Jazz a
toreilles : 13ème édition.
Un festival jazz tranquille en pays catalan,
dans le théâtre de verdure de la chapelle de Juhègues. Le lieu est assez
joli : enclos fermé, entouré de haies bien taillées. On passe ensuite
une Allée Naturelle pour accéder a l'arrière de la chapelle moyen-ageuse
réhabilitée habilement en
Mas.
Charme donc pour une organisation plutôt pépère il faut le dire : environ 500 chaises plastiques disposées en Rang devant la scène, et places numérotées. Le public, d'âge disons plutôt élevé (moyenne 55 ans) arrive tranquillement, jusqu'au dernier moment.
Tarif unique de 15€, pour un seul groupe. Le maire qui lance le week-end, et resitue l'historique du festival : années 1925, une Bande de copains se souvenant des musiques écoutées auprès des troupes américaines basées non loin en 1917, lance l'idée d'une association autour du jazz. Et il ajoute : "une musique que l'on souhaite non-élitiste, espérons que ce festival serve a ce but". A 15€ la place et pas de tarifs réduits pour les plus jeunes, on peut se demander néanmoins si cela ne restera pas un vœux pieux.
A 21h45, les musiciens des Pepper pots groupe espagnol de Girone, annoncé comme "une usine à groove", montent sur scène. Dans la tradition des shows américains, les 7 musiciens : 3 cuivres, batteur, bassiste et organiste déroulent un pot pourri de standards soul/funk (dont le "Hard Times" de Bobby Huey Smith).
Environ 8 minutes après, les deux chanteuses les rejoignent.
Précédemment trois : Adriana Prunell, Mercé munné et Marina Torres, il faut croire qu'un changement est intervenu dans le line up. Les deux restantes ont deux genres très différents : tandis que la première se déhanche énergiquement, avec beaucoup de gestes pas toujours très féminins, et une voix juste, mais "blanche", Mercé pose beaucoup plus sensuellement sa voix chaude sachant aussi monter trés haut. Je vous laisse choisir la votre. Vu le répertoire imposant et énergique, on comprend que l'alternance soit heureuse pour elles.
Les morceaux sont d'ailleurs pratiquement tous des compositions, et il faut reconnaitre qu'elles sont de qualité. Le répertoire, comme un peu trop largement évoqué dans les articles de presse annonçant la soirée, citent Motown, Stax, ABC, Chess...un grand fourre tout de genres pourtant très différents. Pour ma part, j'ai surtout vu et entendu un show a la Ikettes, (danses et robes comprises), et donc une Soul plutôt Chess effectivement, voir Sue, si l'on souhaite faire référence au 1er label de Ike et Tina Turner. Soul énergique, mais très marquée early 60's, avec des rythmes endiablés et des voix féminines bien en avant.
C'est d'ailleurs ce dernier point qui est à la fois remarquable et dérangeant : cette particularité de double lead singer (deux chanteuses principales) alors que finalement, on souhaiterait pratiquement n'en écouter qu'une seule.
Les Pepper pots ont déjà cinq albums.
"We must fight", label Double back, est le dernier paru.
Voir un article sympa sur le blog: Piggledy pop
Mas.
Charme donc pour une organisation plutôt pépère il faut le dire : environ 500 chaises plastiques disposées en Rang devant la scène, et places numérotées. Le public, d'âge disons plutôt élevé (moyenne 55 ans) arrive tranquillement, jusqu'au dernier moment.
Tarif unique de 15€, pour un seul groupe. Le maire qui lance le week-end, et resitue l'historique du festival : années 1925, une Bande de copains se souvenant des musiques écoutées auprès des troupes américaines basées non loin en 1917, lance l'idée d'une association autour du jazz. Et il ajoute : "une musique que l'on souhaite non-élitiste, espérons que ce festival serve a ce but". A 15€ la place et pas de tarifs réduits pour les plus jeunes, on peut se demander néanmoins si cela ne restera pas un vœux pieux.
A 21h45, les musiciens des Pepper pots groupe espagnol de Girone, annoncé comme "une usine à groove", montent sur scène. Dans la tradition des shows américains, les 7 musiciens : 3 cuivres, batteur, bassiste et organiste déroulent un pot pourri de standards soul/funk (dont le "Hard Times" de Bobby Huey Smith).
Environ 8 minutes après, les deux chanteuses les rejoignent.
Précédemment trois : Adriana Prunell, Mercé munné et Marina Torres, il faut croire qu'un changement est intervenu dans le line up. Les deux restantes ont deux genres très différents : tandis que la première se déhanche énergiquement, avec beaucoup de gestes pas toujours très féminins, et une voix juste, mais "blanche", Mercé pose beaucoup plus sensuellement sa voix chaude sachant aussi monter trés haut. Je vous laisse choisir la votre. Vu le répertoire imposant et énergique, on comprend que l'alternance soit heureuse pour elles.
Les morceaux sont d'ailleurs pratiquement tous des compositions, et il faut reconnaitre qu'elles sont de qualité. Le répertoire, comme un peu trop largement évoqué dans les articles de presse annonçant la soirée, citent Motown, Stax, ABC, Chess...un grand fourre tout de genres pourtant très différents. Pour ma part, j'ai surtout vu et entendu un show a la Ikettes, (danses et robes comprises), et donc une Soul plutôt Chess effectivement, voir Sue, si l'on souhaite faire référence au 1er label de Ike et Tina Turner. Soul énergique, mais très marquée early 60's, avec des rythmes endiablés et des voix féminines bien en avant.
C'est d'ailleurs ce dernier point qui est à la fois remarquable et dérangeant : cette particularité de double lead singer (deux chanteuses principales) alors que finalement, on souhaiterait pratiquement n'en écouter qu'une seule.
Les Pepper pots ont déjà cinq albums.
"We must fight", label Double back, est le dernier paru.
Voir un article sympa sur le blog: Piggledy pop