Back in 1994, when I ran the "Here" fanzine and WTAI label, I had the opportunity to interview this fantastic austrian Rnb band. Their second ep was just hot of the press at that time.
(promo photo at bottom right published originally in Here # 4, 1994)>
But just let's go a little back in time :
When the 1st lp by the austrian Jaybirds hit the market , back in 1993, they had already see the release of a superb ep, on their own label Ilsa Records, but this one was quicly out of order.
The style of the band was extremely pure and attached to the mid sixties Rnb sound as the original THEM (Van Morrison' combo) could deliver in their heydays.
This is Music maniac, the dutch label owned by Hans Kesteloo who produce the first lp in his "Teen trash" serie, devoted to europeean and american teeenage garage bands at that time.
This one was really enjoyable and a perfect introduction to all of the people who were searchnig cool and well played mod/garage sound in the 90's. Many "revival" bands at this period try to play good music also inspired byt he 60's, but rare were those who put as high the quality and sensibility as the Jaybirds did (as the What For, The Cardinals, and some others like the Kliek for instance). Actually we could find traces of them in some diverse specialised fanzines of that time... but... when a real site or real book devoted to this rich period and these numerous european bands will be written ?)
Anyway, a handfull of eps followed, many gigs too, and in 2002, the band decided to make a break.
That's only at the end of 2006 that they reformed. 2007/2008 shows them play a lot of gigs, always with the same inspiration, and they opened for the Sonics reformation in London, launching at this occasion a new single, full of Small faces perfume : "Take a chance".
Today, if you go on their Myspace page, you'll be surprised to discover their brand new album, after so many years of long playing absence.
It's called "Naked as the Jaybirds", it's on the "Time for action" label again, and you could expect a big blow in your ears.
Welcome back Jaybirds !!
Nb: this note was a bit inspired by the excellent "Psychedelic central" Jaybirds dedicated page, sot let's have an eye on this.
And go to the Myspace Jaybirds official page to hear their delicious sound and discover their actuality.
Rhythm'n'blues, Soul, Jazz, Psych, Mod, Pop, Power-pop, Folk Blues, Punk, and more...
30 août 2010
23 août 2010
Bogeymen, the singles and first album, again !
As an answer for the general demand, here it comes again the Bogeymen singles collection, plus the first album.
> Be aware : Two links.
For details see the complete previous note here.
> Be aware : Two links.
For details see the complete previous note here.
14 août 2010
Charlie Feathers : Cherry wine
Toujours tiré du LP 12" That Rock a billy cat" de Barrelhouse (BH 014, US) de 1979, (Réédité en 1993 par Edsel, 14 titres), ce titre a aussi été repris sur le CD 28 titres "Uh huh honey" de Norton en 1993.
Si je poste un deuxième morceau de Charlie Feathers aujourd'hui, c'est que cet instrumental chaloupé m'a toujours été familier. En tant que batteur, j'ai dés la première écoute adoré ce petit roulement qui relance la rhytmique, et qui fait tout le charme du morceau.
Too much ! ... A vous de juger :
Cherry wine (Enr. : Memphis, 1968*)
(*) Source : Fan a billy page
Si je poste un deuxième morceau de Charlie Feathers aujourd'hui, c'est que cet instrumental chaloupé m'a toujours été familier. En tant que batteur, j'ai dés la première écoute adoré ce petit roulement qui relance la rhytmique, et qui fait tout le charme du morceau.
Too much ! ... A vous de juger :
Cherry wine (Enr. : Memphis, 1968*)
(*) Source : Fan a billy page
Johnny Burnette : all by myself
Les plus curieux d'entre vous auront remarqué que "Tear it up" (Charlie Feathers/Cramps) a été composé par le célèbre trio Johnny Burnette, composé des deux frangins Johnny et Dorsey, (chant/Guitare; et contrebasse) plus Paul Burlison à la guitare.
La session originale date du 07 Mai 1956. C'est ce qui fait entre autre qu'elle sonne si fifties alors qu'elle a été enregistrée par Feathers en 1968. Vous retrouverez les références de la disco du groupe sur l'excellent "The Johnny and Dorsey Burnette discography".
...Le trio a commencé sa carrière discographique en 1956 chez Decca, et a produit une poignée de bons 45t qui n'ont rien à envier aux meilleurs enregistrements Sun.
