30 déc. 2010

20 ans de Larsen, vingt ans de Thanes !!

Comment se passer d'un disque des Thanes, ces fabuleux pourvoyeurs de beat écossais ?

Le label Larsen a édité 94 références depuis 1990 , (sans compter celles parues sur le département "B soul"), et fête donc ses vingt ans.
L'occasion de lui rendre hommage et de rappeler que sans lui, beaucoup d'artistes de beat garage nous seraient beaucoup plus inconnus aujourd'hui en France.
Un peu le cas des Thanes qui, s'ils n'ont pas été découvert par le label chambérien, ont quand même bénéficié de quelques mises en avant de sa part, ainsi que du fanzine du même nom.
Larsen a en effet publié un single de ce groupe très mélodieux dés 1997 : "Better days", juste après le single hors écosse et angleterre du groupe : "Don't let her dark your door again" (Screaming Apple, 1990...), un autre en 2003 : "No,no,no,no"; lui a consacré un bel article sur son site web et l'a aussi fait jouer à Chambéry en 2001.

Mais Larsen n'avait jamais eu l'opportunité d'un album entier, à l'image de ce qu'il a pu faire avec un autre combo beat européen : les Waistcoats, dont le nouvel album est sur... Larsen !! (En vinyle, n'en déplaise à certains rockeurs frenchies râleurs.)
C'est donc chose faite avec nos écossais.

Dans ce 25 cm sobre mais charmant, enregistré live "in a dingy cellar" (à Edinbourg apparemment) comme noté sur la pochette et paru en 2007, (référence 079) le son ne correspond sans doute pas aux standards modernes de disques sudio, mais pour écouter des titres phares et live de freakbeat ou garage punk 60's par les Thanes, cela suffit pleinement. Surtout lorsque le groupe joue avec autant de virtuosité et d'enthousiasme communicatif.
Belle sélection de covers donc, mais pas que, puisque l'organiste Angus Mcpake signe cinq titres sur 11 et Lenny Helsing une. Et elles sont bonnes !
Happy birthday Larsen !!

Track listing :
A
It's Just a Fear

I'm on the Run

The Next One

I Despise You

Tryin' Times

World of Stone

B
I Don't Talk to Strangers
Come What May
The Lovely Laura-Anne
Sun Didn't Come Out Today
Now It's Your Turn To Cry
Kicks and Chicks

Sun didn't come out today
(Helsing) :





Mini lp commandable à petit prix directement chez Larsen : La Fougère, 73230 France. (page de contact ici)

23 déc. 2010

Ookey dookey : history of Dig Records, part 2

Comme promis, suite de l'histoire de ce merveilleux label rennais des années 90, avec quelques documents d'archive, puisqu'il faut prouver ce que qu'on écrit sur les bases de données : "Rate Your Music", et Wikipédia
(aaargl.)

Ci après donc : les deux tracts annonçant la parution du second album des Bogeymen, (1994)
> Tract à droite publié dans "Here fanzine #3 en Sept 1994,
(sachant qu'un an après, l'édition vinyle a paru.)

Joint en bas,
la dernière newsletter (mailorder list) connue de Stéphane Robert, (Juin 1999), qui avait déménagé un an plus tôt et avait remis en avant "Groovy eyes distribution", puisque le label Dig battait de l'aile depuis 1997.
(Un enfant de 4 ans à s'occuper plus des impayés et des Dat perdus = grosse fatigue...)
Le reste de la disco (étrangère) sera à découvrir dés que possible sur RYM, tandis que quelques données (françaises) sont déjà disponibles sur la Discographie du rock français. (dommage qu'Euthanaise ne cite pas ses collaborateurs...).
Je remercie aussi au passage Joachim (Frankfurt, de Vinyljunkie qui a fait un boulot énorme sur son bouquin "They could have been bigger than EMI", et avec lequel je corresponds pour retracer l'histoire et le catalogue de plusieurs petits labels des 90's, dont Dig.


© All documents : Action-time and Hectorvadair. (private collection) Thanks to quote Action-time (with a link) if using these.

Ps : Action-time has just changed its look today. Sort of Christmas gift before changing the year ? Hope you'll enjoy this new one.

16 déc. 2010

Bon dieu, Nic ! sommes nous tous sur la lune ?

En 2006 (il y a donc 4 ans, déjà), je découvrais grâce à une plateforme bien pratique qui pré datait le fameux Deezer*, le groupe The Thieves (ou IV Thieves, c'est selon) et leur leader Nic Armstrong.

Groupe anglais bien orienté garage pop, entre the Coral et Oasis.

