the Sky).
Si la face A s’ouvre avec des titres agréables mais sans trop de surprises par rapport à l’époque et sur des villes du nord ou du centre (on verra que la localisation révèle une certaine importance, le sud ayant un attrait marqué pour les sons un peu plus influencés sixties) on remarquera pour les lecteurs "locaux" de ce blog la présence du groupe roannais Stuka (clin d'oeil), dont le titre "Fuck the School" ne démérite pas ici. De fait,  les choses commencent à changer avec le titre A8 : Skins Stink (les skin puent), par les New Gentlemen, de Caen. Un titre laissant à supposer que le style va quelque peu changer au fil des faces.
En effet, dés le B1 , les Berettas de Lyon, avec leur Campagne de France font davantage tendre l’oreille. Ce titre engagé de 1982 ferait penser en légère avance à ce que la scène alternative a pu ensuite développer. Les Chaos de Clermont Ferrand avec leur Centre Jaude (célèbre centre commercial situé sur la place du centre ville du même nom) est aussi un titre rock bien dans l’esprit de ce que l’on a eu l’habitude d’écouter lorsque l’on lisait le fanzine Nineteen. Flash Gordon de Strasbourg, délivre un « I Wanna be Free live, qui, s’il n’a rien à voir avec le titre des Vip’s résonne plutôt bien. Défense d’afficher de Nice, de 1985, avec « Terminus », là encore, n’aurait pas dénoté sur une compilation de l’époque et de l’écurie Closer ou New Rose/ Nineteen. Les Shames de Toulouse envoient du très lourd avec un son bien plus Rhythm’n’blues "à la  française" des eighties, avec Shameless Girl et Two Worlds in One. Must have !


Le deuxième disque s’ouvre efficacement avec les Mosquitos et un volume/ une production encore plus efficaces. Leurs deux titres évoquent Asphalt Jungle ou les Coronados… Excellent.

Les Marlons de Paris, avec une voix féminine (au moins dans les chœurs), est super efficace et pourra rappeler les regrettées Lolitas. Mokos, de Nice, envoie du bois en un peu plus garage punk, voire fifties style dans la guitare solo, façon Dick Dale. Great. Single Track, de Brive, nous défoncent grave sur leurs deux titres Lassitude et Laissez mourir les vieux. Même s’ils ont pressé un album sur le label GMG (mal produit), c’est dingue que ce genre de morceaux (datés 1981) ne soit pas sorti à l’époque ! Du niveau du meilleur de ce qui est déjà le meilleur en single collectionné en France. Classé X, de Toulouse avec Plastic Doll  (1984) le fait bien avec un gros son et des paroles en anglais. Mome Rath est davantage néo punk, façon Wire, voire Suicide. St Just et les sauvages de Troyes sonnent un peu Metal urbain avec leur Planqué sous la pluie de 1983. Cool. Tandis qu’Insecticide d’Amiens, déchirent avec leur « Baba » de 1978. Un titre garage punk excellent, qui pourra rappeler les sixties Somethings avec leur Monde infernal. Les trois derniers titres de Décharge (Beauvais, 1978), Le Chaps (un délire sorti sur un flexi en 1978) et Alain -ex Gazoline- Khan (inédit d’une session studio solo de 1986), ne sont pas les titres qui m’ont le plus interpellés, même si ces rares enregistrements de groupes bien connus des amateurs férus (au moins pour les deux derniers), auraient tout aussi bien pu se trouver sur une compilation de Type Wiiiz.

Si l’on peut « laisser mourir les vieux », gageons qu’avec ce genre de travail d’exhumation passionné et passionnant, ces derniers ont désormais acquis le pouvoir d’une certaine immortalité.


FG

 

On retrouvera avec grand intérêt l’histoire, plus ou moins longue et documentée, de chacun de ces groupes sur le site web de Caméléon Records.


Thesaurus vol 7 : Punk Rock français 1978-1986
Dblp 30 titres inédits (28€ plus port).
Camelon Records 105, février 2024

A commander sur le site web, ou chez votre meilleur disquaire spécialisé.

31 mai 2017

Les Slow Slushy boys are back again !


« Whelk Time ! » by THE SLOW SLUSHY BOYS
« 12 garage shots of rhythm'n'soul (vol.6)  1994 - 1997 »


Fin 2016 et début 2017 sont sortis coup sur coup deux galettes vinyles de la grange de la Fougère et des studios Larsen
: une compilation 33 cm et un single (1)
Rappelons que ces lieux mythiques savoyards sont l’antre de Benny Gordini et sa famille musicienne, gérants et créa(c)teurs du label Larsen records.

