30 déc. 2010

20 ans de Larsen, vingt ans de Thanes !!

Comment se passer d'un disque des Thanes, ces fabuleux pourvoyeurs de beat écossais ?

Le label Larsen a édité 94 références depuis 1990 , (sans compter celles parues sur le département "B soul"), et fête donc ses vingt ans.
L'occasion de lui rendre hommage et de rappeler que sans lui, beaucoup d'artistes de beat garage nous seraient beaucoup plus inconnus aujourd'hui en France.
Un peu le cas des Thanes qui, s'ils n'ont pas été découvert par le label chambérien, ont quand même bénéficié de quelques mises en avant de sa part, ainsi que du fanzine du même nom.
Larsen a en effet publié un single de ce groupe très mélodieux dés 1997 : "Better days", juste après le single hors écosse et angleterre du groupe : "Don't let her dark your door again" (Screaming Apple, 1990...), un autre en 2003 : "No,no,no,no"; lui a consacré un bel article sur son site web et l'a aussi fait jouer à Chambéry en 2001.

Mais Larsen n'avait jamais eu l'opportunité d'un album entier, à l'image de ce qu'il a pu faire avec un autre combo beat européen : les Waistcoats, dont le nouvel album est sur... Larsen !! (En vinyle, n'en déplaise à certains rockeurs frenchies râleurs.)
C'est donc chose faite avec nos écossais.

Dans ce 25 cm sobre mais charmant, enregistré live "in a dingy cellar" (à Edinbourg apparemment) comme noté sur la pochette et paru en 2007, (référence 079) le son ne correspond sans doute pas aux standards modernes de disques sudio, mais pour écouter des titres phares et live de freakbeat ou garage punk 60's par les Thanes, cela suffit pleinement. Surtout lorsque le groupe joue avec autant de virtuosité et d'enthousiasme communicatif.
Belle sélection de covers donc, mais pas que, puisque l'organiste Angus Mcpake signe cinq titres sur 11 et Lenny Helsing une. Et elles sont bonnes !
Happy birthday Larsen !!

Track listing :
A
It's Just a Fear

I'm on the Run

The Next One

I Despise You

Tryin' Times

World of Stone

B
I Don't Talk to Strangers
Come What May
The Lovely Laura-Anne
Sun Didn't Come Out Today
Now It's Your Turn To Cry
Kicks and Chicks

Sun didn't come out today
(Helsing) :





Mini lp commandable à petit prix directement chez Larsen : La Fougère, 73230 France. (page de contact ici)

23 déc. 2010

Ookey dookey : history of Dig Records, part 2

Comme promis, suite de l'histoire de ce merveilleux label rennais des années 90, avec quelques documents d'archive, puisqu'il faut prouver ce que qu'on écrit sur les bases de données : "Rate Your Music", et Wikipédia
(aaargl.)

Ci après donc : les deux tracts annonçant la parution du second album des Bogeymen, (1994)
> Tract à droite publié dans "Here fanzine #3 en Sept 1994,
(sachant qu'un an après, l'édition vinyle a paru.)

Joint en bas,
la dernière newsletter (mailorder list) connue de Stéphane Robert, (Juin 1999), qui avait déménagé un an plus tôt et avait remis en avant "Groovy eyes distribution", puisque le label Dig battait de l'aile depuis 1997.
(Un enfant de 4 ans à s'occuper plus des impayés et des Dat perdus = grosse fatigue...)
Le reste de la disco (étrangère) sera à découvrir dés que possible sur RYM, tandis que quelques données (françaises) sont déjà disponibles sur la Discographie du rock français. (dommage qu'Euthanaise ne cite pas ses collaborateurs...).
Je remercie aussi au passage Joachim (Frankfurt, de Vinyljunkie qui a fait un boulot énorme sur son bouquin "They could have been bigger than EMI", et avec lequel je corresponds pour retracer l'histoire et le catalogue de plusieurs petits labels des 90's, dont Dig.


© All documents : Action-time and Hectorvadair. (private collection) Thanks to quote Action-time (with a link) if using these.

