24 avr. 2025

Jazz à Roanne : maintenant, ou jamais...

On a parlé récemment sur les réseaux de la part active qu’à repris la programmation culturelle associative locale à Roanne depuis un an. Il fut en effet un temps pas si lointain (encore en 2023), où l’on devait presque se contenter des Mardis du Grand Marais à Riorges pour espérer voir des groupes dignes d’intérêt, au delà de quelques programmations obscures et amatrices de ci de là, dans des lieux ou fêtes privés. (Concernant tout du moins le Rock).

Depuis 2024 donc, au moins trois lieux se partagent, pour le meilleur, les mélopées et décibels, voire plus si affinité. Ces lieux ont pour noms : 

Le Local : club de biker, au Coteau, en bord de Loire, côté gauche après le pont. Programmation les vendredis soirs punk rock, Trash, blues rock et garage. Déconseillé aux âmes ou oreilles sensibles. La Halle Hybride : juste après le Local. Tiers lieu se cherchant encore un peu, mais très sympathique et cosi, proposant soirées DJ, musiques de tous poils, spectacles d’humour ou théâtre d’impro. Top. L’Eclipse : bar à côté du cinéma le Grand Palais, sur la grande esplanade, avec une programmation régulière et plutôt axée Blues, Pop Rock garage et punk. Souvent gratuit et chaude ambiance. Mais au-delà de ces trois lieux « centraux » désormais, restent des festivals ou programmations dans d’autres endroits, par des associations qui ne sont pas nées de la dernière pluie et réservant là aussi bien des surprises. Telles celles de Papillon bleu (au TMR la plupart du temps), de ACMM avec son festival Blues à la salle Fontalon depuis une poignée d’années, et de Canal Jazz, dont on a pu goûter une édition « nouvelle forme » particulièrement alléchante la semaine du 12 avril. Ayant assisté avec grand plaisir à la soirée de clôture ayant eu lieu au Diapason samedi 12, un retour semblait important à écrire. 

Le Diapason n’est pas un lieu très connu des roannais. Excentré en haut du faubourg Clermont, il est davantage utilisé par les associations locales socio culturelles et le centre social, pour l’accueil et l’aide aux devoirs en soirée ou l’utilisation d’un mini studio d’enregistrement. Tandis qu’une vingtaine de groupes locaux utilisent les locaux de répétition le jouxtant. Ceci explique peut-être en partie le peu de monde (80 personnes environ) lors de cette soirée mettant deux formations de haute qualité Jazz en lumière : Pierre Tereygeol et Guillaume Latil, ainsi que Le Magic Malik Jazz Association

Le premier est un guitariste plutôt classique, portant haut sa guitare, et sortant avec une grande dextérité des sonorités cristallines. Il accompagne son jeu d’une voix souvent haute, étonnante, pour un répertoire riche et déroutant, un peu improvisé ce soir-là, car accompagné du violoncelliste Guillaume Latil, avec lequel il ne partage pas spécifiquement de discographie. Un moment d’une grande finesse et d’une grande poésié, envoûtant. 



En seconde partie : Magik Malik Jazz Association, ou comment découvrir le répertoire Hard Bop et Free des années soixante, par le biais de ses plus grands compositeurs (Archie Sepp, Wayne Shorter, Gordon Jenkins, John Coltrane, Eric Dolpy…) et avec la classe et le jeu improbablement perché de Magic Malik. Ce flûtiste ayant déjà des dizaines de disques à son actif et une carrière longue de 36 ans, débutée avec le groupe Human Spirit, a démontré son amour du jazz et de la flûte, car en le domaine, peu doivent avoir atteint ce niveau.



Technicité irréprochable, jeu habité époustouflant, (l’artiste s’offre même le luxe de chanter en même temps dans son instrument !), chaleur et passion, et un groupe piano, batterie, basse, trompette, au top. Leur second disque sous ce nom s’appelle « (le baiser salé) Live » et date de 2024. Largement recommandé bien évidemment. 

Si l’association Canal Jazz a le mérite d’avoir organisé ce festival « Jazz en avril » avec des têtes d’affiche pour les deux soirées du weekend, en plus de soirées bars dans la semaine, dont une à l’Eclipse avec le trio UVF (François Forestier, Raphaël Vallade, et Yannick Urbani), il est clair que ce genre d’événement et d’affiche reste à défendre, tant le Jazz n’est pas une musique très connue ni bien comprise sous nos latitudes. L’envie et la passion portent néanmoins l’association, qui gagne de nouveaux adhérents, et il est fort à parier qu’avec un réseau de diffusion augmenté en communication et un peu plus de bouche à oreille, elle gagnera en notoriété. C’est tout ce qu’on lui souhaite. 

