6 sept. 2010

Le Vampire de Brighton Pear : a Cinelux rarity

J'ai déjà eu l'occasion de parler de ce disque ultra collector, autant dans sa forme que sur le fond, dans une note d'un précédent blog, que vous pouvez lire ici.

Il s'agit du Ep de Lord Diabolik édité à 100 exemplaires que notre ami Franck a édité en son temps (1997 donc) sur Cinélux label avec l'aide de ses copains les Matons, pour l'aspect visuel de la chose.

Quoi qu'il en soit, j'ai retrouvé récemment dans mes archives le courrier des Matons et ce flyer, ci dessus à gauche qui annonçait la parution de cette petite pièce de vinyle pas comme les autres, puisque nous avions déjà eu l'occasion de faire connaissance à l'occasion de l'édition du split ep "Out Four contre Pickpockets", dont ils avaient déjà réalisé la pochette.

Voilà donc deux photos de l'intérieur (pochette recto verso en forme d'affiche de film/poster, la photo...) et un titre parmi les 4 , en espérant que vous apprécierez cet obscure objet de désir...

"Kissin by a vampire" :




Ookey Dookey : une brève histoire de DIG Records, Rennes (part 1)

Certains s'en souviendront et l'auront lu :
C'était fin 1990*, et le numéro 4 de Groovy eyes, le fanzine rennais garage le plus cool du moment venait de sortir. Un killer papier de 66 pages n/b au format A4 où tout, tout ce qui a fait l'intérêt de ces années 90 débutantes était déjà chroniqué. (cf la couverture plus bas)
(* Le premier n° de la nouvelle maquette de Larsen est chroniqué, ce qui permet de se faire une idée de la date de publication, inscrite nulle part. Mais Stéphane parle aussi du début des années 90 dans son édito...)
Ci-dessus, le premier logo du label.

A l'intérieur de ce numéro, un petit encart volant agrafé annonçait la sortie d'un album qui allait révolutionner les 90's mods : "Introducing the Bogeymen". (DI CD001 Bogeymen/ Introducing 1992)
Cette première référence INCROYABLE allait donner d'une certaine façon le ton du revival mod/garage français, ou en tous cas participer à sa manière au niveau européen au mouvement, oserais-je dire, car la plupart des meilleures productions des 90's ne tarderaient pas à entourer celui-ci, comme des marraines bienveillantes. (Voir les précédentes notes entièrement consacrées aux Bogeymen)

DIG records , le label, était né (donc fin 91/début 92), et il allait perdurer en sortant à son petit rythme des galettes devenues pour la plupart des références, jusqu'à la fin des années 90, où la réalité moins rigolote du capitalisme allait le rattraper et ...le couler définitivement. Mais nous y reviendrons.

Quant au fanzine Groovy eyes, je ne l'avais pas acheté lors de sa sortie, parce qu'en province, à Roanne, ce genre de papier rennais n'était pas arrivé jusque là... mais par contre, plus près, il y avait Larsen (Chambéry), et la connexion était déjà bien établit avec eux depuis 1 an, puisque leur groupe, les Slow Slushy boys jouèrent en 1992 à Roanne.

Au menu du n° 3 du fanzine Larsen tout juste sorti à ce moment là (Eté/Automne 1992) : une petite page (et une belle photo) sur les Bogeymen justement, où Benny, rédac en chef de Larsen expliquait le travail de Dig Records et la connexion Groovy eyes. Ce qui me donna envie d'en savoir plus et me motiva à monter ma propre association/label : Where The Action Is, mais c'est une autre histoire (quoi que...).

Un an plus tard se furent les Jekylls, dont le premier 45 t venait justement de paraître sur... Dig ! (DI 701 Jekylls : The good time is over/Private party 1993) qui vinrent jouer à Roanne.

C'est lors d'un de ces été (1992 ?) par hasard, dans une boutique spécialisée de disques (aujourd'hui disparue) de Perpignan, vers la gare, que je tombais rétroactivement sur l'édition du n° 4 de Groovy eyes, le fanzine, ce qui me permit aussi de prendre contact avec son rédacteur en chef : Stéphane Robert.


Nb : Cet article n'est qu'une ébauche d'un travail plus large souhaitant remettre en lumière ce label culte et la personne de Stéphane, qui malgré lui a fait rêver quelques uns d'entre nous avec son fanzine, son label et ses listes de distribution, et a d'ailleurs donné l'impulsion à pas mal d'entre nous, les auteurs de zines, créateur de labels ou de listes de vpc françaises de la fin des 90's... et je me fais un plaisir de poster très bientôt (sûrement sur une page à part du site Rockaroanne.fr, sinon sur Rate Your Music) le catalogue complet illustré du label.

Tout ça parce qu'à la date d'aujourd'hui (06 Septembre 2010), il 'y a rien sur Dig Records sur le web, (à part une ou deux notices sur les Gorgons ou les Feends) et c'est bien dommage..

A suivre donc !

Image tout en haut : le premier label Dig Records (1992-1995)

30 août 2010

Naked but class as the JAYBIRDS !