Leur carrière n'a cependant pas dépassée le stade régional, et s'est terminée en 1957.
Johnny est décédé d'un accident de bateau en 1964, après une carrière solo. Son frère a aussi connu un petit succès au début des années 60, tandis que Burlison a refait surface comme guitariste de session chez Sun. (Tiré de Allmusic)
"All by myself", datée du 02 Juillet 1956 est tiré de leur unique album de chez Coral. C'est un bon rockab.
> Pourquoi ce choix plutôt qu'un autre ? on aurait pu remettre une énième fois leur version originale du "Train kept a rollin'" popularisé entre autres par les Yardbirds, mais j'ai préféré celui-ci, car quelques années plus tard, en 1977, Johnny Thunders et ses Heartbreakers on enregistré une chanson du même titre qui a bizarrement quelques similitudes (1977).
Voir une vidéo du titre livre sur YT.
Bien que cette dernière soit créditée à Walter Lure et Jerry Nolan, tous deux membres des Heartbreakers (source Allmusic), ont peut s'interroger un peu sur la ressemblance du titre. (...)
All by myself (1956) (Antoine Domino-Dave Bartholomew*)
(*) Voir la bio de Dave Bartholomew sur le songwritershalloffame. L'occasion de découvrir ce super site de référence sur les compositeurs.
La session originale date du 07 Mai 1956. C'est ce qui fait entre autre qu'elle sonne si fifties alors qu'elle a été enregistrée par Feathers en 1968. Vous retrouverez les références de la disco du groupe sur l'excellent "The Johnny and Dorsey Burnette discography".
...Le trio a commencé sa carrière discographique en 1956 chez Decca, et a produit une poignée de bons 45t qui n'ont rien à envier aux meilleurs enregistrements Sun.
Leur carrière n'a cependant pas dépassée le stade régional, et s'est terminée en 1957.
Johnny est décédé d'un accident de bateau en 1964, après une carrière solo. Son frère a aussi connu un petit succès au début des années 60, tandis que Burlison a refait surface comme guitariste de session chez Sun. (Tiré de Allmusic)
"All by myself", datée du 02 Juillet 1956 est tiré de leur unique album de chez Coral. C'est un bon rockab.
> Pourquoi ce choix plutôt qu'un autre ? on aurait pu remettre une énième fois leur version originale du "Train kept a rollin'" popularisé entre autres par les Yardbirds, mais j'ai préféré celui-ci, car quelques années plus tard, en 1977, Johnny Thunders et ses Heartbreakers on enregistré une chanson du même titre qui a bizarrement quelques similitudes (1977).
Voir une vidéo du titre livre sur YT.
Bien que cette dernière soit créditée à Walter Lure et Jerry Nolan, tous deux membres des Heartbreakers (source Allmusic), ont peut s'interroger un peu sur la ressemblance du titre. (...)
All by myself (1956) (Antoine Domino-Dave Bartholomew*)
(*) Voir la bio de Dave Bartholomew sur le songwritershalloffame. L'occasion de découvrir ce super site de référence sur les compositeurs.
13 août 2010
Charlie Feathers : You got good taste !
Je crois que j'ai connu Charlie Feathers grâce aux Cramps. Leur reprise du "Tear it up" (premier lp, 1980 et "Urgh a music war" comp) était exceptionnelle tout comme la grande majorité d'ailleurs de toutes leurs exhumations de vieux rockab inconnus, ou oubliés.
...Charlie Feathers passe pour être LE héros oublié du rock'nroll rockab, lui qui a été embauché par Sam Philips de Sun records dés Février 55, qui a enregistré la démo de "I Forgot To Remember To Forget", dont Elvis Presley fait son choux gras, puis est ensuite resté dans l'ombre du futur King (...)
Tout cela est superbement raconté (mais en anglais) sur Rockabillyhome.com
Il a enregistré un bon tas de superbes morceaux bien rockn'roll, que vous retrouverez sur la discographie de Rocky-52.net
Les années soixante passant, Charlie Feathers est un peu passé dans l'ombre et l'oubli, et puis le revival 50's l'a remis sous la lumière..Et d'autres enregistrements ont eu lieu, dont ce "Tear it up" par en 1968 chez Philwood.
