17 août 2008

100% experimental !

Yes, my words were hard for the band in the previous post, I know.
But as we said, "when we love..."

So, to be more positive, and more correct at the end, just let me invite you to go to the band's own and very well done web site.
You will find everything you're looking for, as infos on the new book "No Wave: Post-Punk. Underground. New York. 1976-1980" by Thurston Moore and Byron Coley Abrams, videos from their numerous experimentations, unreleased tracks on mp3; (thanks Thurston), plus a very complete and illustrated discography, ...etc, etc.

Sonic Youth.com

More : have you heard the bizarre and cool track "Superstar" sung by Thurston on the new CD compilation : "Hits are for squares" ?
No ?, so do you :


And go to Popmatters to read the whole thing.

*To read again more at : About.com :
A cool note about the adaptation of the song, taken from "Juno" movie.

10 août 2008

Méditerranéenne Leucate (11) 04 Août 2008

Phoebe Kildeer and the Straws, Mademoiselle K,
Deus, Sonic Youth
L'affiche était alléchante, le lieu aussi, et le tarif raisonnable. (29 €)
Arrivé à Leucate via St Cyprien par la route de Perpignan, découverte du site pas très grand mais bien organisé. La scène surplombe et regarde la mer, située à l'extérieur des palissades. Plage de sable fin qui monte jusqu'à la scène.
Un petit bar couvert en bois et aménagé de statues métalliques invite à la farniente les arrivants (ainsi que le crew.) Mais l'action n'est pas là, alors direction l'enceinte.
Pas beaucoup de monde en début de soirée et pas de stands achalandés, mis à part quelques CD et deux trois tee shirt du festival. (Pas de Sonic youth ? too bad !). L'ambiance est par contre conviviale et le fait de marcher dans le sable couvert de coquillages invite à la relaxation.

Pascal Comelade, invité d'honneur distille son savoir faire aux manettes de la sono, irriguant le camp de sonorités garage rock ou de BO 70's entre chaque groupe. Cool.


Phoebe Kildeer et ses Straws ouvrent le bal pile à l'heure (19 h). Autant dire tout de suite que cette belle et fine brune australienne a bien fait de quitter son combo de variétoche néo 80's Nouvelle vague.
Méconnaissable dans le nouveau rôle de maîtresse de cérémonie es rock'nroll qu'elle s'est attribuée, elle est stupéfiante. Son guitariste, sosie de Phil Lynott dépote bien, et elle, munie de maracas lorsqu'elle n'est pas penchée sur son farfisa se déhanche en harranguant la foule.Répertoire garage punk et néo rockab' (reprise chaloupée de What I d' say) de très bonne tenue donc, avec en bonus le copain saxophoniste pour des turbulences stridentes façon free jazz.
Une belle prestation et un album "Weather's coming" déjà en bac à découvrir.

Mademoiselle K.
Précédée par de beau papiers entre autre dans Rock & Folk on atttendait cette demoiselle rock de pied ferme.
Pas de fausses promesses : le rock est bien là, dans ce qu'il a de plus libre : look cuir des pieds à la tête et cheveux à la garçonne, avec en prime une belle guitare en bandoulière dont la mignonne sait se servir.

Accompagné par 3 acolytes masculins faisant bien leur travail, Kate dévoile ses histoires personnelles de façon désenchantée, mais pas défaitiste. Il faudra bien tendre l'oreille pour comprendre tous les textes chantés dans une prononciation très personnelle, mais la plupart du temps, ceux-là sont plutôt bien sentis. Et même si la révolte des grands adolescents passe parfois par des raccourcis stylistiques un peu simplistes, on retiendra la singularité, la fraicheur et la maîtrise sonique d'un combo vraiment pas comme les autres. (Album "Jamais la paix".)

Ps : je ne sais pas si je dois écrire ça, mais j'ai eu l'impression de voir une Diam's version punk. (...)

