45 t original
(http://www.45cat.com/record/453348)
Dans la série des titres qui ont inspirés mais qui n'ont pas (toujours) été crédités : Black night.
Popularisé en 1950 par Charles Brown sur une création de Jessie Mae Robinson, "Black night" a ensuite connu d'autres version blues, aux tempos toujours plutôt lents (Bobby Blue Bland, Muddy Waters, Buddy Guy, Blues project, voire Holly Golightly plus près de nous...)
Ecouter Black night (1950)
"Nobody cares about me I ain't even got a friend Baby's gone and left me When will my troubles end ?
Black night is falling Oh how I hate to be alone I keep crying for my baby But now another day is gone" (...)
Black night par Charles Brown a aussi connu quelques versions revisitées, dont une avec le grand guitariste Shuggie Otis entre 1973 et 1977 (cf compilation "in-session-information").
C'est celle-ci que vous propose en 1ere vidéo.
Voir un aperçu des différentes reprises (liste non exhaustive), sur : secondhandsongs.com
Cependant ce classique a aussi connu quelque version accélérée, entre autre par le Grand Arthur Alexander.
- Ecouter "Black night" d'Arthur Alexander (1964)
http://ronniebird.toochattoo.com
Il n'est donc pas étonnant d'entendre ce titre en français, la même année, avec le tempo d'Arthur Alexander, mais sous un crédit complètement différent. Il s'agit du ep de Ronnie Bird "L'amour nous rend fou", avec le titre "Tout seul" (460889, 1964) :
Si l'on veut bien admettre que l'adaptation en français nécessite un crédit pour les paroles, il est plus difficile d'admettre que Mickey Baker, guitariste de Ronnie ai squeezé ainsi le nom de JM Robinson, surtout lorsque l'on rélève la similitude des textes des deux chansons.
- Comparez, et vous me direz vos impressions.
C'est pourtant flagrant. Il n'est jamais listé sur les reprises du titre. (...)
Les nuits underground "Rock" clôturaient ce festival se déroulant à nouveau dans le cadre très sympathique de la cour du palais des rois de Majorque, après les nuits électro et dub.
Si l'on peut apprécier le cadre patrimonial exceptionnel, on sera plus critique vis à vis de l'organisation, qui ayant annoncé une ouverture des portes à 20 h 30 nous a fait poireauter dehors une demi heure avant d'ouvrir l'accès à la billetterie. Cela peut sembler correct, mais lorsque l'on est venu en avance (plus d'une heure) car sans billets et que l'appel téléphonique quelques heures plus tôt avait confirmé l'horaire, ça passe moins bien (...)
La scène rock était à droite en entrant, laissant sur la gauche la scène Jazz/musiques du monde aux places assises.
En ouverture, un duo : Creatures of kontrast, connexion Londres-Perpignan, pour un délire fuzzien et crié plus que chanté, par une midinette pleine de charme, portant guitare carrée à la Bo Diddley.
Il semblerait que le batteur ait été un tout nouveau, car ce jeune barbu au look marin n'avait que quelques répètes au compteur avec son alter ego féminin. Et cela s'est quelque peu ressenti.
Manque de confiance.. hésitations, ...cela n'a pas empêché la foule sympa d'accueillir ces créatures avec en enthousiasme courtois. Le son ? : un mix bien punk et low-fi entre Gories, Jesus & Mary chain... même si un peu trop amateur ce coup là.
A suivre sur disque, certainement.
> Leur Myspace : http://www.myspace.com/creaturesofkontrast
Après un rapide changement de plateau, les Hushpuppies, que l'on aime bien à Action-time, et depuis longtemps* se sont fait un peu attendre pour leur avant dernier concert de tournée.. mais bon, rien de bien grave, on aime attendre ce qui est bon.
Dés le premier morceau, le combo à la reconnaissance internationale méritée s'est emparé du public, pour ne plus le lâcher.
Olivier, le chanteur, possède un charisme et un talent incomparable, autant dans la voix que le jeu de scène, et il s'est fait fort de séduire l'ensemble des rangs en moins de deux.
Le reste du groupe assure très professionnellement, balançant bons morceaux un peu electro façon New order, (voire Joy division), tirés du dernier album "Bipolar drift", et tubes des deux précédents.
Le bassiste, (nouveau depuis le dernier album), est loin de dénoter dans ce rôle de revival 80's.
On regrettera juste que ce dernier album n'ait pas bénéficié de la même mise en avant que les précédents, faisant que celui-ci est un peu passé inaperçu dans les bacs. (Voir l''explication sur Indiepoporock)
S'il s'avère ceci dit assez différent et beaucoup plus teinté de sonorités et ambiances new wave, il reste néanmoins très agréable à l'écoute et mérite votre attention.
> Voir la suite des très honorables clichés de Laureline, (une de mes deux pitchounes), sur l'"album Picasa de la soirée. Dire que mes deux petites blondes, placées contre la scène, ont eu droit à une caresse d'Olivier. Elles ne s'en sont pas remises (!...)
"Naked blues", super blues torride
En clôture : The legendary Tiger man, one man show qui a pas mal fait parlé de lui dans les revues spécialisés ces cinq dernières années.
Un passage donc attendu pour ce portugais de Coïmbra. (Paulo Furtado)
Asia et Tiger man : "life ain't enough" ...
...S'il a malheureusement été tributaire d'une pédale d'effets récalcitrante qui a stoppé son set à plusieurs reprises, le guitariste chanteur/batteur a tout de même installé une superbe ambiance blues punk très personnelle. En plus de standards revisités ("20 flight rock" de Cochran, "She said" d'Asil Hadkins...), les blues folk rugueux et très électrifiés qu'il agrémente de vocaux avec effets et d'un beat puissant de grosse caisse ont remporté les applaudissements du public, chauffé à blanc.