29 mai 2010

Peter Doherty : Grace ! (live Europa vox 2010)

A Clermont ferrand, Pete Doherty a été généreux, et quelques bons titres classiques des Libertines ont été joués, en plus de son excellent dernier opus "Grace".
Ses albums avec les Libertines m 'avaient enchanté dés leur parution. Mélange de punk rock maîtrisé et d'esprit pop. Son expérience Baby shambles ressemblait plus à une transition.. même si "Shotter's nation" contient de très bons moments...
N'empêche, "Grace" m'a emballé de bout en bout dés la première écoute, et j'avoue qu'il y a longtemps que je n'avais pas vu personnellement de songwriter aussi jeune et aussi doué.

Aussi, pour partager mon enthousiasme, à écouter ce soir sur Action-time et nul part ailleurs : 4 extraits live de ce concert mémorable :

Pour les reprises des Libertines : La superbe face B du single (Us)) "Can't stand me now" : "Dilly boys", et "What katie did", l'hommage à Kate Moss.
puis : "Salome" et "Last of the english roses" de l'album "Grace"

Peter, you're the best of the dilly boys !

Dilly boys :





What Katie did :






Last of the english roses :






Salome :






Une petite vidéo de l'ouverture du concert (merci à Adrideoforever) :

26 mai 2010

Europa vox, festival Clermont ferrand, 23 Mai 2010 Coopérative de Mai

Regroupé cette année sur quatre jours, du 20 au 23, ce mixe de musiques européennes, chant, rock, hip hop...avait de quoi séduire. Notre visite n'a concerné cependant que le Dimanche, afin de capter l'enfant pas sage (mais gracieux) d'Albion, j'ai nommé Pete Doherty. Un petit peu angoissés en l'attendant (il est habitué des annulations ou frasques diverses), on croisait les doigts. L'ouverture de la soirée s'est faite à l'heure (19h30) avec Joensuu 1685, combo islandais d'Helsinki, qui, si on se réfère à leur Myspace délivre une musique electro rock d'assez bonne facture. Mélange de Deus, et de Pop fleurant bon le psychedelisme mancunien des années 90 ("Walk on water"). Myspace, dis-je, car malheureusement pour nous, l'organisation avait oublié de préciser qu'il y avait deux scènes, et qu'il fallait se déplacer dans la petite coopérative pour voir et entendre le groupe. Le public déjà installé en avance dans la grande salle n' a donc eu que le son diffus des islandais par derrière la musique d'ambiance. Too bad. A vingt heure quinze se sont installés les Kissaway trails (Danemark). Immédiatement, le jeune groupe masculin a pris possession de la grande salle avec une musique englobante, faite de chant à plusieurs voix, de napes discrètes de synthé, d'une mandoline, d'une guitare et d'une batterie à la rythmique très sec et syncopée. Pale saints ?... House of love ? Spacemen 3 ? Les meilleures moments de ces groupes de l'aube de 90's me sont revenus à l'esprit. Le set s'est terminé sans bavure sur un final très noisy, après un titre chanté en danois, le groupe sortant sous les applaudissement frénétiques. Une belle découverte. Puis sont arrivées les Plastiscines. Françaises de l'étape, on attendait beaucoup d'elles, surtout après le bon set des Danois. ... Au delà des polémiques liées à la fréquentation des seules petites salles parisiennes, qui amène trop régulièrement certaines