De DEUS, je connaissais surtout la notoriété presque internationale, et la qualité de la musique pop rock aux ambiances impalpables, on dira...entre un Radiohead et un Lambchop pour le souvenir un peu confus que j'en gardais.
Pour un groupe belge, c'était déjà beaucoup (non non j'aime les belges !) et quelques morceaux que j'avais en tête à l'écoute des précédents albums n'avaient fait qu'atiser mon désir de les voir live, surtout après la lecture de la critique très positive de leur dernier CD dans un mag spécialisé (Musiq, pour ne pas le citer). Et le public de Leucate n'a pas été déçu.
Surfant sur une ambiance très travaillée (éclairages adaptés, fumigènes tout le temps de la durée du set, soit une heure et demi), le groupe divin a imposé son aura dés les premières mesures. Tom Barman, le chanteur, (Dr House ?) possède un timbre de voix et un charisme qui pourront rappeler le Michael Stipe des débuts de REM et ce n'est pas la seule raison pour laquelle j'ai personnellement trouvé beaucoup de sonorités de ce type dans leur prestation. (Il faut voir aussi leurs vidéos.)
J'enfoncerai le clou en parlant aussi d'un registre à la U2, pour ce style de rock quelque peu "grandiloquent", basant en grande partie son impact sur le visuel et le quasi mystique de certaines "recettes" : Les voix étranges et discordantes entonnées en choeurs, les sons de synthé et le violon électrique par exemple. On peut même aller jusqu'à dire que Deus convoque l'esprit des ainés 80's INX et Depeche mode dans des titres comme "Slow" ou "Architect".
Ceci dit, il se dégage quelque chose de vraiment charismatique et d'envoutant dans Deus, sans parler de la puissance rythmique développée par les deux guitares, associées au synthétiseur, qui en fait un grand groupe.

Seul point noir ce soir là: la justesse du chanteur qui n'a pas tenu la totalité du set. (Mais peut-être était-ce dû aux fumigènes ?)

Vantage point , nouvel album dans les bacs depuis le 21 Avril !!

SONIC YOUTH

Le groupe mythique de Thurston Moore et Kim Gordon s'est fait attendre et est arrivé sous des lumières orangées, tout de suite après le "Goo goo muck" des Cramps, clin d'oeil amical d'un Comelade farceur à ses potes New yorkais.
L'installation sur scène s'est faite un peu nonchalamment, malgré les réglages précautionneux d'usages par les roadies, sous les bravos d'une foule de fans déjà conquise. Puis, sans un mot, le leader a balancé un grand riff de guitare, départ du premier brulôt électrique tout en nervosité retenue. (100%)

La belle histoire aurait pu démarrer ainsi et les "classiques" s'enchainer les uns après les autres, mais cela aurait-il été trop facile pour un groupe aussi attendu (et qui n'avait que deux dates en France ?*) C'est en tout cas à un set un peu décousu et semble t-il à un manque de motivation auxquel on a eu droit.
Pas de dialogue instauré avec le public ou un petit "bonsoir" discret en français de Kim, (comme pour s'excuser), un set brillant par son manque d'énergie ou d'originalité... C'était dur de se dire que malgré tout ce que la scène récente leur doit, Mademoiselle K venait justement en comparaison de beaucoup plus envoyer que ce groupe culte.
Et oui... on ne joue pas le punk hardcore à 50 ans comme à 18 et le temps à malheureusement passé. Thurston Moore vient de sortir un album solo qui m'a laissé personnellement indifférent, et Kim Gordon sur scène ressemblait ce soir, je suis désolé à une retraitée qu'on aurait forcée à monter sur scène. Je sais, ça ne se dit pas, mais même ses déhanchements sur un instru final n'ont pas d'avantage réussi à me faire oublier ceux beaucoup plus sensuels d'une demoiselle en cuir passé juste avant.

Bref... les meilleurs moments ont été ceux chantés par Lee Ranaldo, faisant (enfin ?) ressurgir les mélodies imparables (du Daydream nation et de Dirty, entre autres) et la force sonique qu'on était en droit d'attendre.
Ce qui fait que je mettrais... 15/20 pour le sonic, et 14/20 pour le Youth.

En fait, je crois que le mieux reste encore d'aller se réécouter les bons albums, et d'aller sur le site de l'expo du Life. (Cf note ci-dessous.)