Remontons en arrière : après 2 albums (« Get Crazy » et « Pretty monster ») parus en 1990 et 1992 , les Slow Slushy Boys, avec un nouveau line up se sont plongés dans les sources du rhythm'n'blues et du garage beat (Kinks, Lyres, Outsiders, Milkshakes, Downliner Sect...) Durant ces 4 années (1994 1997), ils ont sorti 2 albums 25cm et 10 EP's (dont quatre en Italie). Avant de voguer vers d’autres horizons musicaux, plus axés rock steady, sous le nom de B Soul Allstars
Ce sont 12 titres issus de ces disques (limités et donc introuvables depuis plus de deux décennies) et de cette période spécifique, à laquelle on ajoutera une grosse dose de black Rhythm'n'blues pour les amateurs, qui ont été sélectionnés dans cette compilation.

Si vous n’avez pu vous procurer l’ensemble des productions (nombreuses) de ce groupe garage rock/ Rhythm’n blues incontournable français, que ce soit pour la qualité de ses compositions, son son si particulier, ou l’importance qu’il revêt vis à vis de la scène hexagonale rock des années 90, c’est l’occasion rêvée, puisque ce disque est une superbe introduction à leur univers.(2)

Non seulement le track listing est impeccable, puisant dans ce qu’il y a eu de meilleur en eux au fil du temps, et de plus dansant, mais la pochette est aussi superbe, et le format vinyle bien sûr alléchant.
Quel plaisir de se repasser ces swinging killers !

Donc, en résumant : côté « patrimonial rock hexagonal », cette année 2016 et ce début d’année 2017 nous auront offert : 

La réédition du premier lp des Bogeymen : « Introducing… », (Altercat, Dec 2015) http://action-time.blogspot.fr/2016/01/introducing-bogeymen-reedition-vinyle.html

El Blaszyck en compilation vinyle inattendue, chez Born Bad, 

et cette compilation des Slow Slushy boys, bienvenue et réussie.

 > "Le trio gagnant »!


Compilation LP 12'' - LZ0102 – 2017 – 15,00 euros port compris, chez LARSEN Recordz

SIDE A

1. THE GIRL SHE ALWAYS SMILES 
2. SEVEN 
3. KNOCKIN' AT MY DOOR 
4. DO THE BOOB 
5. INSATIABLE MAN 
6. LIL' BAD SEED


SIDE B

1. CAN THE POSEUR DO THE WHELK ? 
2. SAY YOU WILL 
3. WON'T YOU LISTEN ? 
4. HEY ANGELINA ! 
5. ON MY BACK 
6. EARLY IN THE MORNING 



Single  
« Gimme Your Love / I Need Your Love to Keep it Up »
B Soul 42014 (2016)

(Limité à 100 copies numérotées)

Vous revenez d'une brocante avec un beau single sans pochette. Vous le posez sur votre platine et là, vous découvrez une face A plutôt cool, une ballade chantée en anglais dans un style Soul Jazz très seventies. L'accent de la voix est par contre assez typiquement francais. On se doute que le groupe n'est pas américain, ni jamaicain et cela nous fait nous demander comment le morceau va évoluer. Rapidement cependant, l'aspect instrumental prend le dessus, et laisse place à de belles sonorités à la fois jazz et reggae. Oui, étrangement, reggae, car le rythme n'y est pas, mais la guitare somme comme du Bob Marley pur jus. Les choeurs reprennent le refrain ad libitum sur l'ensemble des derniers sillons. 

La face B est une autre ballade, encore plus lente d'ailleurs. Un slow, même, pourrait on dire. Une lamentation amoureuse . « Dont Let Me Down » pleure le chanteur. Mince, pas de bol, on est tombé sur un single avec deux morceaux tranquilles. 
Bon, cette face B me parait moins intéressante que sa petite soeur. Elle est répétitive et semble ne pas s'adresser aux auditeurs, mais exclusivement à la femme visée par le titre.  On sait qu'un morceau très lent fait souvent malheureusement ressortir toutes les failles de technicité...et ...« ne joue pas du jazz, même soul, qui veut ». ...Ne se sentant pas trop concernés, on préfère remettre la face A, qui groove d'avantage, avec ses sonorités bien seventies. 

Au final, il s'avère que ces 2 titres sont l'oeuvre des Slow slushy boys, notre combo moderne chambérien, connu pour son amour et sa pratique réussie du Rhythm'n'blues et du rock steady ces vingt dernières années.  
Ce single, pressé à 100 exemplaires seulement, surprendra ses plus grands fans, tant le parti pris Jazz est fort.  La Pochette est en fait agrémentée d'un carton couleur représentant une belle black woman, imposant un aspect très seventies et funk à la galette. Si cela est plus ou moins vrai en Face A, puisque davantage Soul Jazz on l'a vu, la face B sonne malheureusement plus variété d'époque.
Une production confidentielle donc, réservée à mon avis davantage aux amis et confidents. 