revues à mélanger critique et copinage, on se demande comment un tel groupe a pu aller enregistrer un deuxième album à Los Angeles (et en revenir). Car leur set a été la limite de la parodie, et ce n'est pas leur reprise de "I love rock'nr'oll" qui a permis de relever le niveau : Un jeu de batterie lourdingue, qui ne fait pas du bien au peu de mélodie qu'on entrevoit à travers le gimmick rock has been que le groupe nous sert. Une guitare leader de très faible niveau, un chant quasi inexistant et aux paroles enfantines... Un seul titre sauve la playlist : "Barcelona": "Barcelona", (leur dernier single en date) qui développe une mélodie et plusieurs break pas inintéressants. Ca sera l'unique bon moment. Le public était quasiment unanime pour dire que Les Plastiscines doivent davantage bosser si elles veulent offrir quelque chose de plus que ce que des centaines de groupes provinciaux proposent, en cinq fois mieux. La messe est dite. Les roadies ont ensuite retiré le plateau et installé un ampli couvert d'un Union jack, le tout accompagné d'une bouteille de rouge et d'un verre à vin. Ex Libertines et Baby Shambles, le leader à la bouteille (et au petit chapeau) a décidé de raconter depuis peu des histoires, seul à la guitare avec son dernier album "Grace" sorti en 2009, et ça lui va très bien. Arrivé en trébuchant légèrement (gimmick ?), Mr Doherty ne s'est cependant pas moqué du public. Alignant les très bons morceaux de son dernier album, avec la rigueur que cela demande, il a réussi à installer une belle ambiance, voire une complicité. Accompagné par deux belles danseuses classiques sur les ballades, virevoltantes à ses côtés, manipulant deux autres Union jack, ce petit décalage a apporté un petit plus scénographique à sa seule présence pourtant déjà suffisante. Un ou deux titres des Libertines en sus, une nervosité et un à propos sur l'ensemble des titres (tendresse ou violence) on permis à l'anglais de passage d'asseoir encore plus sa réputation et son statut de grand. Très bon concert d'une heure. La soirée s'est terminée dans la Petite coopé, avec Kreisky, d'Autriche. Tout de noir vêtus, avec complet veston et petite cravate, le quatuor a tout de suite pris le contact oral avec le public encore présent (petite coopé pleine) avant de balancer son punk garage de manière très violente. Waouuh ! Que dire si ce n'est que l'esprit de la scène berlinoise (ou cold mancunienne) des années 80 m'est personnellement revenu en pleine poire, avec des réminiscences de Birthday party, des Joy divison, et de tout ce que la culture germanique en terme de symboles politiques revendicatifs peut suggérer. Guitare, basse, orgue, batterie, tout est carré et rentre dedans, avec un chanteur habité et motivé que l'on prend plaisir à voir se déhancher de manière théâtrale. Un titre français (chanté en allemand) : « Olympic Marseille » (?) ne m'a pas permis de comprendre le sens du texte. . ...Apparemment révélation de l'équipe du festival, qui parle de Hives ou de Sloy à leur sujet. Je suis d'accord. "Wild" en tous cas. Great, et motivant. Fin des hostilités. Photos : Hectorvadair Pete Doherty "Grace" on Deezer Kreisky Kissaway trails Joensuu 1685 Plastiscines