Toutes photos, sons et vidéos : CC Hectorvadair/Action-time, et les auteurs, compositeurs et interprètes bien évidemment des morceaux.

31 oct. 2024

Seb and the Rhââ dix, 1977

J'ai du découvrir l'existence de cet iconoclaste Lyonnais seulement fin 2022 à l'occasion d'une info d'un concert où il se produisait sur Lyon avec d'autres "punks" du coin que je suivais, genre Horsebites ou quelque chose comme ça. Et j'ai gratté pour en savoir plus, atterrissant sur son Bandcamp et réalisant qu'il y avait déjà du "passif" depuis 2011. Dur...
 
Bref, pour faire rapide, disons que cet album est le troisième de cette formation où Seb officie de toute façon en Self Made Man, accompagné ici tout de même d'une batterie, d'un saxophone à l'occasion d'un morceau tirant légèrement vers le Free Jazz, et surtout les voix d'invités prestigieux.
Seb Radix écrit de bons textes, balance de la bonne guitare cool ou bien électrisée, une bonne basse vrombissante à l'occasion (surtout sur la face A), et lorsqu'il ne tape pas à la machine à écrire en expliquant pourquoi il chante en français à ses auditeurs, il vocalise plutôt bien, sur des textes à l'humour potache non dénué de poésie, faisant parfois référence à un autre trublion (des années cinquante) : Boris Vian. D'ailleurs, c'est peut-être pour cela que dans "Cactus fleuri" (quel titre vianesque), il parle des Andes !? Bref, en nous cueillant dès l'ouverture de l'album (et du lp en l'occurrence, à la production nickelle, chaude et pêchue, oeuvre de Bruno Germain, studio de St Maximin (38)), avec un bon morceau Punk Pop, chanté par Andy Kerr, (No Means No), il gagne le combat, enchaînant avec une petite pop song rapide et pleine de fraîcheur : la mémoire sélective", en français. Les trois autres morceaux finissent de nous emballer, interlude sonores et instrumentaux compris. Oui, les textes et la poésie de Seb rappellent Boris Vian, et de manière plus contemporaine : le montbrisonnais Michael Furnon ("Voyage"). Ashtray ramène du Punk façon Père Ubu ou Wedding Present, avec ce tempo et ce son bien gonzo, et cette voix de Mike Watt pouvant un peu rappeler celle de David Gedge.
La face B débute (après la machine à écrire) sur un bon Indie 90's : People, façon, là encore, Wedding Present, chanté par John No, tube qu'on se repassera encore et encore. Guitare électro acoustique, sifflet, et déclaration poétique bucolique suivent et enchainent avec un "M&M s & MST bien Métal urbain meets Marie et les garçons avant que la seconde face ne se termine par trois titres en français, parfois saturés d'électricité, et une petite blagounette sonore en Lock Groove.

Que dire, si ce n'est que
1977 est le genre de disque qu'il faut avoir dans sa discothèque Rock !? C'est bon et intelligent, et en plus, tout y est soigné, pochette intérieure et extérieure comprises.
Rien à jeter !
 
 
Seb and the Rhââ dix : 1977 (Musique rasoire 2023)

11 août 2024

#2 : REM Murmur, 1983

 