Et puis, Norton dans les années 80 (gloire à eux !) on réédités le vieux Charlie, (lp "Hu huh honey", par exemple, réédition du "Rockabilly cat" de 1979 plus des 45 t 60's/70's), mais bien d'autres depuis, et là, Charlie a eu sa troisième chance.
Puis il est parti.. en 1998.
Mais... un certain Quentin tarantino a décidé de remettre certain de ces bons vieux morceaux de derrière les fagots sur ses deuxième et troisième gros succès commerciaux : "That Certain Female" pour Kill Bill: Vol. 1 et "Can't Hardly Stand It" pour Kill Bill: Vol. 2. "Never forget rockn'roll" comme on dit.
Voilou voilou... il est temps de s'en jeter un petit.
Et...souvenez vous : allez chez Norton, (ou Amazon), ou chez qui vous voulez, et .. achetez au moins un truc du vieux Charlie. Vous ne le regretterez pas.
"Tear it up" (P. Burlison, D. Burnette/ J. Burnette), Philwood 1968
"Charlie Feathers is the main reason there is and was Sun Records. I will always be a Charlie Feathers fan." -Johnny Cash (Citation taken on Norton site)
Le site officiel de Charlie Feathers
...Charlie Feathers passe pour être LE héros oublié du rock'nroll rockab, lui qui a été embauché par Sam Philips de Sun records dés Février 55, qui a enregistré la démo de "I Forgot To Remember To Forget", dont Elvis Presley fait son choux gras, puis est ensuite resté dans l'ombre du futur King (...)
Tout cela est superbement raconté (mais en anglais) sur Rockabillyhome.com
Il a enregistré un bon tas de superbes morceaux bien rockn'roll, que vous retrouverez sur la discographie de Rocky-52.net
Les années soixante passant, Charlie Feathers est un peu passé dans l'ombre et l'oubli, et puis le revival 50's l'a remis sous la lumière..Et d'autres enregistrements ont eu lieu, dont ce "Tear it up" par en 1968 chez Philwood.
Et puis, Norton dans les années 80 (gloire à eux !) on réédités le vieux Charlie, (lp "Hu huh honey", par exemple, réédition du "Rockabilly cat" de 1979 plus des 45 t 60's/70's), mais bien d'autres depuis, et là, Charlie a eu sa troisième chance.
Puis il est parti.. en 1998.
Mais... un certain Quentin tarantino a décidé de remettre certain de ces bons vieux morceaux de derrière les fagots sur ses deuxième et troisième gros succès commerciaux : "That Certain Female" pour Kill Bill: Vol. 1 et "Can't Hardly Stand It" pour Kill Bill: Vol. 2. "Never forget rockn'roll" comme on dit.
Voilou voilou... il est temps de s'en jeter un petit.
Et...souvenez vous : allez chez Norton, (ou Amazon), ou chez qui vous voulez, et .. achetez au moins un truc du vieux Charlie. Vous ne le regretterez pas.
"Tear it up" (P. Burlison, D. Burnette/ J. Burnette), Philwood 1968
"Charlie Feathers is the main reason there is and was Sun Records. I will always be a Charlie Feathers fan." -Johnny Cash (Citation taken on Norton site)
Le site officiel de Charlie Feathers
8 août 2010
Poppys : des chansons pop
POPPYS : Des chansons pop
Barclay 68.641
1971
Ce 45t appartenait à mon frère (né en 1964) et si je comprends bien les deux signatures au stylo apparaissant au-verso, il lui a été gentiment offert par l'une de ses cousines vers l'âge de dix ans j'imagine, le moment où on commence sérieusement à s'intéresser à la musique généralement.
Comme j'ai vécu le même genre de chose un peu plus tard avec une autre cousine (Téléphone : "argent trop cher"), j'en conclue que notre "Danièle" à gentiment accepté de donner le disque de sa propre collection à son cousin. Cool les filles !
Les Poppys était (est) un groupe de jeunes chanteurs français issus de la chorale des petits chanteurs d'Asnières crées en 1946. Leur premier disque remonte à 1970.
Dixit wikipédia : "Leurs chansons mettent en avant l'amour, l'incompréhension face à la guerre et la violence des adultes, la fraternité, la paix, l'écologie mais aussi la religion."