10 mai 2010

Angil & the hiddentracks : the and (et concert au fil : 06 Mai 2010)

You've got to live up to what you love !

Chroniquer un album d'Angil n'est jamais chose aisée, car ce groupe ne choisit pas la voie de la facilité.
Depuis maintenant douze ans Michael Mottet se fait un plaisir d'essaimer ses textes mélancoliques et poétiques engagés au sein d'albums autant exigeants au niveau musical.
Ce traducteur d'anglais nous offre des paroles effectivement très au dessus de la moyenne et pour peu qu'on prenne le temps de les lire, on est émerveillé par une oeuvre flottant bien au dessus du panier.
D'ailleurs c'est sans doute pour cela qu' Angil & the hidden tracks sont aussi respectés par leurs pairs dans le monde entier. On citera les divers partenariats qui ont été engagés dans cet album : Francoise Breut, Raymonde Howard, Half aslpeep, Jim Putnam ( radar bros), Laeitita Sadier (Stereolab), Emma Pollock, Brigite Vautrin... qui prouvent s'il le fallait, combien Angil est apprécié à l'intérieur et au dehors de l'hexagone. Normal pour quelqu'un qui n'hésite pas non plus à célébrer ses héros au sein même de ses chansons ("Jackson Redding Jr)

En dehors de ces considérations, on remarquera des sensations musicales empruntées à une large palette culturelle, allant de John Cale, en passant par Robert Wyatt, Kevin Coyne, le free jazz, des accents de The Fall dans les aspects les plus "punk" ("Lipograms") et puis toute cette influence et culture Pop alternative (Pavement !) bien marquée par les apports vocaux de tous les invités (Jim Putnam, Laetita Sadier...etc)
"The and", qui développe tranquillement une analyse philosophique, puisqu'empruntant entre autre à des textes de Gilles Deleuze est effectivement un album plaisant et exigeant, mais c'est toute sa problématique. Car cette exigeance intellectuelle qui a toujours été le point commun des albums d'Angil, pêche peut-être (sur scène ce soir) par un petit manque de coordination musicale des Hiddentracks. En effet, l'apport jazzistique indéniable mériterait sans doute davantage de maîtrise sur certains aspects en relevant, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas, les musiciens venant plutôt, on le devine et on le ressent, de l'univers pop rock.
Car Michael, et on le remarque bien sur scène tout comme dans l'importance de ses textes a conquis petit à petit un statut de réalisateur; et ses oeuvres musicales pourraient quasiment être considérées comme des films*. A cet égard, tel un réalisateur, il reste aux commandes, orchestrant le grand oeuvre, dont les acteurs mériteraient cependant à certaines occasions d'être davantage investit.

Mis à part cette critique bien désuète, qui peut néanmoins dans le cadre des entrées ou sorties de cuivres par exemple ou sur le réglage de la batterie à certains moment se révéler un peu gênante voire frustrante, et le fait que les belles voix du disque ne se retrouvent pas sur scène, on accueillera avec tout le respect qui lui est dû ce nouvel album et tout l'univers qui l'entoure, car celui-ci offre de très bon moments mélodiques.
...Merci Angil pour porter la pop aussi haut.



Ps : Je me souviens avoir visité l'exposition "Bande dessinée finlandaise" au festival d'Aix en Provence il y a deux ans, et je me fais la réflexion à l'écoute de "The and" que ce nouvel album aurait pu en offrir une parfaite bande son.
(Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien.)
...En parlant Bande dessinée, on soulignera au passage (une nouvelle fois ?) l'excellente collaboration qui lie le groupe et
Guillaume Long, illustrateur stéphanois, depuis déjà de nombreuses années, et qui est à l'origine de superbes jaquettes et affiches. Sur "The and", Guillaume est associé à Nancy Pena, et leurs deux styles se complètent à merveille, mettant parfaitement en valeur les ambiances chantées du groupe. (Bonus !)

(*) Angil n'hésite en effet pas à accompagner "live" à l'occasion certains films muets, comme cela a déjà été le cas pour un classique de Murnau. Murnau que l'on retrouve cité dans "Sail home", chanté en duo avec Jim Putnam.

> Angil & the hiddentracks "The and" (We are unique records) sorti depuis le 05 mai.
http://www.myspace.com/angilandthehiddentracks
On peut écouter l'album en intégralité sur Deezer

Et l'acheter chez CD1D (support your local dealer)

28 avr. 2010

Trop ringard, ou tout simplement génial !?

A vous de choisir, 
et dites - moi ce que vous en pensez :
(Republication de deux morceaux délirants postés le 11 décembre 2006 sur le Podcast d'hector)

Marthy Roberts & the Nightriders "Baby"
(from "Shakin’ fit" compilation)







> Et j'ai retrouvé une photo du bonhomme (incroyable !) sur le blog "The Legendary WBT Briarhoppers " où vous trouverez le lien pour le 45 t tournant su Youtube !
Baaby, baaby, baby- baaaa -by !

Lee Curtis & the All Stars "Ecstasy"
(from "Star club" 7" 1965 and a reed on compilation) but also on "Curtis Lee" (1965)
> See Liverpoolbeat.com





Yeaaaaaaaaaaah !

Ain't we having fun ?

Republication d'un titre proposé le 02 décembre 2006 sur le Podcast d'Hectorvadair (fermé, because from Podemus)
> D'autres morceaux rares et notes sont encore disponibles sur le blog d'Hector 1er du nom

> "Ain't we having fun", by John Felice, ex Real Kids.
A souvenir of this great album : "Nothing pretty", (New Rose 1988)


> See also the fan site for complete info.
and get the complete lp via Sonofthedolls if you want it !

This is one of my favorite of all time, and whenever I listen to, I think of my brother Patrick (Rip).

