29 sept. 2010

15 sept. 2010

Flying Buttercup Disasters : these kids are not their sons !

On discutait l'autre jour sur Action-time, dans les commentaires de la note consacrée aux Bogeymen, de la superbe voix de Laurent Bauer, leur chanteur.

Si effectivement celle-ci été particulièrement remarquable, il ne faudrait pas oublier non plus celle de Manu, le chanteur des Teen Appeal, qui en son temps (même période des années 90) a aussi fait un job pertinent, dans un registre certe plus Power pop que rhythm'n blues, mais de grande qualité néanmoins. Ce sont des voix dont on se souvient, et qui marquent par leur personnalités.

Que sont devenus les Teen appeal ?
Après le même genre de question posée dans une précédente note à propos des Jekylls, celle-ci pouvait en effet couler de source pour cet autre groupe "culte" (oserais-je dire) français.

Et bien, après quelques années d'activités, un mini album CD Fnac en 1992, un album Larsen en 1993 ("When it comes" ), un 45 t "Girl" (Pop the Balloon 1996), quelques apparitions sur des compiles (Zine Larsen n°2 1992, "The Beat or not The Beat" Wagon wheel 1994, "Pop under the surface vol.1" (...) et un petit break au milieu des années 2000(1) le duo composé par Manu (Emmanuel Bault) et le batteur Jean-Luc Treillard a trouvé deux autres gaillards pour les rejoindre à la seconde guitare et à la basse, et remettre le couvert.
Le nouveau combo se prénomme : Flying Buttercup Disaster.

L'idée originale de la formation : simplement reprendre à leur sauce des morceaux connus ou moins connus du répertoire pop rock universel, histoire de se faire plaisir et de nous faire plaisir.
Résultat plutôt concluant, comme on a pu le constater sur le très agréable mini CD 4 titres que le groupe propose sous format CD(R) avec jaquette depuis ce début d'année 2010*, mais aussi en live puisque Manu et sa bande sont venus nous rendre une petite visite de courtoisie à l'occasion d'un anniversaire au dessus de Roanne, dans la montagne bourbonnaise, ce Samedi 14 Août.

Manu et les Teen Appeal, c'est une histoire de quinze ans par chez nous, comme on dit, puisque son premier groupe a déjà eu l'occasion de venir jouer dans les années 90 à Roanne à diverses occasions, et ce Samedi là, c'est à nouveau Michel, ex patron de Génération Rock & BD qui l'invitait, en vieux copain.
Et des copains, il y en avait d'autres, aussi cette soirée fut une vraie réussite, avec trois ou quatre petits set Power pop de qualité qui se sont succédés tout au long de la soirée.

Un oeil sur la play list vous donnera quelques indices, les titres du CD aussi, et je vous propose en cadeau inédit un petit extrait live tiré de ce concert pas comme les autres.

Tayter country (Des Cavedogs)


Le reste, je vous laisse le découvrir, en live près de chez vous, ou sur le disque puisque vous allez bien leur acheter ? (Il vaut le coup en tous cas.)
> Le Myspace des Flying Buttercup

(*) "CD Destroy the hits" surtout proposé en concert, où via leur Myspace.
Contient : Rock'n'roll girl (Paul Collins), Intervention (Madonna/Mirwais), Build me up buttercup (The Foundations), Billie Jean (Qui vous savez : "the kid is not my son")

(1) Sans oublier la compilation d'inédits et raretés "Act", parue en 2006 chez Pop the Balloon

6 sept. 2010

Le Vampire de Brighton Pear : a Cinelux rarity

J'ai déjà eu l'occasion de parler de ce disque ultra collector, autant dans sa forme que sur le fond, dans une note d'un précédent blog, que vous pouvez lire ici.

Il s'agit du Ep de Lord Diabolik édité à 100 exemplaires que notre ami Franck a édité en son temps (1997 donc) sur Cinélux label avec l'aide de ses copains les Matons, pour l'aspect visuel de la chose.

Quoi qu'il en soit, j'ai retrouvé récemment dans mes archives le courrier des Matons et ce flyer, ci dessus à gauche qui annonçait la parution de cette petite pièce de vinyle pas comme les autres, puisque nous avions déjà eu l'occasion de faire connaissance à l'occasion de l'édition du split ep "Out Four contre Pickpockets", dont ils avaient déjà réalisé la pochette.