Ps : Action-time has just changed its look today. Sort of Christmas gift before changing the year ? Hope you'll enjoy this new one.

16 déc. 2010

Bon dieu, Nic ! sommes nous tous sur la lune ?

En 2006 (il y a donc 4 ans, déjà), je découvrais grâce à une plateforme bien pratique qui pré datait le fameux Deezer*, le groupe The Thieves (ou IV Thieves, c'est selon) et leur leader Nic Armstrong.

Groupe anglais bien orienté garage pop, entre the Coral et Oasis.

J'avais à l'époque flashé sur une ballade merveilleuse intitulée : "In your arms in my mind", que j'avais posté sur mon blog le Podcast d'Hector, alors que j'avais que très peu d'infos dessus.
(Lire une notice biographique sympa en anglais sur Fearless music.)
Depuis, j'ai réalisé que c'était un ep solo. (Et on retrouve le titre sur l'album "solo" de mister Armstrong.)

Aujourd'hui, les choses sont plus claires, et je m'aperçois que ce gaillard est un sacré auteur compositeur, que ce soit en solo ou avec ses "voleurs". Et même si on notera une approche beaucoup plus sixties et émouvante voire tendue en solo et d'avantage d'ambiance à la Oasis avec the Thieves, cela reste de très bonne facture comparé à certains autres groupes bien plus mis en avant par la presse anglaise souvent.

On peut retracer assez facilement sa discographie, qui commence à compter numériquement parlant, et je vous encourage très fortement à écouter ses bijoux sur Deezer, (pourquoi pas ?) et à acheter ce que vous pourrez.

Nick Armstrong :
- Un album CD (avec deux pochettes différentes Uk et US) de très bonne facture : "Greatest white liar" (One little indian, 2005) (ci à gauche l'US.) plus un album paru en 2009 "Do or die" (sur son propre label ?)
- 4 très bons Eps, dont un live.
The Thieves /IV Thieves :
- Un album : "If we can escape my pretty" (2006) (2 pochettes #, EUr et US) (dessous : à gauche : Us, à droite européenne)

- Plus un single, et un ep.











A écouter :
Nic Armstrong sur Deezer
The Thieves sur Deezer

Aujourd'hui je vous livre le titre fuzzé incroyable : "As warm as you really are", tiré du ep "Brokenmouth blues", partculièrement influençé Freakbeat, titre que vous trouvez aussi sur la compilation CD des soirées "Gloria" parisiennes parue en 2005.






Encore un artiste "lâché" j'ai l'impression, mais au talent fou. ...Tiens ça me fait penser à Anton Newcombe des Brian Jonestown massacre... pas vous ?
Un autre petit regret : où sont les vinyles pour cet artiste ??

(*)
Radioblogclub, bien sûr !

12 déc. 2010

Mister Day : our favourite french soul man

Vu ce samedi 11 Décembre au théâtre de Roanne : Mister Day.
Annoncé dans le programme comme un groupe de qualité mêlant Soul et jazz, cette alléchante mise en bouche m'avait interpellée.
En amateur de Soul originale, c'est à dire ayant de l'âme, et rendant en cela hommage aux grands labels afro américains des années 60 : Motown, Stax, pour ne citer que les plus connus, je me réjouissais. Ce concert valait donc le coup d'autant plus que le prix d'entrée défiait toute concurrence : 6 euros! l'occasion d'une sortie familiale !

...Hammond, belles guitares et kit batterie d'à propos (c'est à dire réduit au minimum rythmique), deux micros pour choristes, le matériel installé sur scène donnait déjà le ton.

Le public d'amateurs venu ce soir avait rempli tôt le par terre des meilleures places, tandis que quelques retardataires occupaient quelques places au balcon.