Je vous propose néanmoins la vidéo de l'entrée sur scène du groupe, avec le titre "100% ", de "Dirty"qui dépote pas mal quand même. Comme quoi... Quand on aime...

(*) Le deuxième concert avait lieu à St Nazaire le 09 , où une exposition rétrospective "Sonic Youth etc. Sensational fix" leur est consacrée cet été, au Life, nouvel espace culturel, du 18 juin au 17 septembre 2008. C'est ce qui explique que le (co) directeur des méditerranéennes, Bernard Bazan, a carrément du déplacer les dates du festival cette année pour les avoir. (dixit Paplar, le mag du festival)

ps : More videos to come. Watch'em at :
http://www.dailymotion.com/hectorvadair

© toutes photos : F. Guigue

9 août 2008

Musilac 2008 : raindrops keep falling on my rock.

7eme édition pour LE festival rock en Rhône-alpes.
(On était quand même 25000 rien que pour ce samedi consacré au rock.)

Un site plutôt sympa, grand, avec pas mal de stands divers et achalandés situé sur les bords gazonneux du lac du Bourget.
Deux scènes se faisant face et une programmation écclectique à l’avenant mêlant têtes d’affiche et montantes :

Pep's, Virgins, The Do, Laetitia Sheriff, Thomas Dutronc, BB BRunes, Ben’s brothers, Yael Naim, Mika, Yelle.

Le groupe local Peps n’a pas démérité dans son rôle d”ouvreur” de festival.
Sûr que leur reggae rock plutôt bien chanté, et interprété avec un réel plaisir ainsi qu'un engagement non feint n’a pas du passer inaperçu auprès des découvreurs de talents.

Laetita Sheriff a commencé quant à elle à jouer sous quelques gouttes. Ce qui n’a pas empêché le trio énergique de développer avec charme son punk à la NY. millesime 78. La jeune chanteuse dont le deuxième album “Games over” vient de paraître a pimenté son répertoire déjà captivant d’une touche sauvage et expérimentale qui force le respect.
Le guitariste est bon et leur son rappelera les meilleurs moments de Sonic youth meet Television.

The Virgins fraîchement décorés de bonnes chroniques pour leur premier single “Rich girls” ont investit la scène avec toute la crânerie auxquels des dizaines de très jeunes groupes britanniques nous ont déjà habitués dans le passé.
Bière à la main et nonchalance provocatrice de mise, le chanteur/leader a balancé avec ses acolytes ses quelques morceaux neo wave/rock devant une assistance clairsemée, oscillant entre moquerie et dégoût.
Quelques fans cependant (ayant achetés /téléchargés le single ?) ont quand même offert aux teenagers les ovations d’usage.

The Do, trio mené par le couple Olivia B.Merilahti et Dan Levy on commencé leur set un peu sous la pluie, mais cela n’a pas démonté le public, déjà nombreux à ce moment là.
Il faut dire que l’attente était grande puisque le single “On my shoulders” cartonne sur les ondes française depuis le début de l’année. Ce serait mentir que de ne pas dire que la mignonne chanteuse, originaire aussi d’Islande ne rappelle pas Bjork, dans son attitude (un peu fofolle), son accoutrement, et sa voix basée sur des tonalités aigues.
Son compagnon français l’accompagne de façon exentrique au farfisa et à la basse., tandis qu’elle assène quelques rifs à la guitare.
Leur rock déjanté plutôt punk et expérimental (cf. "Hustle playground”) ne laisse par indifférent. ("At last” par exemple est un titre mélodieux et mélancolique charmant.) Dommage cependant que le registre vocal d’Olivia se limite à ces “vocalises” ...un peu énervantes à la fin.

Le temps de manger un bout et les écossais de Ben’s brothers ont pris le relais avec leur pop pompeuse un peu vieillotte.
Piano de rigueur et grandes envolées pop nous ont rappelées aux bons souvenirs d’Elton John, pour le plus kitsch, ou aux Silencers/Waterboys, pour le meilleur).
Qui les écoute aujourd’hui en France ? Réponse dans quelques mois peut-être.