———


(1) En attendant un nouvel album qui devrait être enregistré à partir du mois de Juillet.

(2) Sans compter celle parue en 2001 sous format CD, sur le label hollandais Wildebeest, intitulée "Make mine Slushy" que les petits malins se seront déjà procurée, car elle était intéressante.
Elle comportait 16 titres, et seulement 4 sont repris dans cette galette.  

7 mars 2016

A Love affair is a freakbeat gem !

 Je dois le confesser : je ne connaissais pas les Love affair avant la semaine dernière.

Tombé par hasard sur quelques 45 tours d'occasion posés pèle mêle chez un revendeur de matériel hifi et de platines vinyle, la pochette bleue du simple "A day without love" m'a interpellé. Mais... elle aurait très bien pu être l’œuvre d'un quelconque combo américain de variété pop un peu psyché, comme l'industrie du disque nous en a tant livrée : un peu de mélodie, et pas beaucoup de tension ou de rythme.
C'est fou comme la vie réserve des surprises. Un nom vous échappe, et vous risquez de passer à côté DU single que vous cherchez. 
Les années soixante pop, beat, freakbeat et psychées, sur la plupart des grands ou moyens labels me sont pourtant connues, mais là...j'ai hésité, préférant prendre lors de ma première visite un 45 d'un groupe encore moins connu : les New inspirations (belges) à cause d'une pochette plus parlante pour moi*, et...de ce côté intriguant.


Erreur...car The (ou Les) Love affair, est un groupe pop/freakbeat de Londres ayant œuvré de 1967 à 1970 qui a produit quelques disques d'une très grande qualité. Et ces deux singles, de 1968 et 69,  les quatrième et cinquième sur neuf, sont sans doute, après écoute du reste de la discographie de base, deux des meilleurs.


 

A day without love est une superbe pop song un peu baroque dans sa grandiloquence maîtrisée, dont le départ au chant ferait penser quelques quart de seconde au super Steve Mariott, avant que celle-ci ne prenne son propre envol, soutenue par les violons virevoltants. La mélodie et le texte parfaits de cette chanson d'amour emportent tout sur leur passage, faisant de ce titre un must de la pop classe A sixties.
I'm happy, la face B, est une composition tout aussi intéressante, quoi qu’un peu moins immédiate. C'est un titre qui joue sur deux rythmes et des coupures.  Intro énigmatique avec un petit son de guitare durant les 26 premières secondes, puis départ énervé et sacadé à la caisse claire, et un chant énergique mais mélodieux dont le timbre rappelle beaucoup Rod Stewart. Puis coupure tranquille, relance, coupure…et solo légèrement fuzzé sur un beat syncopé à la batterie. Relance par la caisse claire en roulement saccadé dynamique...etc, jusqu'à la fin en larsen se confondant avec un gémissements en fading du chanteur… »I’mmmmmmym haapyyyyyy".  Un très bon titre freakbeat.

One road est une ballade mélancolique assez classique, avec violons, telle que de nombreux combos sixties de cette époque en ont produit. Le début à la guitare acoustique pourrait être du Tim Hardin. On remarquera ici un texte sympathique, et une voix au charme certain. (1)
Let me know surfe sur la rythmique nerveuse du "Leavin here" bien connu en introduction, en y ajoutant ensuite un texte chanté énergiquement, façon question réponse avec la guitare, typique de ce que le style freakbeat a pu produire de mieux. Bonne basse bien roulante, et solo a peine fuzzé mais efficace. Du Fleur de lys !
Autant dire une killer B side qui justifie à elle seule l'attrait de ce single.

Deux winner !
Il est d'autant plus étrange de constater qu'ils ne sont listés que sur très peu de compilations dignes de ce nom , (oubliés sur le coffret Nuggets II par exemple), mais sans doute leur bad reputation (justifiée ?) de groupe ne jouant pas sur ses disques en est la cause...Moi je m'en fout et vous conseille vivement leur écoute. 



(1) Steve Ellis, le chanteur, a effectivement une voix en or, et, bel hasard de prénom qui le rapproche de Steve Marriot (Small Faces) et de Steve Winwood (Spencer Davis group), il est en tous cas considéré comme l'une des plus belles voix de cette époque pop. Il a quitté le groupe en 1969, pour créer Ellis, puis Widowmaker, avant de s'engager dans une carrière solo, avec de très nombreuses collaborations. Son dernier album de compositions en date  : "Ten commitments" (2011) est très réussi.
"Cette pochette m'a tuer" ;-)

(*) Concernant  le single des New inspirations : "All my life" est une ballade sentimentale et mélancolique avec violons qui peut effrayer au premier abord, mais dont la voix du chanteur, au timbre envoutant, apporte le supplément salvateur. Une sorte de mix Improbable entre Moody blues et Les Tremoloes ?
'Happy Charly madman" est un beat plus enlevé au ton un peu clownesque, avec un gimmick d'intro aux notes aigus de guitare pincées sympa. Puis la chanson monte en crescendo avant de dérouler son refrain entrainant, avec chœurs, dans un style Turtles. Un nouveau décrescendo ralenti le rythme, avant de repartir avec le gimmick et le refrain ad lib. Rafraichissant.
Verdict : Ce groupe possède sa propre originalité et mérite d'être écouté.