18 avr. 2010

The Bogeymen : a 90's french cult group ! (un groupe français culte)


Better than Wikipedia, a re publication on a single note of different's one from Action-time blog, through 2006 to 2007. (Less the music files actually, but with some corrections,

> and don't forget the original videos on my Dailymotion page : Hectorvadair)

Mise à jour Avril 2010 : Que dire de plus sur les Bogeymen, mis à part qu'ils auraient particulièrement eu leur place aujourd'hui au milieu d'autres combos comme les BBBrune, les Plasticines, les Shades, et j'en passe et des meilleurs.
Pour celles et ceux qui ont eu la chance de se procurer leurs disques (ou de les télécharger sur ce blog), nul doute que l'émotion perdure, même 18 ans après. La marque des grands groupes sûrement. A noter que John T chance, l'un de mes (jeunes) amis, étudiant en cinéma à Paris, et fan absolu du groupe, s'est fendu en 2007 d'un reportage filmé caméra à l'épaule, à Angoulême de Laurent Bauer. Entrecoupé d'interviews de journalistes musicaux (Rock'n'folk, Magic...) et de captations live (les miennes), ce reportage aurait pu faire l'objet d'un hommage TV, mais celui-ci est pour l'instant malheureusement resté dans les placards. (Pour cause d'hétérogénéité des sources, entre autres...?) Peut-être qu'un jour...
Enjoy ! :

Wednesday, July 12, 2006


Introducing (better late than never)...The BOGEYMEN !!


"The Bogeymen's style and personnality was brought up in the days of Pearly Spencer, the decade when negro pop was aired on pirate radios and rock'n'roll could be commercial yet controversial at the same time. Rickenbackers and Gretsch, Stones, flashy duds, the first WHO album, limonade and café express, toying with amplifiers, trying to sing like Little Richard, wrecking organs and buying new used ones, doing bottom-of-the bill gigs for big-wiggged lousy acts with synthetizers...!

Well, that's The BOGEYMEN reality, a rough time to be a band so dedicated to playing for fun and musical delight only ! (...)" (Dan Elektro, from his liner notes).

The Bogeymen originally emerged via an ep on FFascination in 1992, (FF004) at the same time their first CD came out. But it was this 1st album on Dig Records that achieved the thing. A good paper on the french fanzine Larsen, and the legend was launched.
Some gigs after, every fan of 60's stuff, Pop, rn'b or Garage was conquered. They were incredible !

Listen to You are on my mind  (Nb : sur la note orignelle !! )
(FFfascination 1st single version, slightly different than the lp's one)
.....


This 1st effort was followed by a bunch of singles and eps (Guess who, Snap records, Detour...) but the amateurs were a bit disappointed by the bad sound quality of this CD. Too much treble spoiled the pleasure.

Stephane of Dig Records soon produced the second coming ("Action time" DICD005, 1995) which was a big hit again and installed the band as the main french act (with the Squares, and the Jekylls, and... in fact so much, I'l be back later) of this period.
The sound was this time ok, and "à la demande générale", a limited vinyl edition saw the light on the same label some months later.

Laurent Bauer, the songwriter and LEADER don't take so much time to leave the band, creating rapidly a new one : The Lost Minds, making a brief carreer in England, before wanishing in the psych-pop-electronica scene . (apparition on the Mellow's "Perfect colors“ album in 2004).
Since that, the Bogeymen albums solded out and began hard to find (at least the first).

So... enjoy this one, the true beginner, and one of the cultest French r'nblues album (of the 90's) !!
(singles and eps will follow if you ask for !)



"Introducing the Bogeymen"
Dig Records, DICD001 (Fr) 1992

Personnel:
Laurent Bauer : lead voc., guit., organ, harp
Olivier Quinot : drums, back. voc.
Yves Le Diraison : bass, back. voc.

Track listing :

-Electrocution
-I'm sure you'll get everything you want
-You are on my mind
-Don't be afraid of me
-She let me down
-When I get to you
-Candy
-She's not mind
-I just need some loving
-Backward child
-I've got nobody
-Don't try to put me down

I've got no scrupules... (Bogeymen part 2)

to share Bogeymen on Action time ! Dec 04, 2006


Previously I had posted the first album by this legendary french rnb/beat band,and by request I will repost it soon, but today, prepare yourselves to an incredible invasion:
the rare collection of their singles, eps and compilation tracks.