Que dire, si ce n'est que Mister Day (Eric Duperray) et les musiciens qui l'accompagnent forment un groupe soudé qui sait de quoi il parle. Le répertoire est effectivement axé sur un groove directement influencé par le meilleur de la Soul 60's, plutôt Motown donc, (voix aigue, ballades sucrées et groove bien rythmé), mais aussi parfois du genre fusion que certains groupes américains comme Chicago on pu développer à la fin des années 60. (Et là, on se rapprocherait plus de choses de type Motherearth, donc du courant acid-jazz.)
Ceci dit, la qualité de composition, d'orchestration, de jeu, est là, le chant du leader plutôt accrocheur, et le reste du groupe assure de manière remarquable.

L'orgue Hammond de Raphaél Chambouvet est parfaitement maîtrisé, et le jeu de basse de Bruno Hovart, sans médiator, façon contrebasse, très organique, donc très Soul. Parfait.
Pour ce concert, qui était le dernier de l'année nous ont ils dit, ils étaient augmentés de Julien Masson, guitariste des Buttshakers, autre groupe Soul de Lyon, (mais officiant plus dans un registre nerveux que Motown). Bonne addition, puisque que les deux guitaristes (lui et mister Day) se renvoyaient les solos, tandis que la fuzz de Butt mettait un piment "garage" à l'ensemble.
D'ailleurs, le théâtre a par moment tremblé sur ses bases lorsque certains titres particulièrement volumineux (en terme de puissance et de décibels) ont été délivrés. Waouh !

Mais ne nous y trompons pas, la Soul de Mister Day est avant tout une Soul d'émotions, de finesse (pas mal de ballades exquises), et je n'ai pour ma part pas pu m'empêcher de penser au maître moderne en la matière (Soul blanche) : mister Paul Weller himself !
Oui, vous avez bien lu : on a un Paul Weller français !
D'autres noms me sont aussi venus à l'esprit ce soir là : Laurent Bauer et ses Bogeymen, et les Jaybirds autrichiens, autre combo dont on a déjà eu l'occasion de parler sur ce blog, et dont le dernier album en date est exactement dans la même veine.
Celui de Mister Day est disponible en CD et en Vinyl (double lp particulièrement soigné au niveau présentation et contenu) et vous auriez bien tort de ne pas sauter dessus. C'est une pure merveille.

Le public charmé a demandé deux rappels, debout, et le groupe a été applaudi sur son stand de vente à l'accueil du théâtre. Incroyable.

Oubliez Ben l'oncle soul, votez Mister Day, et sauvez votre âme !
"Forget Ben l'oncle Soul, vote Mister Day, and save your soul !"

Mister Day on Myspace
(Où l'on remarquera que la version instrumentale de leur dernier single "Soul for food" a été utilisée pour la publicité d'une grande marque de Café.)

Get your point over (on Deezer)

Album Mister Day, "Small fry" :
(Favorites/Discograph/Groove attack 2010),
> disponible via leur Myspace, à la Fnac, sur Cdandlp.com...

7 déc. 2010

Keep walkin on

Ted Taylor
Keep walkin on
Charly CRB 1011
1980

Ted Taylor, comme beaucoup d'artistes 60's avant lui a apporté sa contribution à l'histoire du Disco, et il n'a pas plus marqué les esprits que cela. Mais ce style n'était pas fait pour lui et c'est évidemment dans sa période la plus glorieuse où il a marié Gospel, Doowop et des racines de Blues qu'il a réalisé un mélange complètement personnel.
Il possède une voix unique assez aigüe, qui pourrait même parfois être confondue avec une voix féminine, mais son style de Soul/R&B est magnifique et fait de cette compilation un must have.

Ses tout premiers enregistrements sont disponibles sur le 6 premiers titres de la face A de ce lp et ont été effectué pour le label Ebb* de Los Angeles en 1958.
La superbe guitare que vous entendez est l'oeuvre de Wiley Terry. Elle accompagne parfaitement la voix haut perchée de Ted.

Les deux derniers morceaux datent de la fin des années 60 lorsqu'il a signé avec le label de Stan Lewis "Ronn Records", basé à Newport, un temps l'unique et dernier refuge de beaucoup d'artistes Blues R&B ou gospel.

La face B propose quant à elle des enregistrements réalisés pour Ronn de 1967 à 1972, que ce soit au Muscle Shoals ou à Los Angeles, où Ted a vécut durant presque 20 ans.