Back in 1994, when I ran the "Here" fanzine and WTAI label, I had the opportunity to interview this fantastic austrian Rnb band. Their second ep was just hot of the press at that time.
(promo photo at bottom right published originally in Here # 4, 1994)>

But just let's go a little back in time :

When the 1st lp by the austrian Jaybirds hit the market , back in 1993, they had already see the release of a superb ep, on their own label Ilsa Records, but this one was quicly out of order.
The style of the band was extremely pure and attached to the mid sixties Rnb sound as the original THEM (Van Morrison' combo) could deliver in their heydays.

This is Music maniac, the dutch label owned by Hans Kesteloo who produce the first lp in his "Teen trash" serie, devoted to europeean and american teeenage garage bands at that time.
This one was really enjoyable and a perfect introduction to all of the people who were searchnig cool and well played mod/garage sound in the 90's. Many "revival" bands at this period try to play good music also inspired byt he 60's, but rare were those who put as high the quality and sensibility as the Jaybirds did (as the What For, The Cardinals, and some others like the Kliek for instance). Actually we could find traces of them in some diverse specialised fanzines of that time... but... when a real site or real book devoted to this rich period and these numerous european bands will be written ?)

Anyway, a handfull of eps followed, many gigs too, and in 2002, the band decided to make a break.
That's only at the end of 2006 that they reformed. 2007/2008 shows them play a lot of gigs, always with the same inspiration, and they opened for the Sonics reformation in London, launching at this occasion a new single, full of Small faces perfume : "Take a chance".

Today, if you go on their Myspace page, you'll be surprised to discover their brand new album, after so many years of long playing absence.

It's called "Naked as the Jaybirds", it's on the "Time for action" label again, and you could expect a big blow in your ears.

Welcome back Jaybirds !!

Nb: this note was a bit inspired by the excellent "Psychedelic central" Jaybirds dedicated page, sot let's have an eye on this.

And go to the Myspace Jaybirds official page to hear their delicious sound and discover their actuality.

23 août 2010

Bogeymen, the singles and first album, again !

As an answer for the general demand, here it comes again the Bogeymen singles collection, plus the first album.

> Be aware : Two links.

For details see the complete previous note here.

14 août 2010

Charlie Feathers : Cherry wine

Toujours tiré du LP 12" That Rock a billy cat" de Barrelhouse (BH 014, US) de 1979, (Réédité en 1993 par Edsel, 14 titres), ce titre a aussi été repris sur le CD 28 titres "Uh huh honey" de Norton en 1993.

Si je poste un deuxième morceau de Charlie Feathers aujourd'hui, c'est que cet instrumental chaloupé m'a toujours été familier. En tant que batteur, j'ai dés la première écoute adoré ce petit roulement qui relance la rhytmique, et qui fait tout le charme du morceau.
Too much ! ... A vous de juger :

Cherry wine (Enr. : Memphis, 1968*)






(*) Source : Fan a billy page

Johnny Burnette : all by myself

Les plus curieux d'entre vous auront remarqué que "Tear it up" (Charlie Feathers/Cramps) a été composé par le célèbre trio Johnny Burnette, composé des deux frangins Johnny et Dorsey, (chant/Guitare; et contrebasse) plus Paul Burlison à la guitare.
La session originale date du 07 Mai 1956. C'est ce qui fait entre autre qu'elle sonne si fifties alors qu'elle a été enregistrée par Feathers en 1968. Vous retrouverez les références de la disco du groupe sur l'excellent "The Johnny and Dorsey Burnette discography".

...Le trio a commencé sa carrière discographique en 1956 chez Decca, et a produit une poignée de bons 45t qui n'ont rien à envier aux meilleurs enregistrements Sun.
Leur carrière n'a cependant pas dépassée le stade régional, et s'est terminée en 1957.
Johnny est décédé d'un accident de bateau en 1964, après une carrière solo. Son frère a aussi connu un petit succès au début des années 60, tandis que Burlison a refait surface comme guitariste de session chez Sun. (Tiré de Allmusic)

"All by myself", datée du 02 Juillet 1956 est tiré de leur unique album de chez Coral. C'est un bon rockab.

> Pourquoi ce choix plutôt qu'un autre ? on aurait pu remettre une énième fois leur version originale du "Train kept a rollin'" popularisé entre autres par les Yardbirds, mais j'ai préféré celui-ci, car quelques années plus tard, en 1977, Johnny Thunders et ses Heartbreakers on enregistré une chanson du même titre qui a bizarrement quelques similitudes (1977).
Voir une vidéo du titre livre sur YT.

Bien que cette dernière soit créditée à Walter Lure et Jerry Nolan, tous deux membres des Heartbreakers (source Allmusic), ont peut s'interroger un peu sur la ressemblance du titre. (...)

All by myself (1956) (Antoine Domino-Dave Bartholomew*)






(*) Voir la bio de Dave Bartholomew sur le songwritershalloffame. L'occasion de découvrir ce super site de référence sur les compositeurs.