Le temps de se retourner, et là, le festival est monté d’un cran avec l’arrivée de Thomas Dutronc et sa bande de gyspsies.
Comme par enchantement, ou est-ce la supplique adressée par le chanteur aux cieux ?, le temps s’est en tous cas stabilisé pour laisser la place au soleil durant la totalité de sa prestation.
Bluff total du jeune homme en blanc avec un set vigoureux plein de poésie mêlant solos guitaristiques manouches de haut vol avec des chansons ne manquant pas d’humour. Toute la différence avec un jazz manouche classique seulement instrumental !
Thomas Dutronc sait de plus communiquer avec son public et ça aussi, c’est rare !
A noter : un violoniste sauvage et de grand talent, et un groupe... un vrai.
Le clou de la soirée pour beaucoup.


Lorsque Yael Naim est à son tour montée sur scène, cela a du lui rappeler un peu son clip “nautique” puisque la pluie tombait déjà averse depuis quelques minutes.
Légèrement désemparée, mais bien décidée à se (nous) faire plaisir, la belle demoiselle accompagnée de son groupe a tenu le pari et s’est lancée dans un show folk positif et intime, quelque peu décalé à la vue du climat.
Son set, basé sur des ballades jazzy ou des mid-tempos accompagnés au piano auraient sans doute mieux convenu à un club, mais il en fallait plus à notre “new soul” pour la décourager.
Tellement motivée qu’elle ne voulait même plus partir à la fin. Ce qu'elle quand même fait après avoir esquissée quelque pas de danse sous la pluie de l’avant-scène, et rejoué “New soul” pour un rappel d'espoir.

Message : “Merci d’être restés, je reviendrai (dans de meilleures conditions”.)


Que dire des BB Brunes qui n’ait été encore dit ?
Ces teenagers parisiens ont la classe et la pêche et l’ont une nouvelle fois démontrés, sous la pluie eux aussi, où leur set a craché un punk-rock en français impeccable.
J’avoue avoir été heureusement surpris. Leurs titres sont sympa et accrocheurs mais quand même dirigés vers le public adolescent. Là, en live, le répertoire cartonne et emporte toutes les générations de rockers.
J’ai cru voir Mick Jones à la place du guitariste (guitare portée basse et style), et le reste de la bande ne démérite pas.
Bonus : les BB nous ont gratifiés de quelques morceaux piochés dans la liste du prochain album à venir, dont ce “Dynamite” bien explosif.
La deuxième bonne claque de la soirée ?

Il pleuvait toujours et encore lorsque Mika, qui s’était fait attendre, en star qu’il est a enfin daigné se montrer. Pas grand chose de bien original à écrire pour ce spectacle là encore, puisque de nombreux reportages TV ont déjà pu dévoiler le sens du show de ce grand garçon frisé.
Le petit plus, ce sont les musiciens qui l’accompagnent...Une vrai diaspora world, avec japonais et africains au chant, à la basse, à la batterie, et aux choeurs, dont trois femmes.
Lui, souvent au piano, et aussi debout à courir sur scène, déborde d’énergie; montrant par là même que sa réputation d’entertainer n’est pas surfaite.
Son enthousiasme et sa relation saine avec le public font aussi de son passage un des moments clé du festival, quand bien même on aurait préféré être plus au sec pour apprécier d’avantage.

A la fin de sa prestation, le mauvais temps ne laissait pas beaucoup d’espoir pour Yelle, et des mouvements de foule vers la sortie commençaient à se distinguer.
On en a profité, fatigué et trempé.
... Sorry Yelle !

Par contre c'est décidé : l'année prochaine, si l'affiche est aussi cool, on revient !

8 août 2008

Illegal, but great !!

By request, another time this cool comp of punk classics from Illegal (IRS) record company.

See previous note for tracks listing and blah blahs.

The new link is also in in the previous comments.
(pw as usual: wtai)

Tomorrow : French summer Leucate festival's report, with Sonic youth live, plus Deus, Mademoiselle K, and Phoebe Kildeer and the Straws !!