La voix et le talent uniques de Ted taylor méritaient d'être reconnus pour la qualité qu'ils desservent dans l'univers de la Soul; et c'est ce à quoi s'était engagée cette compilation bienvenue en 1980.

Merci à Charly Records, Cliff White et à Nick Kimberley dont les quelques infos ci-dessus ont été traduites/adaptées d'après ses notes de pochette. Et Merci à Alexandre Hugonnet, pour la découverte et le prêt du disque.

Track listing :
A) Everywhere I Go/Days Are Dark/Strange Things Happening/(Hold On) I Got The Chills/If I Don't See You Again/Keep Walking On/Miss You So/It's Too Late
B) She's Got A Munchy Tunchy/Bread Box Of Love/How's Your Love Life Baby/Only The Lonely Knows/Don't Be Slapping My Hand Buddy/Houston Town/I Need Your Love So Bad/Keep What You Get (And Like It)


(*) So many releases on the Los Angeles Ebb Records are essential to your collection. (...)
Ebb was founded by Lee Rupes (Art Rupes (owner of Specialty Records) ex wife), it operated for a mere 3 years but in that time recorded a stunning selection of doowop and rock n' roll which can be heard on the Ebb Records Story released by Ace Records. "(tiré de Soulgeneration)


Miss you so






Les éléments discographiques et bibliographiques à consulter sur le net à propos de Ted Taylor :

> Les pages consacrées au label Charly sur Bsnpubs.com
> Les rééditions CD de Ted Taylor sur Ace Records
Et :
http://www.soulwalking.co.uk
http://www.soulcellar.co.uk/
http://www.soulfulkindamusic.net
Plus : écoutez l'excellent "Going in the hole" sur le très bon B side blog

6 déc. 2010

Rare books to sell

On Ebay this week, mint state :

Magic land : a guide to South american beat, psychedelic and Pogressive rock 1966-1977, vol.1 : Argentina, Uruguay
1998


Thirteen Floor Elevator : The complete reference file 1965-69,
Lysergia 2002
Good bidings !

23 nov. 2010

Hang ten : the (real) Soup dragons

En 1987, l'émission TV Décibels sur France 3 est l'émission rock qui permet de faire le lien entre Les enfants du rock qui se termine* et ... le vide à venir.
Elle existe depuis 1985 il me semble et a du se terminer en 1988. (A vérifier)

C'est un soir (Samedi ?), après avoir sans doute écouté le groupe dans la semaine chez Bernard Lenoir que je découvre en vidéo les écossais de Soup dragons dans cette super émission.

Je ne sais plus s'ils ont interprété "Hang ten", l'un de leur single les plus intéressant et significatifs de leurs débuts (avant leur courte "carrière" dans les charts grâce à "I'm free"), mais c'est en tous cas à cette occasion que l'on a fait la promo de la compilation "Hang ten" (nom français : "Full meal"), reprenant les singles et le deuxième ep que je me suis fait illico acheté par ma chère maman, alors en stage, à la Fnac Lyon.
...Un disque pas si courant à dénicher aujourd'hui, mais excellent.

Enjoy !

Hang ten (1986/1987)







(*) Lire un bel article rétrospectif sur l'émission Les EnfantsDuRock sur le Figaro

22 nov. 2010

Benny Gordini and friends : "B soul, or be square !"

Benny Gordini & Friends
Collectif
B soul 2009

Benny Gordini dans sa déjà longue carrière musicale a été chanteur, rédacteur en chef, organisateur de concerts, puis producteur, (de nombreux disques de dizaines de groupes français et étrangers tous plus sympas les uns que les autres)... et à force d'accueillir chez lui des centaines de groupes de tout horizon, il a fini par mixer pour lui toutes les influences de ses invités.