6 déc. 2015

Chocolate factory : a great german band from the eighties

Chocolate factory
Renée ep.
Fab records 1985


Découvert à l'aube des années quatre vingt dix, sur la compilation du label Fab records : "A fabulous compilation" (1987), avec les Makin" time, James taylor quartet et leur Blow up, ou encore les Die sache...les Chocolate factory, de Hambourg, m'avaient laissé une bonne impression, avec leur titre : "Baby What You Want Me To Do".
Auteurs de deux albums (dont un mini) jusqu'en 87, je n'ai néanmoins jamais eu l'occasion de les réécouter. Et l'histoire s'est arrêtée là.


Le temps a passé, ma connaissance et collection de beat et psych sixties s'est complétée, et j'ai aussi eu la chance de vivre en direct la scène 90's. Mais les années 80, et donc le premier revival de ce genre, est devenu entre temps de plus en plus prégnant, et les disques édités il y a maintenant trente ans, des références de plus en plus  difficile à dénicher. En effet, ceux-ci ont été édités en plus petites quantités et sur de bien plus petits labels indépendants que la plupart des références beat-psych connues des années 60.



La scène suédoise et hollandaise a été importante à ce sujet, (Cf Backdoor men, Creeps, Kliek, Crimson shadows...) tout comme la plupart des pays européens, (Italie en particulier), en dehors des pionniers américains,
... et l'Allemagne a eu ses références.

Fab records a donc produit ce ep des Chocolate factory en 1985, et cette toute première référence vinyle (Fab records a en effet pas mal édité de cassettes) est un winner à posséder presque impérativement.
C'est grâce au mailorder Hotstuff suédois que j'ai pu me le procurer à prix raisonnable.

Détail du track listing:



Renée n'a rien à voir avec le classique des Left banke. C'est une ballade tourmentée à la mélodie très accrocheuse. Ici, la voix de Klaus Ramcke et son accent fort, pourront rappeler le style de Wally tax des Outsiders hollandais. Petits chœurs un peu psychés, rif de guitare a la Smoke présent sur un effet d'intro....
Un classique dans le genre.

Juste what I want est un morceau rapide avec orgue prédominant qui rappel davantage l'autre combo allemand de la même période : les What for. Un autre gagnant !

Chocolate express dépote avec une fuzz en fond. Voix et chœurs funs reprennent ensemble ce thème rhythmn' blues original accrocheur, bien teenager.

Eight arms  (to hold you baby") reprend des éléments un peu psychés, avec des effets sur la voix et la batterie omniprésents. Ce mid-tempo saccadé assez sixties (un peu à la Creation) possède suffisamment de personnalité pour en faire un quatrième titre très original de ce ep décidément étonnant.
Bref, un indispensable pour tout amateur de garage beat psych eighties ou sixties.


23 nov. 2015

Hey Bulldog : the last good recorded song of the Beatles !?

All together now/Hey bulldog (single Apple 2C 006-04982 M, FR)

Incroyable comme ce single tardif des Beatles, pourtant sorti en France en 1972, reste mal connu aujourd’hui, et donc difficile à dénicher en bon état...à un prix abordable. (La moyenne étant environ 15 euros sur le web.)

Il n’ apparait en effet quasiment jamais dans les discographies françaises publiées à ce jour , comme c’est le cas dans les références   "The Beatles Discomania" - François Plassat
(Hugo et Compagnie, 15 septembre 2011);
« Les Beatles : La Discographie définitive" (Daniel Lecteur, Alternatives & parallèles, 14 novembre 1997); ou : "La France et les Beatles : Volume 1, La discographie originale 1962-1970 (Jean-Claude Hocquet et Eric Krasker , Séguier Editions (1 novembre 2005)

Sa parution tardive en Janvier 1972 en France, tout comme en Allemagne, Hollande, Italie, Suède et Portugal seulement le mois suivant, explique peut-être un peu cela. Mais, ne le voyant jamais en photo, le croisant que rarement en bacs ou sur le web, il a un peu disparu des radars.
Est-ce parce qu’il peut être considéré comme une réédition après la séparation du groupe qu’il est moins mis en avant, voire moins recherché ? ...ou qu'il a été moins acheté à l'époque ? conservé ?