Let's go :

You Are On My Mind/Candy
, F.F.Fascination Records, FFF 004, 1992


















As live As You Want Them EP,
(Guess Who) Records, Guess EP 001, 1993
The 45 ep produced by Gaël, the Stephane Robert's brother, on his own label. (two references)
(Inside's insert contains a card represented here with a different photo than the poor original cover, and noted : "France's newest hitmakers")

Tracklist:
Action Time/I'm Sure You'll Get Everything You Want/Don't Try To Put Me Down/Tell Me What To Do/When I Get To You

You’ve Got No Scruples EP, Detour Records, 1993

Tracklist:
You've Got No Scruples/Let Me Give You My Love/Gimme A Little Sign

Ndlr du 23/12/2010 : ...une sorte de consécration à l'époque puisque Detour Records était LE label mod anglais par excellence.
Cette parution fut suivie en 1995 et 1996 par deux singles et un lp des Lost minds, le nouveau groupe de Laurent Bauer.

Break Away
, “ Penguins And Bondage” compilation LP, (That’s Entertainment, THEN 018, 1992/ recording demo from 1990). This appeared there (on a Norvegian label) caus the bassist (Dan elektro) for this session was norwegian. One of the first official recording known of the band !

Just A Dream
, “Larsen #7” CD, Larsen magazine, 1992
Reissued in 1997 on the "Wild and groovy my dear Watson" compilation (10“ Larsen Rec.)

I Want Her By My Side, Snap!! Records, The Sound Of Snap 7” EP, FUN 7001, 1994
A cool 4 tracks split ep, on a spanish label.

Monday, December 04, 2006 :


Now you know... the reason of my name : ( Bogeymen, part 3)

Action time ! DICD 005 (1994)

The awaited posting of the second album (CD version) of the french kings of R'n'blues. Just for your pleasure.
(Thanks to Stéphane of Dig for the original production of these killers at that time : 1992 and 1994).

Tracklist:
Action Time/Roaming Child/You've Got No Scruples/Reservations/We'll Feel Alright/I Feel Well/I'll Never Be Someone Like You/Hate & Love/She Drives Me Crazy/I Don't Wanna Lose My Baby/I Want It No Shame/Ain't No Shame

Here is the cool picture of the lp edition made available one year later, in 1995 (limited ed of 500 (or 250 ?) if I remember well) :


> and don't forget some cool 1993 live b/w pics on le blog d'hector

Monday, October 22, 2007 :


You are on my mind ! (The bogeymen, part 4) French rarities vol 8)


A promise is a promise... After some shoots*, some videos, two notes with discography... here are :

The BOGEYMEN live Chambéry, 03/07/1993, in real trashorama.


photo : © F. Guigue

Don't try to put me down (live 93) (Rare never issued track.)
All rights reserved : Hectorvadair

(A écouter sur la note originelle)


This 03rd of July, I haven't the idea to see live this great band. I just known the name, its reputation, and I have already had the chance to see them on stage, but unfortunaltely, arriving at Macon some weeks ago, a member was ill, and the band had been remplaced by another.

So this week-end, I was visiting a friend of mine, near Chambéry, and in the middle of the afternoon, around the table, with a good wine in hand, we look for the cultural manifestations. What a surprise to read in the newspaper that the Bogeymen were programmed by the Larsen label, not far from here with the Squares and two other bands !

So we went to the Parc du buisson rond.

Notice : This is a fan document, not intended for a bootleg. If you listen voices and sound's variations during the tracks, it's normal. It's just because I was so excited that I run in all the directions, combining the recording of the set with my walkman and the shooting of the scene with my photograph. It's fan bootleg in its true reality, with no consideration of making money with it. Just sharing.

Anyway, you will admit it's a great document, considering there is nothing else around about the band. Am I alone to have documents ? I don't think so. But you're so square...

Track listing of the set (almost complete)
1 You are on my mind (1st ending) 0:18
2 I'll get to you 2:02

3 She let me down 2:12

4 Backward child 2:06

5 I just need somebody 2:21
6 She's not mine 1:54
7 You're my candy 2:16
9 I've got nobody (ending) 1:08
10 Don't be afraid of me 2:44

11 Don't try to put me down 1:38
12 Roaming child 2:19
13 We'll feel allright 2:46
14 I feel well 2:31
15 Action time 2:48
16 You are on my mind (encore) 2:38
(missing "8 Electrocution" : end of k7)

(*) see the photo album here

Read my original chronicle in Here, le zine des sect maniacs up above.