J'avais à l'époque flashé sur une ballade merveilleuse intitulée : "In your arms in my mind", que j'avais posté sur mon blog le Podcast d'Hector, alors que j'avais que très peu d'infos dessus.
(Lire une notice biographique sympa en anglais sur Fearless music.)
Depuis, j'ai réalisé que c'était un ep solo. (Et on retrouve le titre sur l'album "solo" de mister Armstrong.)

Aujourd'hui, les choses sont plus claires, et je m'aperçois que ce gaillard est un sacré auteur compositeur, que ce soit en solo ou avec ses "voleurs". Et même si on notera une approche beaucoup plus sixties et émouvante voire tendue en solo et d'avantage d'ambiance à la Oasis avec the Thieves, cela reste de très bonne facture comparé à certains autres groupes bien plus mis en avant par la presse anglaise souvent.

On peut retracer assez facilement sa discographie, qui commence à compter numériquement parlant, et je vous encourage très fortement à écouter ses bijoux sur Deezer, (pourquoi pas ?) et à acheter ce que vous pourrez.

Nick Armstrong :
- Un album CD (avec deux pochettes différentes Uk et US) de très bonne facture : "Greatest white liar" (One little indian, 2005) (ci à gauche l'US.) plus un album paru en 2009 "Do or die" (sur son propre label ?)
- 4 très bons Eps, dont un live.
The Thieves /IV Thieves :
- Un album : "If we can escape my pretty" (2006) (2 pochettes #, EUr et US) (dessous : à gauche : Us, à droite européenne)

- Plus un single, et un ep.











A écouter :
Nic Armstrong sur Deezer
The Thieves sur Deezer

Aujourd'hui je vous livre le titre fuzzé incroyable : "As warm as you really are", tiré du ep "Brokenmouth blues", partculièrement influençé Freakbeat, titre que vous trouvez aussi sur la compilation CD des soirées "Gloria" parisiennes parue en 2005.






Encore un artiste "lâché" j'ai l'impression, mais au talent fou. ...Tiens ça me fait penser à Anton Newcombe des Brian Jonestown massacre... pas vous ?
Un autre petit regret : où sont les vinyles pour cet artiste ??

(*)
Radioblogclub, bien sûr !

12 déc. 2010

Mister Day : our favourite french soul man

Vu ce samedi 11 Décembre au théâtre de Roanne : Mister Day.
Annoncé dans le programme comme un groupe de qualité mêlant Soul et jazz, cette alléchante mise en bouche m'avait interpellée.
En amateur de Soul originale, c'est à dire ayant de l'âme, et rendant en cela hommage aux grands labels afro américains des années 60 : Motown, Stax, pour ne citer que les plus connus, je me réjouissais. Ce concert valait donc le coup d'autant plus que le prix d'entrée défiait toute concurrence : 6 euros! l'occasion d'une sortie familiale !

...Hammond, belles guitares et kit batterie d'à propos (c'est à dire réduit au minimum rythmique), deux micros pour choristes, le matériel installé sur scène donnait déjà le ton.

Le public d'amateurs venu ce soir avait rempli tôt le par terre des meilleures places, tandis que quelques retardataires occupaient quelques places au balcon.

Que dire, si ce n'est que Mister Day (Eric Duperray) et les musiciens qui l'accompagnent forment un groupe soudé qui sait de quoi il parle. Le répertoire est effectivement axé sur un groove directement influencé par le meilleur de la Soul 60's, plutôt Motown donc, (voix aigue, ballades sucrées et groove bien rythmé), mais aussi parfois du genre fusion que certains groupes américains comme Chicago on pu développer à la fin des années 60. (Et là, on se rapprocherait plus de choses de type Motherearth, donc du courant acid-jazz.)
Ceci dit, la qualité de composition, d'orchestration, de jeu, est là, le chant du leader plutôt accrocheur, et le reste du groupe assure de manière remarquable.

L'orgue Hammond de Raphaél Chambouvet est parfaitement maîtrisé, et le jeu de basse de Bruno Hovart, sans médiator, façon contrebasse, très organique, donc très Soul. Parfait.
Pour ce concert, qui était le dernier de l'année nous ont ils dit, ils étaient augmentés de Julien Masson, guitariste des Buttshakers, autre groupe Soul de Lyon, (mais officiant plus dans un registre nerveux que Motown). Bonne addition, puisque que les deux guitaristes (lui et mister Day) se renvoyaient les solos, tandis que la fuzz de Butt mettait un piment "garage" à l'ensemble.
D'ailleurs, le théâtre a par moment tremblé sur ses bases lorsque certains titres particulièrement volumineux (en terme de puissance et de décibels) ont été délivrés. Waouh !

