29 déc. 2013

Slow slushy boys : Live together (again), et toujours aussi culte !

Un come back réussi
L’annonce d’un nouvel album des Slow slushy boys est toujours un évènement, même si ce groupe chambérien, sur la scène garage-Soul depuis 1989 (24 ans !!) ne passe pas à la radio et apparaît rarement dans les revues musicales vendues en kiosque.
Normal, car chez Larsen, label maison, on ne se préoccupe pas des effets de mode, et il y a longtemps qu’on a laissé tomber le format CD pour ne produire que du vinyle (dernier Cd pressé : 1996). un choix qui peut se discuter, mais c’est comme ça.

On ne racontera pas ici l’histoire de ce groupe si cher à notre cœur, (voir cette adresse :
http://larsen.asso.fr/bands/ssb/famtree.htm), mais préciserons juste qu’après deux albums plutôt axés Garage pop (Get crazy et Pretty monster datés 1989 et 91), l’esprit de la Soul et du Rhythm’n’blues original s’est vite emparé de Denis (alias Benny Gordini), chanteur et patron de Larsen, faisant des Slow une référence, certes très underground, mais néanmoins culte.
Les Slow sont finalement presque plus connus à l’étranger, toutes proportions gardées, grâce aux principe d’échanges récurrents entre les nombreux labels internationaux et le catalogue Larsen, ayant produit au fil du temps un tas de combos significatifs des années 90/2000.


Mais cela n’enlève rien à leur talent, et au côté moderne de leur musique. Car aussi étrange que cela puisse paraître, grâce à une ténacité et une passion sans faille depuis les early 90’s, les Slow (et son avatar Soul : B soul all stars) ont su se positionner assez tôt sur le créneau du son vintage B soul, rock steady, avant que cela ne devienne un phénomène "à la mode". (On se référera pour ces genres aux rééditions Ethiopiques, Soul jazz, ou aux groupes tels que Imperial tiger orchestra).
Car tout cela est lié.

Benny baigne dans ces grooves, pressés sur galettes vinyles,  entre autre grâce à la superbe collection qu’il a pu réunir.


Et que se soit avec les B soul all stars, qui l’ont accaparés durant trois albums en 2006, 2008 et 2011, ou son précédent combo, qu’il réactive dans une énième formation, il sait réinjecter toute l’âme et le cool qu’il faut pour faire vivre ces sons.

« Live together », donc, pour un huitième album, qui aurait pu s’appeler « Live again together », tant on ne s’attendait pas à ré entendre parler du groupe sur disque.

On retrouve ici la plupart des membres des B soul all stars,
moins les choristes habituelles; ou des copains de l’Orchidée d’Hawai, (grande nouveauté : aux batterie et guitare. > Ce groupe est vraiment (d)étonnant !);
Mais le son est familier, bien que le mélange des îles (caraïbes), et de l’Afrique (Ethiopie) soit

Dernier lp en date de l'Orchidée d'hawai
cependant plus marqué.
Graham Mushnik,
à l’orgue et au Rhodes apporte en effet quelques sonorités métalliques bienvenues sur le premier titre.

David Grasselli, (Orchidée d’hawaï) délivre quant à lui son son de guitare réverbéré unique, tandis que la section cuivre ajoute la fibre Soul à l’ensemble.
La première face se termine sur un « Blue lagoon » lent et long, qui offre une touche Ethiopienne bien sentie.
« Standin the world » ouvre la face B avec un rock steady tranquille, qui pourrait être joué par les B soul. « Sweet nights in Tobago » délivre un autre côté caraibéen (normal, c’est un hommage).
« I can’t get you out of my mind » et « Is it true » rendent un très bel hommage à la Soul si charismatique d’Arthur Alexander, dont on sait Benny très fan, et  ça n’est pas rien lorsque l’on sait que l’album est cette fois ci composé uniquement de compositions originales.
« Soul hole » est quant à lui un superbe instrumental cuivré et à l’orgue omniprésent, qui nous ramène les meilleures ambiances de grands films blaxploitation.

Bref, vous l’avez compris : « Live together » est un album moderne, groove, original, uniquement disponible en vinyle*, qui n’attend qu’une chose : être posé sur votre platine.
> Live together par les Slow slushy boys, (Lasen records,
LZ099 Eté 2013)
(*) Directement disponible auprès de Larsen : la fougère 73230 France (http://www.Larsen.asso.fr)
ou chez votre disquaire indépendant (si vous en avez un)

Ecoutez « Blue lagoon »


Et d’autres extraits son :
http://larsen.asso.fr/JB/index.php

Voir une vidéo des Slow en 2012 « The allmighty »


- Voir en live l’Orchidée d’Hawaï "Iron man" :
http://www.youtube.com/watch?v=g_GQUl-CrNo

24 nov. 2013

R.I.P Georges Lautner : les Tontons flingueurs reconnaissants !

Hommage aux Tontons flingueurs, par les Pickpockets, groupe culte des 90's, originaires de Sète, "la patrie de Georges Brassens" ! :-)

Merci Francky !


15 nov. 2013

The Coup : a great band

The Coup, 
mardi 22 Octobre 2013, Riorges (France)

The Coup, combo funk-garage d'Oakland, Californie, (depuis 1997) en tournée européenne suite à la parution de leur dernier album "Sorry to bother you" nous a balancé un mix de bonne musique blanche et black comme rarement vu. Les âmes d'Hendrix, Parliament, ou de Blue cheer (oui !!) étaient présentes. Etonnant, non ?


