The tree is the one who stopped Keith Richards back in 2006, but you understood.
But who can really stop this man ?
Life (Keith Richards/James Fox, Robert Laffon, Nov 2010) is a very enjoyable book, even if a little melancholic on the end.
Guess what : I love this man.
Life est un super bouquin.
Le début en flash back sur les années 70 (1975 précisément afin de conter l'épisode d'une pause au 4Dice, une gargotte aux USA où les Stones ont eu un peu maille à partir avec la justice américaine) dure un peu, et ces 20 premières pages de prologue paraissent interminables à qui veut tout de suite en savoir plus sur LE guitariste rebelle du plus fameux groupe rock du monde.
Mais finalement le premier chapitre s'offre à nous et les choses sérieuses commencent.
Vous saurez tout : tout ce qui a fait des Rolling stones le groupe unique qu'il est, grâce aux nombreux témoignages de son guitariste co-créateur, ainsi que de ceux d'autres personnages clefs. Et cet aspect est très intéressant pour avoir des points de vue réellement objectifs. Vous saurez aussi tout sur la guitare et le jeu si particulier de l'homme. Keith Richards parle en effet de ses plans grattes, et de son jeu en open tuning à cinq cordes. Amateurs... à vos marques ! Mais aussi tout de l'amoureux du Blues, de nombreuses et variées références musicales émaillant son ouvrage.
Ce qui surprend le plus, c'est la manière très personnelle et intime que Keith Richards a de présenter les évènements de sa vie. On est étonné de la vision très réaliste, à la fois presque nostalgique mais aussi responsable, qu'il a de parler de son addiction à la (aux) drogues. Sa vie familiale est aussi richement abordée, sans chi chi, et autant Richards peut avoir des mots très gentils pour certaines personnes qu'il aime, autant il peut s'avérer très dur avec d'autres (et ce sont parfois les mêmes).
Mais les nombreuses aventures qui ont rythmé sa vie, pas encore finie, (et beaucoup s'en étonneront vu le régime), expliquent le caractère du personnage.
Keith Richards est à ce sujet sans doute anglais de naissance, mais il ne fait aucun doute, et il l'admet lui-même lors de sa découverte de la Jamaïque et de ses potes musiciens les Wingless angels, qu'il a du sang des îles dans les veines. D'ailleurs son physique parle pour lui tout comme celui de ses premiers enfants Angela (Angie) et Marlon, plutôt typés.
Pas un Cherokee, comme beaucoup de métis américains ont pu l'être, mais plutôt caraïbéen ? ...allez savoir !?...
Et ces supposées origines qu'il revendique par son côté non conformiste et même rebelle, il les a peut-être un peu retrouvées en habitant un certain temps dans les Caraïbes (Parrot Cay entre autre), et en jouant dans le film : "Pirate des Caraïbes" 3 et 4, en vieux briscard des îles qu'il est. C'est ce qui transpire en tous cas en le lisant et en le regardant.
Sa relation d'amitié vieille et compliquée avec Mick jagger est aussi bien évidemment abordée longuement, à plusieurs reprises, (tout comme celle avec Charlie Watts, le batteur, celle là indéfectible); mais ce qui fait de "Life" un vrai gâteau de lecture, pour ceux en tous cas qui n'avaient pas encore fait plus ample connaissance avec le personnage; c'est toutes ses expériences personnelles, que ce soient ses travaux avec les nombreux musiciens avec lesquels il a collaboré au fil du temps, ses relations amicales avec certains grands noms, (dont Graham Parson, son plus grand ami, décédé trop jeune), et enfin son travail avec Chuck berry et le film "Hail hail rock'nroll" sur lequel il revient un moment. (Un grande satisfaction et une grande déception en même temps pour lui.)
Le livre se termine avec les épisodes de son accident d'hémorragie cérébrale en 2006 en Jamaïque, et la mort de sa mère, Doris, qui semblent mettre un frein définitif à cette déjà longue carrière... De toutes façons, les réunions des frères ennemis Jagger-Richards se sont faites de plus en plus espacées ces dernières années.
Mais on s'est peu à peu habitué à la voix éraillée et quelque peu hésitante du guitariste compositeur, de plus en plus présente sur leurs disques. (Aaah les titres : " This place is empty" et "Infamy" sur Bigger bang", le dernier album en date des Stones paru en 2005).
De son propre aveu, l'auteur ne comptait de toutes façons s'arrêter que lorsqu 'il tomberait.. ce qui est un peu arrivé tout de même à ce moment là.
La famille semble donc prendre (enfin ! serait-on tenté de dire) le dessus, pour un repos bien mérité... et le dernier projet (conséquent) de notre bien aimé rebelle a donc consisté en ce livre fleuve, au milieu de diverses participations à de nombreux disques, dont ce duo avec son idole Jerry Lee Lewis en 2006.
Et même si on ne serait pas surpris de le revoir sur autre chose d'ici quelques mois... cela ferait une belle fin de carrière tout de même.
Long live Rock'n"roll !
Le site officiel de Keith Richards
Look at that fool (duet with Jerry Lee Lewis, 2006)
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