Au fil du temps, les choses sont passées par le rock 80's, le garage rock, le frat, le surf, la Soul, la B soul, le Boogaloo, le reggae, le rocksteady, ...pour finir vers une sorte de coolitude bienheureuse que l'on ne saurait détester. Et c'est donc à une sorte de rassembleur que l'on a faire aujourd'hui, emprunt d'une grande culture musicale, et auprès duquel se regroupent régulièrement ou à l'occasion tout un tas d'amis musiciens...

C'est le cas sur cet album collectif, où il fait le lien entre une poignée de combos d'origines diverses et de styles différents, mais à chaque fois avec la même optique : le groove et la reprise d'un standard "série B" du Jazz, de la Soul, du Rocksteady, ou du Reggae.

C'est avant tout un grand mix d'émotions et le plaisir de trouver des inédits de groupes très intéressants, que l'on aimerait écouter d'avantage , comme les Orchidées d'Hawaï par exemple, immédiatement reconnaissables avec leur son/trip "Eleki boom" (nom donné aux premiers combos électriques 60's japonais influençés par les Ventures.)

Il ouvrent la face A avec l'instrumental "Babalu" de Ray Baretto, bien chaloupé et au son hyper réverberé/fuzzé. On les retrouve en face B avec une ballade de Ken Boothe : "When I fall in love", chantée par Benny.

Les hollandais Waiscoats balancent un son beaucoup plus garage (comme à leur habitude), pour une compo frenchie très efficace et rigolote : "Je bois trop", tandis que le groupe pop garage anglo-français Curlee Wurlee, aidé au chant par Benny, et dans un registre jerk chaloupé & plein d'orgue sautillant assure le cover d'Artur Alexander, "baby baby".
En dehors de ces titres rythmés, l'ensemble de l'album est plutôt axé "reggae touch", et groove et le Teen Axel soul archestra, les B soul all stars (et leur Melodica typique), ou même les Slow Slushy boys (xième formation) transforment l'essai à leur façon (c'est à dire avec maîtrise et une ferveur peu commune) avec des covers de : John Holt, Little Beaver, Fela Kuti, Delroy Wilson, The Gaturs, ou Lonnie Smith.

A noter la version reggae du standard Motown des Isley brothers , "This old heart of mine", par Les B soul all stars, qui surprend par un arrangement jamaicain des plus sympathiques.

Une belle porte d'entré vers la politique éditoriale du label B soul, franchement incontournable sur ce registre depuis 2003.

Babalu, l'Orchidée d'Hawaï







The Booger man, B Soul allstars






> Le site Larsen/B soul

19 nov. 2010

Un tigre Imperial chez B soul !

Imperial tiger orchestra se décrivent eux-même comme des faussaires. (http://www.myspace.com/imperialtigerorchestra)

En fans de musique éthiopienne millésimée années 60, groove, percutante, hypnotiques, (Mahmoud Ahmed, Mulatu Astatqe,...) mais ausi férus de jazz et de Free on imagine sans mal, d'Afro beat et de cross over 80's (Lounze Lizards...), ils revisitent cette musique absolument jouissive pour la mettre au goût du jour, de manière uniquement instrumentale.

Ces suisses savent faire, et après deux beaux (et bons ?) albums sur le label Mental groove, (pas encore écoutés malheureusement), et un beau maxi vinyl, les voilà accueillis sur le label chambérien : B soul recordz.
Larsen, donc, et plus spécialement "B soul" aiment depuis pas mal d'année aussi les musiques chaudes et groove jamaicaines ou éthiopienne, aussi c'était normal que ceux là se rencontrent.

Le 45 tours vinyl Lalae Lale/Yefikir Woha Timu à la superbe pochette est magnifique. La face A aux tablas omniprésents est un groove rapide hypnotique qui vous met en transe direct, rappelant le meilleur du genre, avec son de Phin ou kebero (guitares thaïlandaise ou éthiopiennes) et son saxophone très caractéristiques. Tandis que la face B lente mélopée s'écoutera tranquillement en fumant un peu d'herbe.

...Et oui, c'est comme ça qu'on conçoit la vie chez nos amis des montagnes savoyardes/suisses.
Immanquable !

