23 janv. 2017

The Sunrays : they lived for the sun.


J’ai découvert les Sunrays d’une étrange manière. Mais... cette histoire n’en est qu’une parmi toutes celles qui peuvent être racontées par les collectionneurs je suppose...

En me baladant tôt dans une brocante locale l’été dernier, dans un petit village près de chez moi, je repère un lot de 45 tours tenu par deux retraités. Les quatre ou cinq bac plastiques me semblent suffisamment achalandés de choses peu courantes pour que j’y jette un oeil, d’autant plus que le reste du marché ne propose pas beaucoup de chose intéressantes.  J’engage la conversation, et il se trouve que ces disques proviennent d’un ancien club local, qui a officié au début des années 70. Le fonds est plutôt Pop rock et je me dis que j’ai bien fait de venir. Parmi les 15 disques avec lesquels je repartirai, il y aura des choses connues, et d’autres non, prises sur le seul aspect, le nom du label et/ou la tronche des gars sur la pochette.Et parmi eux : le single des Vanity fare : « Our own way of living » (1971).

Je ne connaissais pas ce groupe  anglais, formé en 1968, et ce single m’a inspiré. Surtout  sur label Page One,  un nom évocateur de bons sons. Bien m’en a pris, car si ce single plus tardif dans la carrière du groupe est effectivement un winner, j’ai pu réaliser que Page one était un label distribué par Fontana et fondé par Larry Page en 1966 très orienté Mod, (Troggs, Loot…) et que le premier single de ces Vanity fare « I live for the sun » était génial. 

> Achat direct du single en occasion.

Mais ce titre très surf.. que faisait-il dans la disco d’un groupe anglais de 1968 ??

Un ep australien des années 80
remettant les Sunrays en avant
Le web n’a pas tardé à me donner la réponse : ce « I live for the sun » provenait effectivement d’un combo américain surf, : les SUNRAYS. Groupe comète produit en 1964 par le père manager des Beach boys : Murry Wilson, au moment où ceux-ci l’ont écarté du groupe. Les Sunrays étaient déjà connus auparavant sous le nom Renegades, mais n'ont enregistré qu'un seul album, en plus de singles, le fameux : « Andrea » en 1966, sur Tower, (sous-label de Capitol records), qui est une merveille de Sunshine pop, voire Garage parfois, et dont aucune édition française n’existe. L’achat du lp est donc conseillé, voire très recommandé, d’autant plus qu’il n’existe qu’une seule compilation CD encore trouvable (1996 chez Collectables.) L’autre, « For collectors only, 3CD set » est introuvable ou à prix édifiant. Mais de sympas amateurs puristes sont là pour nous aider, et heureusement, car les titres de la première période, ainsi que les démos et inédits valent franchement la peine. (1)

Verso de la compile rare
Le titre "I live for the sun" date de 1965 et a été classé 51eme dans le top 100 Bilboard, mais a surtout gagné sa popularité grâce à la série TV pour teenagers de l'époque, (la première) : "Never too young". Il est aussi puissant que Andrea, qui donne son titre au lp.
(Note du 26 Janvier) : Ceci dit, l'album des Sunrays est, en dehors de ces 2 superbes titres, un très bon album mêlant à la fois qualité vocales, qualités rythmique et mélodiques. On y prend un grand plaisir, et si tout amateur des Beach boys y trouvera effectivement un grande occasion de joies, par moments, la production, superbe, et les compositions, rappelleront autant des formations comme les Associations, que les  Left Banke ("Tears in my eyes", "You don't phase me", Jo Ann, ...)

Enjoy « Andrea»  !


Ci-dessous la présentation d’un single inédit édité par Sundazed en 2014, avec un rappel (en anglais) de la bio du groupe.












A lire aussi : la très intéressante interview de Eddy Medora, le saxophoniste/guitariste sur : Earcandymag.com

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Ecouter le très garagy « Don’t take yourself too seriously », paru uniquement en single en 1966, et dispo aussi sur la compile.






Une compilation disponible sur Spotify :


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