Il se trouve que je me rappelais surtout la face B de ce disque "Non ne criez pas", qui aborde le sujet émouvant de la séparation et du ressenti des enfants, parce qu'à l'époque, on s'était beaucoup amusé à le chanter avec ma soeur à chaque fois qu'une dispute (oh, une petite) éclatait à la maison. Cela nous faisait bien rire...
J'ai néanmoins choisi le titre de la face A aujourd'hui, parce qu'à la réécoute, il sonne très rock, (écoutez ce son de guitare qui attaque d'entrée) et parce qu'on ne peut s'empêcher de penser aux grands festivals rock de la fin des 60's, (Woodstock évidemment), à l'écoute des paroles; qui défendent l'idée d'un côté positif de ce genre de manifestations alors qu'on aurait pu imaginer une critique dans ce genre de chanson à tendance"éducative"...
Les Poppys, c'était bien. Nettement mieux en tous cas que ce que l'on a essayé de nous fourguer ensuite dans les années quatre vingt par exemple avec certains petits chanteurs en solo. (Non je ne citerai pas de nom.)
Des chansons pop (G. Lajeunesse/G. Peram)
Le site officiel des Poppys
Le site sur le livre de leur 40 ans 1970-2010 (avec une belle vidéo de "Non rien n'a changé", leur autre grand tube.)
Barclay 68.641
1971
Ce 45t appartenait à mon frère (né en 1964) et si je comprends bien les deux signatures au stylo apparaissant au-verso, il lui a été gentiment offert par l'une de ses cousines vers l'âge de dix ans j'imagine, le moment où on commence sérieusement à s'intéresser à la musique généralement.
Comme j'ai vécu le même genre de chose un peu plus tard avec une autre cousine (Téléphone : "argent trop cher"), j'en conclue que notre "Danièle" à gentiment accepté de donner le disque de sa propre collection à son cousin. Cool les filles !
Les Poppys était (est) un groupe de jeunes chanteurs français issus de la chorale des petits chanteurs d'Asnières crées en 1946. Leur premier disque remonte à 1970.
Dixit wikipédia : "Leurs chansons mettent en avant l'amour, l'incompréhension face à la guerre et la violence des adultes, la fraternité, la paix, l'écologie mais aussi la religion."
Il se trouve que je me rappelais surtout la face B de ce disque "Non ne criez pas", qui aborde le sujet émouvant de la séparation et du ressenti des enfants, parce qu'à l'époque, on s'était beaucoup amusé à le chanter avec ma soeur à chaque fois qu'une dispute (oh, une petite) éclatait à la maison. Cela nous faisait bien rire...
J'ai néanmoins choisi le titre de la face A aujourd'hui, parce qu'à la réécoute, il sonne très rock, (écoutez ce son de guitare qui attaque d'entrée) et parce qu'on ne peut s'empêcher de penser aux grands festivals rock de la fin des 60's, (Woodstock évidemment), à l'écoute des paroles; qui défendent l'idée d'un côté positif de ce genre de manifestations alors qu'on aurait pu imaginer une critique dans ce genre de chanson à tendance"éducative"...
Les Poppys, c'était bien. Nettement mieux en tous cas que ce que l'on a essayé de nous fourguer ensuite dans les années quatre vingt par exemple avec certains petits chanteurs en solo. (Non je ne citerai pas de nom.)
Des chansons pop (G. Lajeunesse/G. Peram)
Le site officiel des Poppys
Le site sur le livre de leur 40 ans 1970-2010 (avec une belle vidéo de "Non rien n'a changé", leur autre grand tube.)
6 août 2010
Swamp dogg repost : uncut and classified 1A
Once again, for your pleasure (and a limited downloads/time) :
this complete amazing album by Swamp Dogg.
See previous note for infos
Link in comments.
this complete amazing album by Swamp Dogg.
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He came a long way from St Louis too
Et où les belles chroniques de singles de certains blogs "amis" me remettent le goût à piocher dans ma collec.