…  Pourtant c'est un couplage inédit en 45T, très intéressant, même si les titres sont connus depuis 3 ans avec le lp « Yellow submarine » (1969)

All together now est un morceau très sympathique et emballant, avec quelques gimmicks bien tournés : L'intro à l'acoustique; et les paroles : "1,2,3,4... can I have a little more ?;  "bom bom bom bom; sail the chip"... puis le refrain en choeurs "All together now" facile à retenir et universel...

Quant à la face B, hyper accrocheuse, si l’on se réfère aux quelques articles en parlant sur le web,  voilà ce qu’on peut en dire
:

"Ce qui aurait pu être une chanson de comédie s’est transformée au final en l’un de plus heavy des titres des Beatles. Alors qu’ils étaient filmés à Abbey road pour le clip promo de Lady Madonna, le groupe décida qu’ils pourrait enregistrer la chanson bonus pour la bande son de Yellow submarine (qui leur manquait). Paul dit qu’on pourrait faire une vrai chanson au studio » . John répliqua :
« Je peux en apporter une, j’ai quelques bouts de texte à la maison, aussi je les apporterai."
Quelques jours plus tard Mc Cartney avait joué de la batterie sur un rock de Paul Jones appelé « The dog presides », qui avait des effets pas inintéressant. Pendant la session des Beatles, Mc Cartney et Lennon finirent en aboyant et hurlant, et le titre devint « Hey bulldog ». (Au départ, il s'appelait "You can talk to me"*).  Avec tout ces ajouts, Hey bulldog fut un morceau percutant assez agressif : Harrison raccorda sa guitare à une fuzz box et tourna son ampli bien à fond, le tout amenant à un solo féroce. « J’ai aidé (Lennon) à le finir en studio expliqua  Mc Cartney, mais c’est principalement sa patte. » Lennon lui-même l’appela « un morceau qui sonne bien mais qui ne veut rien dire ».

John Lennon
The Beatles, Hunter Davies

Source : http://www.rollingstone.com/music/lists/100-greatest-beatles-songs-20110919/hey-bulldog-19691231
Le titre déclencheur ?
Vidéo à voir ici :
https://www.youtube.com/watch?v=IO4Xn0S5MGE

L'autre belle édition espagnole.
"Musicalement, la chanson ramène aux premiers riffs Rhythm’n’blues comme Money (That’s what I want) et rappelle un certain sentiment blues comme Lady madonna. Les deux chanson ont d’ailleurs été combinées sur le Love album.

Hey Bulldog a été cité plus tard par l’ingénieur son des Beatles Geoff Emerick comme l’un des vrai derniers efforts du groupe capitalisant des échanges égaux entre tous les membres. A la suite de leur séjour en Inde, le sentiment de groupe des Beatles commençait à s’effriter. Ils ont tenté de travailler séparément, avec des soucis augmentant au fur et à mesure, ce qui a mené à leur split au final.

Le 11 Février, les Beatles enregistrèrent, complétèrent et mixèrent « Hey Bulldogs durant une session de 10 heures. La piste rythmique basique comprenait du piano, de la batterie, du tambourin la lead guitare et la basse.
A la prise 10 ils eurent une bonne version, et ils l’overdubbèrent alors avec plus de batterie, de la basse fuzz, un solo de guitare, une double piste vocale par Lennon et un accompagnement de Mac Cartney. »
From : http://www.beatlesbible.com/songs/hey-bulldog/


Un bel objet en pochette française, avec deux morceaux à redécouvrir, dont une face B à la limite du hard, comme « Revolution », ou Helter skelter.

Nb : Le morceau a été repris par pas mal de groupes, (https://it.wikipedia.org/wiki/Hey_Bulldog) dont un des plus connu sont les anglais de The Gods, (avec des futurs Huria Heep), dans une version pas très différente et qui n'a d'ailleurs pas marché commercialement (*).
En revanche, celle des français les Chattels, en 1969, sur le label JPB lyonnais avec un très rare ep quatre titres, a ça d’originale qu’elle dépote au niveau tempo, et inclus un orgue bien groovy. Une petite bombe qui en fait un disque à tomber.
Le label Sausage records a d’ailleurs (ré)édité le morceau en 2007 dans une version raccourci du ep, en single simple (face B : Brown sugar, Soul sister de Sam & Dave).


(*) http://www.songfacts.com/detail.php?id=145

Merci à Lambert Fligny, et au groupe Labels, logos, étiquettes, macarons de disques et cassettes, pour quelques remarques utiles apportées sur les infos.