Mais ne nous y trompons pas, la Soul de Mister Day est avant tout une Soul d'émotions, de finesse (pas mal de ballades exquises), et je n'ai pour ma part pas pu m'empêcher de penser au maître moderne en la matière (Soul blanche) : mister Paul Weller himself !
Oui, vous avez bien lu : on a un Paul Weller français !
D'autres noms me sont aussi venus à l'esprit ce soir là : Laurent Bauer et ses Bogeymen, et les Jaybirds autrichiens, autre combo dont on a déjà eu l'occasion de parler sur ce blog, et dont le dernier album en date est exactement dans la même veine.
Celui de Mister Day est disponible en CD et en Vinyl (double lp particulièrement soigné au niveau présentation et contenu) et vous auriez bien tort de ne pas sauter dessus. C'est une pure merveille.

Le public charmé a demandé deux rappels, debout, et le groupe a été applaudi sur son stand de vente à l'accueil du théâtre. Incroyable.

Oubliez Ben l'oncle soul, votez Mister Day, et sauvez votre âme !
"Forget Ben l'oncle Soul, vote Mister Day, and save your soul !"

Mister Day on Myspace
(Où l'on remarquera que la version instrumentale de leur dernier single "Soul for food" a été utilisée pour la publicité d'une grande marque de Café.)

Get your point over (on Deezer)

Album Mister Day, "Small fry" :
(Favorites/Discograph/Groove attack 2010),
> disponible via leur Myspace, à la Fnac, sur Cdandlp.com...

7 déc. 2010

Keep walkin on

Ted Taylor
Keep walkin on
Charly CRB 1011
1980

Ted Taylor, comme beaucoup d'artistes 60's avant lui a apporté sa contribution à l'histoire du Disco, et il n'a pas plus marqué les esprits que cela. Mais ce style n'était pas fait pour lui et c'est évidemment dans sa période la plus glorieuse où il a marié Gospel, Doowop et des racines de Blues qu'il a réalisé un mélange complètement personnel.
Il possède une voix unique assez aigüe, qui pourrait même parfois être confondue avec une voix féminine, mais son style de Soul/R&B est magnifique et fait de cette compilation un must have.

Ses tout premiers enregistrements sont disponibles sur le 6 premiers titres de la face A de ce lp et ont été effectué pour le label Ebb* de Los Angeles en 1958.
La superbe guitare que vous entendez est l'oeuvre de Wiley Terry. Elle accompagne parfaitement la voix haut perchée de Ted.

Les deux derniers morceaux datent de la fin des années 60 lorsqu'il a signé avec le label de Stan Lewis "Ronn Records", basé à Newport, un temps l'unique et dernier refuge de beaucoup d'artistes Blues R&B ou gospel.

La face B propose quant à elle des enregistrements réalisés pour Ronn de 1967 à 1972, que ce soit au Muscle Shoals ou à Los Angeles, où Ted a vécut durant presque 20 ans.

La voix et le talent uniques de Ted taylor méritaient d'être reconnus pour la qualité qu'ils desservent dans l'univers de la Soul; et c'est ce à quoi s'était engagée cette compilation bienvenue en 1980.

Merci à Charly Records, Cliff White et à Nick Kimberley dont les quelques infos ci-dessus ont été traduites/adaptées d'après ses notes de pochette. Et Merci à Alexandre Hugonnet, pour la découverte et le prêt du disque.

Track listing :
A) Everywhere I Go/Days Are Dark/Strange Things Happening/(Hold On) I Got The Chills/If I Don't See You Again/Keep Walking On/Miss You So/It's Too Late
B) She's Got A Munchy Tunchy/Bread Box Of Love/How's Your Love Life Baby/Only The Lonely Knows/Don't Be Slapping My Hand Buddy/Houston Town/I Need Your Love So Bad/Keep What You Get (And Like It)


(*) So many releases on the Los Angeles Ebb Records are essential to your collection. (...)
Ebb was founded by Lee Rupes (Art Rupes (owner of Specialty Records) ex wife), it operated for a mere 3 years but in that time recorded a stunning selection of doowop and rock n' roll which can be heard on the Ebb Records Story released by Ace Records. "(tiré de Soulgeneration)


Miss you so






Les éléments discographiques et bibliographiques à consulter sur le net à propos de Ted Taylor :

> Les pages consacrées au label Charly sur Bsnpubs.com
> Les rééditions CD de Ted Taylor sur Ace Records
Et :
http://www.soulwalking.co.uk
http://www.soulcellar.co.uk/
http://www.soulfulkindamusic.net
Plus : écoutez l'excellent "Going in the hole" sur le très bon B side blog

6 déc. 2010

Rare books to sell

On Ebay this week, mint state :

Magic land : a guide to South american beat, psychedelic and Pogressive rock 1966-1977, vol.1 : Argentina, Uruguay
1998


Thirteen Floor Elevator : The complete reference file 1965-69,
Lysergia 2002
Good bidings !