9 nov. 2025

Les Chenopodes et Tesche à la Halle hybride le Coteau, 31 octobre et 7 novembre 2025

Deux soirées exceptionnelles, deux groupes Locaux ayant écrit un chapitre particuler de l'histoire du #RockaRoanne. Pour les Chénopodes, tout a commencé avec des effluves sixties psyché blues en 2010, lorsque le rock lorgnant vers le British blues et San francisco des Smokin'lokomotiv crachait ses premières fumées aux Mardis du grand marais, lors de la soirée anniversaire de la revue la Muse. Un univers déjà bien calé autour du chanteur guitariste Florian Mure, aux côtés duquel allait entre autre s'attacher Hugo Vial, guitariste qui transitera par d'autres formations, dont certaines jazz, avant de revenir auprès de Florian. Aujourd'hui, les Chenopodes ont trouvé avec ces deux potes et leurs autres collègues musiciens un équilibre parfait en revisitant le son des orchestres sixties Bamakois. Deux guitares, une basse, une batterie et un percussionniste assurent la partie instrumentale groovy, tandis que Florian ou Hugo dégainent des chants engagés mais écologiques, en français. Formule originale gagnante, dans l'esprit des savoyards Les Pitons de la fournaise, pour un groupe ayant déjà bien écumé le département et les environs depuis deux ans.












Tesche, quant à eux, sont cinq potes de Coutouvre ayant marqué localement la scène bourgeonnante du début des 90's, avant de péricliter, comme beaucoup à l'époque, au profit de l'engagement professionnel un peu moins Rock'n'roll. Cela dit, les amateurs de concert rock du roannais connaissent bien Pierrot (Pierre Yves Beluze), habituellement chargé du son derrière sa console, mais que l'on retrouve ici dans sa peau de guitariste.
Il y a deux ans que ces potes-là se sont retrouvés afin de remettre le couvert, et deux concerts à l'occasion d'anniversaires privés leur ont donné le goût d'aller plus loin. De nombreuses répétitions plus tard et voilà la formation prête à en découdre, Jean-Marie au chant, éructant de bons textes en français, sur un rock nerveux à trois guitares, imprégné de sonorités mélodiques distordues et de solos, rappelant la Noise des années quatre-vingt dix donc. Même si ce set actuel est court de 35 minutes, Tesche a su se montrer impressionnant d'engagement scénique, de rigueur et de professionnalisme, avant les très bons Cafard palace, dont on ne présente plus le garage nerveux à deux voix. Un beau cadeau, et un bel essai, qui sera transformé prochainement normalement avec l'enregistrement d'un album. 🤟







 
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