THE BEATLES+HEY BULLDOG par asinette

6 sept. 2010

Le Vampire de Brighton Pear : a Cinelux rarity

J'ai déjà eu l'occasion de parler de ce disque ultra collector, autant dans sa forme que sur le fond, dans une note d'un précédent blog, que vous pouvez lire ici.

Il s'agit du Ep de Lord Diabolik édité à 100 exemplaires que notre ami Franck a édité en son temps (1997 donc) sur Cinélux label avec l'aide de ses copains les Matons, pour l'aspect visuel de la chose.

Quoi qu'il en soit, j'ai retrouvé récemment dans mes archives le courrier des Matons et ce flyer, ci dessus à gauche qui annonçait la parution de cette petite pièce de vinyle pas comme les autres, puisque nous avions déjà eu l'occasion de faire connaissance à l'occasion de l'édition du split ep "Out Four contre Pickpockets", dont ils avaient déjà réalisé la pochette.

Voilà donc deux photos de l'intérieur (pochette recto verso en forme d'affiche de film/poster, la photo...) et un titre parmi les 4 , en espérant que vous apprécierez cet obscure objet de désir...

"Kissin by a vampire" :




8 août 2010

Poppys : des chansons pop

POPPYS : Des chansons pop
Barclay 68.641
1971


Ce 45t appartenait à mon frère (né en 1964) et si je comprends bien les deux signatures au stylo apparaissant au-verso, il lui a été gentiment offert par l'une de ses cousines vers l'âge de dix ans j'imagine, le moment où on commence sérieusement à s'intéresser à la musique généralement.
Comme j'ai vécu le même genre de chose un peu plus tard avec une autre cousine (Téléphone : "argent trop cher"), j'en conclue que notre "Danièle" à gentiment accepté de donner le disque de sa propre collection à son cousin. Cool les filles !

Les Poppys était (est) un groupe de jeunes chanteurs français issus de la chorale des petits chanteurs d'Asnières crées en 1946. Leur premier disque remonte à 1970.
Dixit wikipédia : "Leurs chansons mettent en avant l'amour, l'incompréhension face à la guerre et la violence des adultes, la fraternité, la paix, l'écologie mais aussi la religion."
Il se trouve que je me rappelais surtout la face B de ce disque "Non ne criez pas", qui aborde le sujet émouvant de la séparation et du ressenti des enfants, parce qu'à l'époque, on s'était beaucoup amusé à le chanter avec ma soeur à chaque fois qu'une dispute (oh, une petite) éclatait à la maison. Cela nous faisait bien rire...

J'ai néanmoins choisi le titre de la face A aujourd'hui, parce qu'à la réécoute, il sonne très rock, (écoutez ce son de guitare qui attaque d'entrée) et parce qu'on ne peut s'empêcher de penser aux grands festivals rock de la fin des 60's, (Woodstock évidemment), à l'écoute des paroles; qui défendent l'idée d'un côté positif de ce genre de manifestations alors qu'on aurait pu imaginer une critique dans ce genre de chanson à tendance"éducative"...

Les Poppys, c'était bien. Nettement mieux en tous cas que ce que l'on a essayé de nous fourguer ensuite dans les années quatre vingt par exemple avec certains petits chanteurs en solo. (Non je ne citerai pas de nom.)

Des chansons pop (G. Lajeunesse/G. Peram)







Le site officiel des Poppys

Le site sur le livre de leur 40 ans 1970-2010 (avec une belle vidéo de "Non rien n'a changé", leur autre grand tube.)

6 août 2010

He came a long way from St Louis too

Et où les belles chroniques de singles de certains blogs "amis" me remettent le goût à piocher dans ma collec.
Aujourd'hui :


Eddy Mitchell présente les rois du rock :
"CHUCK BERRY A LONDRES"
My little love light/You came a long way from St Louis/Jamaica farewell/I want to be your driver

Barclay, licence aristocrat 70858 Medium

Ce ep est tiré de sessions enregistrées à Londres et parues sur label Chess en 1965 à l'origine (cf. la référence du lp sur : both sides now)

J'ai trouvé celui-ci par hasard dans une brocante (en dur) route de Villemontais à Roanne en 2001 si je me souviens bien. Un copain m'avait indiqué cette adresse assez peu connue pour trouver des vieilles bandes dessinées, et le jour où je me suis présenté le gérant avait un stock de vinyles que personne s'emble t-il n'avait eu l'occasion de regarder sérieusement. 33 t et 45 t de Ike and Tina Turner, Beatles, Four tops, Dutronc, James Brown...se cotoyaient allégrement dans des bacs, bien rangés et à petits prix, et le patron faisait encore 50% sur tout, pour s'en débarrasser. (!...) Le stock provenait d'après lui d'un disquaire de Vichy qui venait de fermer.
Quelle aubaine.
J'ai déjà eu l'occasion de poster un single trouvé là bas lors d'une précédente note (cf.
les Human instincts).