 
Je ne sais plus comment j'ai écouté pour la première fois ce groupe d'Athens, Georgie USA, mais sans doute aucun dans la chambre de mon frère ainé, qui lisait les fanzines Rock qu'il fallait en ce début des années 80, en plus de la presse spécialisée. Toujours est-il que le combo de Michael Stipes n'était pas encore le groupe bankable et populaire qu'il est devenu après son passage à Nulle part ailleurs et le titre "Losing my ..." tiré de son septième album "Out of Time" de 1991 passant à fond sur les radios. Avec "Murmure", vers 1984, puis le mini lp précédent Chronic Town et sa splendide pochette à la gargouille (acquis quelques mois après en EO avec son label reproduisant la pochette - un graal), la claque a été grosse, et les titres mélodieux de la plupart des albums suivant durant dix ans se sont insérés profondément dans les oreilles des suiveurs. D'ailleurs, partageant ce coup de coeur avec un copain guitariste rencontré en 1989, c'est ce qui nous a fait choisir le nom de notre groupe : West of the Fields. Ah oui, j'ai une autre histoire assez bizarre concernant le groupe aussi. C'était en 1987, je passais cet été là à Saint Gervais la partie spécialisation "Moyenne montagne" de mon BAFA, et nous avions passé, notre guide, les autres stagiaires et moi, la journée à grimper au dessus d'un glacier pour une rando, crampons aux pieds (c'était avant que la mer de glace ne fonde complètement). Or, en soirée, amorçant notre descente vers les paturages, nous avions prévu de dormir dans un refuge. En arrivant vers la cabane, une radio était allumée, et la chanson "It's the End of the World" du groupe passait. Un truc de dingue, qui m'a marqué. J'ai toujours le 45 tours de ce super titre.
...Il y aurait d'autres anecdotes, mais c'est déjà tout une histoire.
Quant aux REM, ils sont devenus des stars.
 
 

#1 Stray cats : Gonna Ball, 1981

Repost de petites chroniques autobiographiques originellement publiées sur mon compte Facebook en 2024, à l'invitation de Phil Sharks s'étant lui-même prêté à l'exercice. Une sélection basée sur des disques ayant jalonnés une partie de ma vie, et me définissant donc quelque peu. Decouvertes adolescentes, grands classiques, trucs spécialisés moins connus...j'ai essayé d'être le plus personnel, en évitant si possible trop de redite avec mon ami roanno-stephanois, avec lequel je partage pas mal de goûts. Enjoy ! 

Ps : Une page spécifique a été créée sur mon blog, permettant de rediriger éventuellement les âmes perdues aterrissant ici par hasard. 

#1 : Stray Cats Gonna Ball, 1981 (et 1er lp, même année)



J'ai été ouvert à ce groupe de Rockabilly l'année de la sortie de cet album, ou peut-être un an après, et j'ai reçu une grosse claque.

Mes souvenirs sont un peu flous, nous étions en train d'emménager notre maison toute neuve à Riorges ma famille et moi et je peux imaginer que ce second album "anglais" (le groupe est Americain mais a vu ses deux premiers opus enregistrés en Albion la même année) a été acheté avant le premier album, acquis dans un second temps dans la boutique France loisir de Roanne qui le proposait. Ces deux lps ont été cela dit usés jusqu'à la corde ; j'ai acheté plein de posters du groupe qui ont orné ma chambre d'ado, et le groupe m'a introduit au Rockabilly et entre autre à Eddie Cochran, voix royale pour tout le Rock'n'roll fifties. Je ne les ai jamais vu en concert, mais peut-être est-ce encore possible !? Même si ce second à un je ne sais quoi de saveur mélodique et dynamique supplémentaire, tandis que le précédent est plus roots et wild, ces deux albums sont des Must have.

Concernant le premier, il est à noter aussi que c'est l'un des rares groupes de cette période années quatre-vingt, surtout pour un trio de ce style, où l'on voit les membres poser dans un vrai garage. Une pochette à la photographie et au style incroyables, qui m'a fascinée, ouvrant sans doute la voie à tout le reste ensuite.

Autre anecdote : à l'époque de cette première passion musicale, on trouvait le logo du trio un peu de partout sur les revues, et si j'avais opté pour unn tatouage, qui commencait tout juste à devenir à la mode, j'aurais opté pour ce chat de gouttière à la banane.

*Ah oui, une dernière chose : ma copie du premier album possède un "label", c'est à dire le rond central du disque, au papier bouffant, ce qui m'a toujours étonné. Une erreur de fabrication ? une idée géniale ? Cette pin up blonde en robe fifties assise par terre en était que plus afriolante. (La photo dessous ne montre pas cet effet, car prise sur Discogs).



 


5 mai 2024

What's Up s'envole à Mably !

Hier au soir avait lieu un évènement à la salle Pierre Hénon de Mably, ex "boulodrome des Arct", qui a déjà vu passer un certain nombre de concerts rock et Reggae depuis le début des années 80. Événement parce qu'il s'agissait de la soirée gratuite "d'inauguration " d'une nouvelle structure de production roannaise : WhatsUp. Créée par Vincent Papon Libéral, je ne reviendrai pas dessus, car le Pays roannais lui a consacré le 02 mai un article. Si on applaudira des deux mains cette initiative associative, permettant de faire bouger les lignes roannaise Rock, dont on connait le besoin criant, je m'attarderai plutôt sur le déroulé de la soirée, en délivrant ici le plus humblement possible mon ressenti en tant que spectateur.