Lalae Lale/Yefikir Woha Timu (B soul recordz)
Ecoutable sur le Myspace du groupe et commandable aussi via B soul directement à un très bon prix ! : http://larsen.asso.fr

17 nov. 2010

Os haxixins

Os Haxinxins étaient la découverte brézilienne de Septembre, et la vidéo du mois.

Ils sont signés sur le label portugais Groovie records, et sont passés en France les 8, 9, 10 Octobre. Je vous laisse consulter leur catalogue, pleins de trucs psych garage bien 60's.

Photo at left : © Os Haxixins (taken from their Myspace)










Groovie Records Label
Rua de Caetano Palha
n°º 11 - 3ºAndar
Portugal
contact@groovierecords.com

29 sept. 2010

15 sept. 2010

Flying Buttercup Disasters : these kids are not their sons !

On discutait l'autre jour sur Action-time, dans les commentaires de la note consacrée aux Bogeymen, de la superbe voix de Laurent Bauer, leur chanteur.

Si effectivement celle-ci été particulièrement remarquable, il ne faudrait pas oublier non plus celle de Manu, le chanteur des Teen Appeal, qui en son temps (même période des années 90) a aussi fait un job pertinent, dans un registre certe plus Power pop que rhythm'n blues, mais de grande qualité néanmoins. Ce sont des voix dont on se souvient, et qui marquent par leur personnalités.

Que sont devenus les Teen appeal ?
Après le même genre de question posée dans une précédente note à propos des Jekylls, celle-ci pouvait en effet couler de source pour cet autre groupe "culte" (oserais-je dire) français.

Et bien, après quelques années d'activités, un mini album CD Fnac en 1992, un album Larsen en 1993 ("When it comes" ), un 45 t "Girl" (Pop the Balloon 1996), quelques apparitions sur des compiles (Zine Larsen n°2 1992, "The Beat or not The Beat" Wagon wheel 1994, "Pop under the surface vol.1" (...) et un petit break au milieu des années 2000(1) le duo composé par Manu (Emmanuel Bault) et le batteur Jean-Luc Treillard a trouvé deux autres gaillards pour les rejoindre à la seconde guitare et à la basse, et remettre le couvert.
Le nouveau combo se prénomme : Flying Buttercup Disaster.

L'idée originale de la formation : simplement reprendre à leur sauce des morceaux connus ou moins connus du répertoire pop rock universel, histoire de se faire plaisir et de nous faire plaisir.
Résultat plutôt concluant, comme on a pu le constater sur le très agréable mini CD 4 titres que le groupe propose sous format CD(R) avec jaquette depuis ce début d'année 2010*, mais aussi en live puisque Manu et sa bande sont venus nous rendre une petite visite de courtoisie à l'occasion d'un anniversaire au dessus de Roanne, dans la montagne bourbonnaise, ce Samedi 14 Août.

Manu et les Teen Appeal, c'est une histoire de quinze ans par chez nous, comme on dit, puisque son premier groupe a déjà eu l'occasion de venir jouer dans les années 90 à Roanne à diverses occasions, et ce Samedi là, c'est à nouveau Michel, ex patron de Génération Rock & BD qui l'invitait, en vieux copain.
Et des copains, il y en avait d'autres, aussi cette soirée fut une vraie réussite, avec trois ou quatre petits set Power pop de qualité qui se sont succédés tout au long de la soirée.

Un oeil sur la play list vous donnera quelques indices, les titres du CD aussi, et je vous propose en cadeau inédit un petit extrait live tiré de ce concert pas comme les autres.

Tayter country (Des Cavedogs)


Le reste, je vous laisse le découvrir, en live près de chez vous, ou sur le disque puisque vous allez bien leur acheter ? (Il vaut le coup en tous cas.)
> Le Myspace des Flying Buttercup

(*) "CD Destroy the hits" surtout proposé en concert, où via leur Myspace.
Contient : Rock'n'roll girl (Paul Collins), Intervention (Madonna/Mirwais), Build me up buttercup (The Foundations), Billie Jean (Qui vous savez : "the kid is not my son")

(1) Sans oublier la compilation d'inédits et raretés "Act", parue en 2006 chez Pop the Balloon

6 sept. 2010

Le Vampire de Brighton Pear : a Cinelux rarity

J'ai déjà eu l'occasion de parler de ce disque ultra collector, autant dans sa forme que sur le fond, dans une note d'un précédent blog, que vous pouvez lire ici.