Aujourd'hui :
Eddy Mitchell présente les rois du rock :
"CHUCK BERRY A LONDRES"
My little love light/You came a long way from St Louis/Jamaica farewell/I want to be your driver
Barclay, licence aristocrat 70858 Medium
Ce ep est tiré de sessions enregistrées à Londres et parues sur label Chess en 1965 à l'origine (cf. la référence du lp sur : both sides now)
J'ai trouvé celui-ci par hasard dans une brocante (en dur) route de Villemontais à Roanne en 2001 si je me souviens bien. Un copain m'avait indiqué cette adresse assez peu connue pour trouver des vieilles bandes dessinées, et le jour où je me suis présenté le gérant avait un stock de vinyles que personne s'emble t-il n'avait eu l'occasion de regarder sérieusement. 33 t et 45 t de Ike and Tina Turner, Beatles, Four tops, Dutronc, James Brown...se cotoyaient allégrement dans des bacs, bien rangés et à petits prix, et le patron faisait encore 50% sur tout, pour s'en débarrasser. (!...) Le stock provenait d'après lui d'un disquaire de Vichy qui venait de fermer.
Quelle aubaine.
J'ai déjà eu l'occasion de poster un single trouvé là bas lors d'une précédente note (cf.
les Human instincts).
Ce ep de Chuck Berry m'est très cher parce qu'en plus de sa très belle pochette, (et la fameuse collec d'Eddy), il offre des morceaux assez étonnants (pour ceux qui ne connaissent de lui que les classiques on va dire), et mis à part l'excellent "I wanna be your driver", très Rnblues, que je connaisais à l'époque surtout par la version des Blues project sur leur magnifique lp "live at the café à gogo", les trois autres titres sonnent étonnemment exotique, sur des rythmes chaloupés, faisant ressortir le côté "africain" du guitariste/chanteur.
"Jamaica Farewell" est signé Irvin Burgess, tandis que "You came a long way..." est signé Books/Russell.
Quand on sait ce que St Louis représente pour Chuck Berry, dont les grands parents avaient été vendus comme esclaves là-bas (cf. le docu "hail hail rock'n'roll"), cela rend ce titre particulièrement émouvant, malgré son côté plutôt dansant.
- You came a long way from St Louis :
Aujourd'hui :
Eddy Mitchell présente les rois du rock :
"CHUCK BERRY A LONDRES"
My little love light/You came a long way from St Louis/Jamaica farewell/I want to be your driver
Barclay, licence aristocrat 70858 Medium
Ce ep est tiré de sessions enregistrées à Londres et parues sur label Chess en 1965 à l'origine (cf. la référence du lp sur : both sides now)
J'ai trouvé celui-ci par hasard dans une brocante (en dur) route de Villemontais à Roanne en 2001 si je me souviens bien. Un copain m'avait indiqué cette adresse assez peu connue pour trouver des vieilles bandes dessinées, et le jour où je me suis présenté le gérant avait un stock de vinyles que personne s'emble t-il n'avait eu l'occasion de regarder sérieusement. 33 t et 45 t de Ike and Tina Turner, Beatles, Four tops, Dutronc, James Brown...se cotoyaient allégrement dans des bacs, bien rangés et à petits prix, et le patron faisait encore 50% sur tout, pour s'en débarrasser. (!...) Le stock provenait d'après lui d'un disquaire de Vichy qui venait de fermer.
Quelle aubaine.
J'ai déjà eu l'occasion de poster un single trouvé là bas lors d'une précédente note (cf.
les Human instincts).
Ce ep de Chuck Berry m'est très cher parce qu'en plus de sa très belle pochette, (et la fameuse collec d'Eddy), il offre des morceaux assez étonnants (pour ceux qui ne connaissent de lui que les classiques on va dire), et mis à part l'excellent "I wanna be your driver", très Rnblues, que je connaisais à l'époque surtout par la version des Blues project sur leur magnifique lp "live at the café à gogo", les trois autres titres sonnent étonnemment exotique, sur des rythmes chaloupés, faisant ressortir le côté "africain" du guitariste/chanteur.
"Jamaica Farewell" est signé Irvin Burgess, tandis que "You came a long way..." est signé Books/Russell.
Quand on sait ce que St Louis représente pour Chuck Berry, dont les grands parents avaient été vendus comme esclaves là-bas (cf. le docu "hail hail rock'n'roll"), cela rend ce titre particulièrement émouvant, malgré son côté plutôt dansant.
- You came a long way from St Louis :
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