Ce ep de Chuck Berry m'est très cher parce qu'en plus de sa très belle pochette, (et la fameuse collec d'Eddy), il offre des morceaux assez étonnants (pour ceux qui ne connaissent de lui que les classiques on va dire), et mis à part l'excellent "I wanna be your driver", très Rnblues, que je connaisais à l'époque surtout par la version des Blues project sur leur magnifique lp "live at the café à gogo", les trois autres titres sonnent étonnemment exotique, sur des rythmes chaloupés, faisant ressortir le côté "africain" du guitariste/chanteur.
"Jamaica Farewell" est signé Irvin Burgess, tandis que "You came a long way..." est signé Books/Russell.

Quand on sait ce que St Louis représente pour Chuck Berry, dont les grands parents avaient été vendus comme esclaves là-bas (cf. le docu "hail hail rock'n'roll"), cela rend ce titre particulièrement émouvant, malgré son côté plutôt dansant.

- You came a long way from St Louis :





22 août 2009

Human instinct (Freakbeat)

Les Human instincts étaient originaires de Nouvelle Zélande, et sont arrivés en Angleterre en 1966. Ils étaient connus avant sous le nom des Four fours et ont signés deux 45 chez Mercury avant de débarquer.

Le personnel : Maurice Greer, batt.; Dave Hartstone; Frank Hayes; Bill Ward.

C'est leur matériel pour Deram qui est le plus intéressant, et heureusement, et il est assez disponible sur des compiles CD. (Staircase to Nowhere, British psychedelic trip vol.2, Psychedelic unknows vol.7,...) (From "The tapestry of delights", Vernon Joyson, third ed, 1998)

Pink dawn est un super morceau qui peut faire penser à un mix de Small faces, des Tomorrow et/ou de Creation... bref, que du bon pour toutes celles et ceux qui apprécient le freakbeat.
On notera un son de fuzz bien psyche tout le long.
La face A, "Renaissance" est une bonne version du morceau De David Crosby.

J'ai trouvé ce 45 par hasard, pour 5 francs (0,76 €) en me rendant dans une brocante, à Roanne, route de Villerest, avec tout un lot d'autres super 45 provenant d'une boutique de Vichy. C'était en 2000 si je ne m'abuse.

Pink dawn (1968 Deram) :




30 juin 2009

Jackson is dead, vive Wonder !



Ok, je le reconnais, ce titre est quelque peu provocateur.
Mais, comment ne pas réagir lorsque l'on prétend qu'"avant Michael Jackson, il n'y avait rien !" ... Qu'il doit tout à James Brown ! (?)

Et Stevie Wonder ?? Je ne sais vous, mais moi lorsque j'écoute Michael et surtout les titres 70's... cela est frappant.

Ok, pour la danse, je peux comprendre. Mais, dés les early 60's aussi il y a eu un jeune black, certe aveugle, mais qui chantait aussi très bien, jouait de l'harmonica et faisait de la super zique.

Dont acte. Il ne faudrait quand même pas trop délirer. Mais les vrais amateurs le savent bien.
Ecoutez le superbe morceau qu'il a joué pour MJ lors de la cérémonie d'enterrement.

Never dreamed you'd leave in summer (from "Where I'm coming from", 1971)





Cependant comme il y quand même de belles pépites des Jackson 5 à Michael en passant par les Jacksons, voilà une petite sélection, toute simple, pour se faire plaisir. (Cliquez içi pour jouer la Playlist Deezer.)

Et un lien ci-dessous plutôt sympa, que je vous invite à visiter :

(Et on reparlera de Stevie la prochaine fois, pour sûr !) Non mais !


27 juin 2009

The Clique are unfair !

Ok, boyz and girlzzz, as announced, old mp3 previously posted (from 2006) on "le Podcast d'Hector" are on their way to live again, so... today let me (re) introduce you for the second time :

The CLIQUE !

The Clique is a band's name very used in pop music. But As I know from my collection
there are as much three different bands with the same name.
Please enjoy the pictures, and listen to the differences :
Unfair, by the Clique (60’s mod uk band)
(from The complete recordings on Dig the fuzz lp 002)

Read the very interesting note about the band on Rave up blog.
or : The fact that Jesse Hector was with them so times (on Jesse Hector web site)







Superman, by the (Texas) Clique (US). Yes,the song that REM has covered.
Visit The Iron leg blog for much more information.







Ground ginger, from the "Early days ep" on Detour Rec. by the Clique (90’s uk mod band). It was their first publication in that mod rnb style (just a previous more jazzy track on a Totally wird 'acid jazz comp before). But it was not the last. Very influenced band and ...influencial in the 90's.
(Some bio on wikipedia)
(Also visit their Detour label catalog)





15 nov. 2008

The Enemys are back !