Il s'agit du Ep de Lord Diabolik édité à 100 exemplaires que notre ami Franck a édité en son temps (1997 donc) sur Cinélux label avec l'aide de ses copains les Matons, pour l'aspect visuel de la chose.

Quoi qu'il en soit, j'ai retrouvé récemment dans mes archives le courrier des Matons et ce flyer, ci dessus à gauche qui annonçait la parution de cette petite pièce de vinyle pas comme les autres, puisque nous avions déjà eu l'occasion de faire connaissance à l'occasion de l'édition du split ep "Out Four contre Pickpockets", dont ils avaient déjà réalisé la pochette.

Voilà donc deux photos de l'intérieur (pochette recto verso en forme d'affiche de film/poster, la photo...) et un titre parmi les 4 , en espérant que vous apprécierez cet obscure objet de désir...

"Kissin by a vampire" :




Ookey Dookey : une brève histoire de DIG Records, Rennes (part 1)

Certains s'en souviendront et l'auront lu :
C'était fin 1990*, et le numéro 4 de Groovy eyes, le fanzine rennais garage le plus cool du moment venait de sortir. Un killer papier de 66 pages n/b au format A4 où tout, tout ce qui a fait l'intérêt de ces années 90 débutantes était déjà chroniqué. (cf la couverture plus bas)
(* Le premier n° de la nouvelle maquette de Larsen est chroniqué, ce qui permet de se faire une idée de la date de publication, inscrite nulle part. Mais Stéphane parle aussi du début des années 90 dans son édito...)
Ci-dessus, le premier logo du label.

A l'intérieur de ce numéro, un petit encart volant agrafé annonçait la sortie d'un album qui allait révolutionner les 90's mods : "Introducing the Bogeymen". (DI CD001 Bogeymen/ Introducing 1992)
Cette première référence INCROYABLE allait donner d'une certaine façon le ton du revival mod/garage français, ou en tous cas participer à sa manière au niveau européen au mouvement, oserais-je dire, car la plupart des meilleures productions des 90's ne tarderaient pas à entourer celui-ci, comme des marraines bienveillantes. (Voir les précédentes notes entièrement consacrées aux Bogeymen)

DIG records , le label, était né (donc fin 91/début 92), et il allait perdurer en sortant à son petit rythme des galettes devenues pour la plupart des références, jusqu'à la fin des années 90, où la réalité moins rigolote du capitalisme allait le rattraper et ...le couler définitivement. Mais nous y reviendrons.

Quant au fanzine Groovy eyes, je ne l'avais pas acheté lors de sa sortie, parce qu'en province, à Roanne, ce genre de papier rennais n'était pas arrivé jusque là... mais par contre, plus près, il y avait Larsen (Chambéry), et la connexion était déjà bien établit avec eux depuis 1 an, puisque leur groupe, les Slow Slushy boys jouèrent en 1992 à Roanne.

Au menu du n° 3 du fanzine Larsen tout juste sorti à ce moment là (Eté/Automne 1992) : une petite page (et une belle photo) sur les Bogeymen justement, où Benny, rédac en chef de Larsen expliquait le travail de Dig Records et la connexion Groovy eyes. Ce qui me donna envie d'en savoir plus et me motiva à monter ma propre association/label : Where The Action Is, mais c'est une autre histoire (quoi que...).

Un an plus tard se furent les Jekylls, dont le premier 45 t venait justement de paraître sur... Dig ! (DI 701 Jekylls : The good time is over/Private party 1993) qui vinrent jouer à Roanne.

C'est lors d'un de ces été (1992 ?) par hasard, dans une boutique spécialisée de disques (aujourd'hui disparue) de Perpignan, vers la gare, que je tombais rétroactivement sur l'édition du n° 4 de Groovy eyes, le fanzine, ce qui me permit aussi de prendre contact avec son rédacteur en chef : Stéphane Robert.