Arrivé vers 20h30, je n'ai pu qu'entendre les dernières (belles) notes de Lucy, chanteuse compositrice guitariste, gagnante en 2023 du tremplin Roanne jeunes talents, catégorie chant 16-25 ans, qui ouvrait la soirée, à 20h donc. Son set acoustique s'est conclu par un texte revendicatif sur la condition féminine, qui a donné le ton de la soirée : engagée ! 

David "blues" Thomas, dans sa formule solo bien rodée depuis une dizaine d'années maintenant, sous l'appellation Juke Joint Man, a délivré un set acoustique blues des plus réussi. Seul au chant, à l'harmonica, à la guitare et aux pédales (caisse en bois et tambourin) il revisite le Blues Folk du Delta, avec un répertoire de spécialiste assez rare, et très bien interprété à la guitare Dobro (ou pas d'ailleurs) et au Bottleneck. L'occasion aussi de versions géniales de classiques tels Voodoo Child, ou Highway To Hell, en acoustique, si "Roots" qu'on en frémit de plaisir. 


A suivi le trio ICE Room, que je ne me souvenais pas avoir encore vu en live. Si le groupe, décrit comme "Punk Grunge" a apparemment débuté en 2014, et bien qu'ils aient bénéficié du dispositif Zikonord local en 2016, leur formule semble avoir vraiment percuté le public roannais depuis 2022 et la parution de leur premier ep (ci à droite). J'ai apprécié le son de guitare de Jérémy, le chanteur, et ses mélodies puissantes, mais ai été dérangé par un son plutôt mal réglé à mon goût de la batterie, et un manque de fluidité, tout comme un chant en français assez peu compréhensible. Légère déception. Il m'a semblé aussi qu'un deuxième guitariste apporterait sans doute beaucoup à la formation. Sans doute leur deuxcième Ep à paraitre le 17 mai fera mentir cette appréciation d'un soir.

21 grammes de Saint-Etienne a ensuite enflammé la salle, avec un punk rock très mélodieux chanté en français, cette fois avec un son très bien réglé, et deux guitares tonitruantes. La petite ressemblance entre le chanteur et Manu Chao n'était pas pour me déplaire, vu l'engagement alternatif et festif de ce dernier. Mention spéciale au batteur et au bassiste, très bons aussi. Un groupe carré, ne se prenant néanmoins pas la tête. Les stéphanois on fait carton plein sans jouer à domicile.

   

Ketane était la tête d'affiche de la soirée (et partie intégrante à l'origine de l'association) et pour ne les avoir encore jamais vu (oui, je sais...) malgré leurs plus de dix ans de carrière au compteur, j'ai assez vite compris mon erreur.
"Chanter l'amour la joie la liberté", tel qu'écrit dans le flyer et l'article de la soirée m'évoquait d'avantage un feu de camp de colonie qu'un concert Rock, mais je dois avouer que Kevin, le chanteur, petit bonhomme hirsute barbu, dégage avec sa guitare et sa voix presqu'enfantine un tel mix de naïveté et d'assurance à la fois que cela en est déstabilisant et...charmant, pour ne pas dire bluffant. Textes engagés hyper positifs, reprises de classiques folk variétés français inattendus "Sur la colline" de Joe Dassin, la chanson de Mandrin (sauf erreur)...un style se référant implicitement à des groupes tels Kyo ou Matmatah. Le tout boosté par un son puissant mais bien réglé laissant entendre les textes. On aurait aimé néanmoins une guitare solo un peu plus présente dans les enceintes. Une set agréable et maîtrisé.

 

 

 

La soirée se clôturait avec des mix assurés par le trio CtKC.
Une première plutôt réussie, avec une salle en version debout quasi comble au plus fort de la soirée. Espérons que cela augure de beaux lendemains pour la scène roannaise, décidément en verve lorsqu'on lui en donne les moyens. 

 

Contact WhatsUp Booking :

Kevin at whatsupbooking.com 

Production : vincent@whatsupbooking.com 

Toutes photos : © Rockaroanne/Action-time

26 avr. 2024

Ich Libido : "on va pas y passer la nuit ! "

C'étaient les années quatre-vingt.

