Les alsaciens de Last train sont quatre. Quatre jeunes garçons bottés
pointus (daims ou cuir) et portant blouson noir, pour le chanteur. Si
cela ne suffirait pas à faire d'eux la
nouvelle sensation rock française du moment, le son et l'ambiance qu'ils
dégagent sur scène et sur disque y participe pleinement.
Ils n'ont qu'un cinq titres à leur actif jusqu'à présent, mais de nombreux concerts... et une réputation qui les précède à chaque nouvelle date.
Mardi 26 Janvier, ils ont prix d'assaut la salle pourtant peu remplie des Mardis du grand Marais, (Riorges), troisième date de leur nouvelle tournée, et en bons professionnels, (malgré des retours récalcitrants) sont allés au charbon, balançant un putain de gros son qui ferait pâlir d'envie pas mal d'amateur es rock.
On aura du mal à déterminer exactement d'où viennent ces jeunes gens, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils connaissent leurs classiques rock'nroll. Si pour ma part j'ai entendu la poésie d'un Kat Onoma ou d'un Bashung par certains aspect mélodiques (mais tout est chanté en anglais), j'ai aussi été frappé par la puissance des guitares et leur racines bien trempées dans les seventies d'un célèbre Zeppelin par exemple.
Mais les 90's shoogazers n'étaient pas loin non plus, avec les ombres de My bloody velentine, ou le heavy de Pearl Jam ou consorts qui planaient, rapport au gros son.
Bref, un set tendu, aigu, martelé à la batterie de belle manière, appuyé par une basse ronde et puissante... et soutenu par deux guitares du tonnerre, en harmonie, et une voix qui n'aura pas manqué de rappeler feu Kurt Cobain par moments.
Donc, beaucoup de références, (purement personnelles), mais surtout une envie de partager, une sincérité, et de bons morceaux, qui font de Last train un groupe à voir vraiment en live, et à suivre sur disque.
Concernant leur ep 5 titres, il n'y a pas de (mauvaise) surprise. La production est à la hauteur du son que le groupe a souhaité partager. 5 titres lourds, mais mélodiques, qui donnent bien à entendre ce que les 4 garçons balancent en live.
Ce digipack bien façonné, à la jaquette agréable est une belle carte de visite d'un combo français qui pourrait récupérer encore quelques bons points dans les charts rock s'il continue et évolue sur cette voie.
La vidéo ci-dessous, que j'ai préférée à la pourtant superbe" Fire" filmée sur la plage, (ne serait-ce que pour son gimmick aux chœurs bien sympas) et même si elle montre moins d'originalité, dévoile à quel point, en termes de son comme d'image, les quatre français ont su s'abreuver à l'école Strokes (US) et Libertines (UK), (en références plus récentes ;-)).
> Un train vraiment rapide.. qu'il ne faut pas louper !
©Photos : F. Guigue
Ils n'ont qu'un cinq titres à leur actif jusqu'à présent, mais de nombreux concerts... et une réputation qui les précède à chaque nouvelle date.
Mardi 26 Janvier, ils ont prix d'assaut la salle pourtant peu remplie des Mardis du grand Marais, (Riorges), troisième date de leur nouvelle tournée, et en bons professionnels, (malgré des retours récalcitrants) sont allés au charbon, balançant un putain de gros son qui ferait pâlir d'envie pas mal d'amateur es rock.
On aura du mal à déterminer exactement d'où viennent ces jeunes gens, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils connaissent leurs classiques rock'nroll. Si pour ma part j'ai entendu la poésie d'un Kat Onoma ou d'un Bashung par certains aspect mélodiques (mais tout est chanté en anglais), j'ai aussi été frappé par la puissance des guitares et leur racines bien trempées dans les seventies d'un célèbre Zeppelin par exemple.
Mais les 90's shoogazers n'étaient pas loin non plus, avec les ombres de My bloody velentine, ou le heavy de Pearl Jam ou consorts qui planaient, rapport au gros son.
Bref, un set tendu, aigu, martelé à la batterie de belle manière, appuyé par une basse ronde et puissante... et soutenu par deux guitares du tonnerre, en harmonie, et une voix qui n'aura pas manqué de rappeler feu Kurt Cobain par moments.
Donc, beaucoup de références, (purement personnelles), mais surtout une envie de partager, une sincérité, et de bons morceaux, qui font de Last train un groupe à voir vraiment en live, et à suivre sur disque.
https://lasttrain.bandcamp.com/ |
Concernant leur ep 5 titres, il n'y a pas de (mauvaise) surprise. La production est à la hauteur du son que le groupe a souhaité partager. 5 titres lourds, mais mélodiques, qui donnent bien à entendre ce que les 4 garçons balancent en live.
Ce digipack bien façonné, à la jaquette agréable est une belle carte de visite d'un combo français qui pourrait récupérer encore quelques bons points dans les charts rock s'il continue et évolue sur cette voie.
La vidéo ci-dessous, que j'ai préférée à la pourtant superbe" Fire" filmée sur la plage, (ne serait-ce que pour son gimmick aux chœurs bien sympas) et même si elle montre moins d'originalité, dévoile à quel point, en termes de son comme d'image, les quatre français ont su s'abreuver à l'école Strokes (US) et Libertines (UK), (en références plus récentes ;-)).
> Un train vraiment rapide.. qu'il ne faut pas louper !
©Photos : F. Guigue
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