Nb : Cet article n'est qu'une ébauche d'un travail plus large souhaitant remettre en lumière ce label culte et la personne de Stéphane, qui malgré lui a fait rêver quelques uns d'entre nous avec son fanzine, son label et ses listes de distribution, et a d'ailleurs donné l'impulsion à pas mal d'entre nous, les auteurs de zines, créateur de labels ou de listes de vpc françaises de la fin des 90's... et je me fais un plaisir de poster très bientôt (sûrement sur une page à part du site Rockaroanne.fr, sinon sur Rate Your Music) le catalogue complet illustré du label.

Tout ça parce qu'à la date d'aujourd'hui (06 Septembre 2010), il 'y a rien sur Dig Records sur le web, (à part une ou deux notices sur les Gorgons ou les Feends) et c'est bien dommage..

A suivre donc !

Image tout en haut : le premier label Dig Records (1992-1995)

30 août 2010

Naked but class as the JAYBIRDS !

Back in 1994, when I ran the "Here" fanzine and WTAI label, I had the opportunity to interview this fantastic austrian Rnb band. Their second ep was just hot of the press at that time.
(promo photo at bottom right published originally in Here # 4, 1994)>

But just let's go a little back in time :

When the 1st lp by the austrian Jaybirds hit the market , back in 1993, they had already see the release of a superb ep, on their own label Ilsa Records, but this one was quicly out of order.
The style of the band was extremely pure and attached to the mid sixties Rnb sound as the original THEM (Van Morrison' combo) could deliver in their heydays.

This is Music maniac, the dutch label owned by Hans Kesteloo who produce the first lp in his "Teen trash" serie, devoted to europeean and american teeenage garage bands at that time.
This one was really enjoyable and a perfect introduction to all of the people who were searchnig cool and well played mod/garage sound in the 90's. Many "revival" bands at this period try to play good music also inspired byt he 60's, but rare were those who put as high the quality and sensibility as the Jaybirds did (as the What For, The Cardinals, and some others like the Kliek for instance). Actually we could find traces of them in some diverse specialised fanzines of that time... but... when a real site or real book devoted to this rich period and these numerous european bands will be written ?)

Anyway, a handfull of eps followed, many gigs too, and in 2002, the band decided to make a break.
That's only at the end of 2006 that they reformed. 2007/2008 shows them play a lot of gigs, always with the same inspiration, and they opened for the Sonics reformation in London, launching at this occasion a new single, full of Small faces perfume : "Take a chance".

Today, if you go on their Myspace page, you'll be surprised to discover their brand new album, after so many years of long playing absence.

It's called "Naked as the Jaybirds", it's on the "Time for action" label again, and you could expect a big blow in your ears.

Welcome back Jaybirds !!

Nb: this note was a bit inspired by the excellent "Psychedelic central" Jaybirds dedicated page, sot let's have an eye on this.

And go to the Myspace Jaybirds official page to hear their delicious sound and discover their actuality.

23 août 2010

Bogeymen, the singles and first album, again !

As an answer for the general demand, here it comes again the Bogeymen singles collection, plus the first album.

> Be aware : Two links.

For details see the complete previous note here.

14 août 2010

Charlie Feathers : Cherry wine

Toujours tiré du LP 12" That Rock a billy cat" de Barrelhouse (BH 014, US) de 1979, (Réédité en 1993 par Edsel, 14 titres), ce titre a aussi été repris sur le CD 28 titres "Uh huh honey" de Norton en 1993.

Si je poste un deuxième morceau de Charlie Feathers aujourd'hui, c'est que cet instrumental chaloupé m'a toujours été familier. En tant que batteur, j'ai dés la première écoute adoré ce petit roulement qui relance la rhytmique, et qui fait tout le charme du morceau.
Too much ! ... A vous de juger :

Cherry wine (Enr. : Memphis, 1968*)






(*) Source : Fan a billy page