C'était le Rock francais, alternatif, certes, mais pas que. Les lecteurs de fanzines de type Nineteen, Going Loco ou Tant qu'il y aura du rock découvraient plein de combos sympas à l'époque, et les labels nous proposaient aussi de bien belles gallettes, qu'il fallait commander sur les listes VPC (vente par correspondance) ou récupérer chez son disquaire préféré. (Il y en avait plein). Il y a avait même des chaines TV pour faire jouer ces groupes. (Bon, ok, quand on y pense, certaines comme CultureBox assume encore un peu ce genre de médiation de nos jours.)

On était en 1985, et ce groupe stéphanois produisait son premier et unique album, après un 45 tours. Un bon mix de chanson francaise rock avec un zest de Rocakabilly dans les guitares. 

Je me souvenais bien de la pochette, et aussi beaucoup de leur single "Dans ma Ford intérieur" (beau jeu de mot), passé et repassé sur la très bonne compilation double du label Reflexes qui les avait produit alors (où l'on trouvait entre autre les Désaxés). Cela dit, le titre phare de ce lp est surtout, pour moi "Déjà deux heures du soir", même si toute le mini album vaut le coup.

L'anecdote de cette numérisation tient à peu de chose (il y avait longtemps que je ne m'étais fendu d'aucun post de ce type sur le blog) : un lecteur sympa vient me trouver à la médiathèque où je travaille, car on a proposé, mes collègues et moi, quelques années en arrière, un atelier "numérisation de vinyle", qui n'est cela dit plus d'actualité. S'engage une discussion sur le pourquoi du comment"... et de parler alors des Ich Libido, et des Endimanchés. Ni une ni deux : je regarde vite fait sur la web ce qui est disponible : rien ; ou pas grand chose (trois titres postés sur Youtube il y a cinq ans.)
"Bon, allez, on va s'y coller" ;-)

ICH LIBIDO, c’est un peu le groupe phare de Saint-Étienne. Ils existent depuis un peu plus d’un an, ils ont, entre autres, joué aux Nuits Bleues en octobre 82. Formation classique : basse / batterie / guitare / saxo et bientôt un deuxième saxo. Ils tournent pas mal et surtout, ils ont un moral d’acier, ce qui a l’air d’être vital dans cette ville. Ils sont en train de préparer une vidéo et envisagent plus que sérieusement l’autoproduction, c’est du rock’n’roll (mais pas du rockabilly). Un rock évolué 80’s avec beaucoup d’énergie, des textes humoristiques et deux supers morceaux : “La fiancée du Pirate” et “Ford intérieure”.
A voir absolument sur scène.
ICH LIBIDO, c’est un peu le groupe phare de Saint-Étienne. Ils existent depuis un peu plus d’un an, ils ont, entre autres, joué aux Nuits Bleues en octobre 82. Formation classique : basse / batterie / guitare / saxo et bientôt un deuxième saxo. Ils tournent pas mal et surtout, ils ont un moral d’acier, ce qui a l’air d’être vital dans cette ville. Ils sont en train de préparer une vidéo et envisagent plus que sérieusement l’autoproduction, c’est du rock’n’roll (mais pas du rockabilly). Un rock évolué 80’s avec beaucoup d’énergie, des textes humoristiques et deux supers morceaux : “La fiancée du Pirate” et “Ford intérieure”.
A voir absolument sur scène.

"ICH LIBIDO, c’est un peu le groupe phare de Saint-Étienne. Ils existent depuis un peu plus d’un an, ils ont, entre autres, joué aux Nuits Bleues en octobre 82. Formation classique : basse / batterie / guitare / saxo et bientôt un deuxième saxo. Ils tournent pas mal et surtout, ils ont un moral d’acier, ce qui a l’air d’être vital dans cette ville. Ils sont en train de préparer une vidéo et envisagent plus que sérieusement l’autoproduction, c’est du rock’n’roll (mais pas du rockabilly). Un rock évolué 80’s avec beaucoup d’énergie, des textes humoristiques et deux supers morceaux : “La fiancée du Pirate” et “Ford intérieure”.
A voir absolument sur scène
."
Texte issu de la revue Rock et BD (1983), et retranscrite sur l'excellent site de la radio rock SWK. (Merci à eux, car je n'ai pas été voir si j'avais ce numéro de la revue).
https://radio-swk-archives.net/saint-etienne-dans-rock-bd-1983/