Back in the late 90's I was visiting my friend Jean-Philippe Bidaine, a raw 45 60's french rare garage band's collector maniac from Montbeliard.

When trying some approach to buy some of his second hand 45s in his garage, he presented me this unknown piece of US 60's punk. : The ENEMYS.
Mo-jo woman (Buford)/My dues have been paid (Wells-Lustan). MGM, 1967 ? I presume.

Mojo Mama :


My Dues Have Been Paid :


Fact is that this one is from a jukebox only edition, but I never had the chance to find any information on this band from this day.
Mo-jo woman is pretty classic in his form, with basic rn'blues approach, thus raw in its teatment, while the mid-tempo "My dues have been paid" is more original, in my opinion, with interesting words about incarceration universe.

Anyway, enjoy these two sides of great garage punk, and tell me if you know (perhaps) something about this.

27 oct. 2008

Never learn not to love

The BEACH BOYS
Bluebirds over the mountain b/w : Never learn to love
Capitol 1968

A great 45 taken from the session of 20/20 album (1969).

Where "Bluebirds..." is a pleasant an entertaining kitsch pop song, "Never learn..." give us once again to hear a great example of what the beach boys can make with their voices, in a magic and loving way.

I wrote in my previous note that Syd Matters should have been influenced by the band, so do listen to this original, with its psych feeling inside :
Never learn not to love :




5 févr. 2008

Les Goths : out of the black !

Les Goths étaient de Normandie.
Fils d'immigrés italiens débarqués à Gisors dans l'Eure au début des années 50 Bruno et Gino Frascone ont monté le groupe avec Bernard Faucher (bassiste) et Philippe Sauteur (batterie) très vite remplacé par Yves Journiaux, spectateur d'un de leur pemier concert alors qu'ils s'appelaient les Welkins, et producteur.


Écouter "I remember" :





Ce dernier leur offre des places pour Jimi Hendrix à l'Olympia le 9 Octobre 1967, c'est ce qui va sceller leur carrière ! Ils changent alors leur nom en Goths, tels les barbares venus de l'est.
Ils sont au programme du Golf Drouot les 18 et 19 Janvier 1968.

En Mai ils enregistrent leur premier simple (I remember/Turn over) à Paris sur huit pistes dans les studios Europasonor, dans le 14eme.
Pour la première fois l'effet de phasing est utilisé sur la batterie.

Pour "I remember" la face B, trois choristes de Nicole Croisille sont engagées.

Le deuxième 45 t est enregistré quelques semaines plus tard dans les studios Pathé à Boulogne Billancourt avec "Out of the sun" et "Le jour était gris". Un test pressing équivalent à un 33 t aurait même été gravé à l'époque !!! (...)

Début 1969 les deux disques sont à disposition du public.

Ecouter : "Out of the sun" :






Les Goths, un groupe exceptionnel, et deux 45 t très rares.

ps : on peut trouver les deux titres proposés içi sur la compilation plus ou moins bootleg : Beat it, killertracks from the roaring 60's.


Le reste à lire dans le Club des années soixante n°22. (Oct. 96)
Merci à Jean Philippe Bidaine et Eric Terral, auteurs de l'article dont est tiré cet extrait.
Merci à 45tdurockfrançais.net pour les deux scans.


Maj du 11/01/2014 : Depuis, une interview supplémentaire a été menée sur le web sur le site :
http://fuzzine.over-blog.com/

14 sept. 2007

A chaque fois tu fais mouche !

("Each time you hit the target !")


I promised SF, here are the Soucoupes violentes, a parisian 80's band, thus identified, but how much energic !
This is their 1st lp, the second being less wild, although a good one.

Listen to the first track : "Les mots dans ta bouche", then you'll fast understand the influences. (sorry, the song rips a little at the beginning)







Garage punk !, farfisa, great guitars, very good voice...with 80's sound !! A very favorite of mind, and one of the greatest 80's rock french band, along bands like Fixed up, City Kids and Batmen. You can compare their sound to a mix between Le cri de la mouche and the Nervous eaters.

Chronicle taken from Nineteen mag # 25, Fb 1988. (B. Binet)


Bonus :

I also promised poison...

Here are three single tracks from another great punk rock band
from Bordeaux . What great and weird they were!

STRYCHNINE

Pas Facile/Lâche moi
(from la bande du Rex BO)
AZ 1980

Pas besoin d'être un homme/Lâche moi
AZ 1980


Listen to : Pas besoin d'être un homme








Paper taken from Jukebox mag #16, Nov 1987









More infos and a cool photo of Strychnine
on the site dedicated to the Bordeaux 's scene :
bordeauxrock.com