Voilà donc deux photos de l'intérieur (pochette recto verso en forme d'affiche de film/poster, la photo...) et un titre parmi les 4 , en espérant que vous apprécierez cet obscure objet de désir...

"Kissin by a vampire" :




Ookey Dookey : une brève histoire de DIG Records, Rennes (part 1)

Certains s'en souviendront et l'auront lu :
C'était fin 1990*, et le numéro 4 de Groovy eyes, le fanzine rennais garage le plus cool du moment venait de sortir. Un killer papier de 66 pages n/b au format A4 où tout, tout ce qui a fait l'intérêt de ces années 90 débutantes était déjà chroniqué. (cf la couverture plus bas)
(* Le premier n° de la nouvelle maquette de Larsen est chroniqué, ce qui permet de se faire une idée de la date de publication, inscrite nulle part. Mais Stéphane parle aussi du début des années 90 dans son édito...)
Ci-dessus, le premier logo du label.

A l'intérieur de ce numéro, un petit encart volant agrafé annonçait la sortie d'un album qui allait révolutionner les 90's mods : "Introducing the Bogeymen". (DI CD001 Bogeymen/ Introducing 1992)
Cette première référence INCROYABLE allait donner d'une certaine façon le ton du revival mod/garage français, ou en tous cas participer à sa manière au niveau européen au mouvement, oserais-je dire, car la plupart des meilleures productions des 90's ne tarderaient pas à entourer celui-ci, comme des marraines bienveillantes. (Voir les précédentes notes entièrement consacrées aux Bogeymen)

DIG records , le label, était né (donc fin 91/début 92), et il allait perdurer en sortant à son petit rythme des galettes devenues pour la plupart des références, jusqu'à la fin des années 90, où la réalité moins rigolote du capitalisme allait le rattraper et ...le couler définitivement. Mais nous y reviendrons.

Quant au fanzine Groovy eyes, je ne l'avais pas acheté lors de sa sortie, parce qu'en province, à Roanne, ce genre de papier rennais n'était pas arrivé jusque là... mais par contre, plus près, il y avait Larsen (Chambéry), et la connexion était déjà bien établit avec eux depuis 1 an, puisque leur groupe, les Slow Slushy boys jouèrent en 1992 à Roanne.

Au menu du n° 3 du fanzine Larsen tout juste sorti à ce moment là (Eté/Automne 1992) : une petite page (et une belle photo) sur les Bogeymen justement, où Benny, rédac en chef de Larsen expliquait le travail de Dig Records et la connexion Groovy eyes. Ce qui me donna envie d'en savoir plus et me motiva à monter ma propre association/label : Where The Action Is, mais c'est une autre histoire (quoi que...).

Un an plus tard se furent les Jekylls, dont le premier 45 t venait justement de paraître sur... Dig ! (DI 701 Jekylls : The good time is over/Private party 1993) qui vinrent jouer à Roanne.

C'est lors d'un de ces été (1992 ?) par hasard, dans une boutique spécialisée de disques (aujourd'hui disparue) de Perpignan, vers la gare, que je tombais rétroactivement sur l'édition du n° 4 de Groovy eyes, le fanzine, ce qui me permit aussi de prendre contact avec son rédacteur en chef : Stéphane Robert.


Nb : Cet article n'est qu'une ébauche d'un travail plus large souhaitant remettre en lumière ce label culte et la personne de Stéphane, qui malgré lui a fait rêver quelques uns d'entre nous avec son fanzine, son label et ses listes de distribution, et a d'ailleurs donné l'impulsion à pas mal d'entre nous, les auteurs de zines, créateur de labels ou de listes de vpc françaises de la fin des 90's... et je me fais un plaisir de poster très bientôt (sûrement sur une page à part du site Rockaroanne.fr, sinon sur Rate Your Music) le catalogue complet illustré du label.

Tout ça parce qu'à la date d'aujourd'hui (06 Septembre 2010), il 'y a rien sur Dig Records sur le web, (à part une ou deux notices sur les Gorgons ou les Feends) et c'est bien dommage..

A suivre donc !

Image tout en haut : le premier label Dig Records (1992-1995)