Grosse claque.


Clic here for some personal shots


20 sept. 2013

"Dot dash, dot dash, dot dash"... as a calling for something very cool !


Dot dash
Half remembered dream
The Beautiful Music 2013

Drôle comme les voies de la Pop sont hasardeuses : faites un article sur le label Sarah records plus de vingt ans après un évènement majeur le concernant, et voilà qu'un des membres des St Christopher envoie des infos sur son dernier combo.

Constitué d'ex-membres de Julie Ocean, The Saturday People, St. Christopher (UK), etc. , les Dot Dash est dorénavant un groupe de Washington, qui sort son troisième album.

 Ce nouvel album est intitulé Half-Remembered Dream et est produit par le label indépendant canadien The Beautiful Music (www.thebeautifulmusic.com), label  qui a aussi produit les deux précédents :  Spark/flame>ember/ash in 2011 and Winter Garden Light, en 2012.
Dot cash nous ramène dans les glorieuses 90's pop, voire Power pop, au temps pas si anciens où des combos comme Velvet crush ou Les Shame idols nous faisaient rêver de bijoux anciens. 
> Guitares claires, mélodies classieuses, et énergie.
Ce genre musical ne s'est jamais vraiment éteint, et Dot Dash sait impulser ce qu'il faut d'âme dans son mélange pour en faire un breuvage tout de suite savoureux.
Dot dash nous rappelle aussi les Wire, auteur de ce titre répétitif des années punk (1978). A cet endroit : "A light in the distance" est sans doute leur morceau le plus punchy.

Ceci dit, les ballades sont au rendez-vous, et "11th hour" arrive à sortir du paquet cadeau, déjà très envoutant, que Dot cash à su confectionner.

Mes titres préférés, sur un ensemble ceci-dit hyper cohérent  : "Fiction section", Shopworn excuse", Hands of time".

Pop at its best !






"“Post-punk and C86… a little fuzz and heaps of melody.” -- Sound of Confusion

15 août 2013

The Long ryders : "and they run...."


J'ai connu les Long ryders au milieu des années 80, grâce à mon frangin, comme beaucoup d'autres groupes d'ailleurs. Un groupe tout de suite devenu l'un de mes favoris.

Bizarrement, j'ai toujours associé leur premier lp
"Native sons" a celui, plus ancien, de parrains américains : les Seeds, par le côté "paysan" et "botte de foin" de leurs deux pochettes de 1er albums respectifs. 

Etonnant me direz-vous ? pas tant que ça, tant leurs qualités respectives sont à l'épreuve du temps, et leur enracinement dans la musique américaine aussi.
Alors, si on voulait effectivement trouver une ou deux accroches un peu moins artificielles, on pourrait dire que les Byrds, eux aussi groupe fétiche 60's et symbolique de ce rock américain ont connu des pochettes un peu bucoliques, et que les Long ryders ont été influencés, sûrement et par les un (les Seeds) et par les autres. Car si ceux-ci on en effet repris le "If you want to be a rock'nroll star" des Byrds sur leur live reunion de 2004, ils avaient aussi joué le garage psyché des Thirteen floor "You're gonna miss me" sur leur Metallic BO de 1989. (Et Sid Griffin était de toutes façons avant, dans les fabuleux Unclaimed, qui ont participé au revival garage des early 80's.)
On notera aussi les guitares hyper byrdsiennes de "Capturing the flag" sur "State of our union", deuxième lp, très bon aussi). 
Même de l'accordéon
sur le très zydeco "Child bride"


Mais tout ceci est sûrement un peu tiré par les cheveux, car il est évident que ce que l'on aime dans les Long ryders, c'est leur capacité à produire une musique à la fois teinté de Rock, de garage, et de country. Mais pas de la country dégoulinante, non, celle justement très marquée par le folk pop des Byrds, qui fait que dans les années quatre-vingt, c'est justement par eux que ce revival country "punk" a été un peu initié (Lone justice, Blood on the saddle, Texas horsehead !?...). Rien que ça.


> Un groupe à vraiment (re)découvrir, d'autant plus que Sid Griffin, leur leader a monté son propre label (Prima) et s'est lancé dans une belle campagne de rééditions (avec bonus) depuis quelques années.

Le site de Sid Griffin : http://www.sidgriffin.com/long-ryders-discography/

> A écouter, en plus des 2 autres albums studio qui  sont au moins très agréables : le superbe live "End of the trail" (de 1987), qui a été justement réédité d'après les masters en 2003, sous le titre "Three minutes warning : the Long ryders in New York". 

1999 The Long Ryders,
End of the TrailMassive Attack MA 990129 (bootleg) (68:12)
Bootleg CD from the FM broadcast of The Long Ryders' Bottom Line show, May 7, 1987, 2nd show. Cover a mockup of the Zippo "I Had a Dream" picture sleeve.

Listing :
Prairie Fire/Lights Of Downtown/Man Of Misery/Stitch In Time/State Of My Union/Harriet Tubman’s Gonna Carry Me Home/Capturing The Flag/Long Story Short/Baby’s In Toyland/I Want You Bad/Spectacular Fall/I Had A Dream/You Just Can’t Ride The Boxcars Anymore/Gunslinger Man/Looking For Lewis And Clark/Prisoners Of Rock’N'Roll/10-5-60

8 août 2013

Sarah records Paris venue 1990, part 3 : St Christopher

A promise is a promise, and as it is (was) my birthday today (44 years, guess I'm kinda old now ?), let me share with you the third part of this magic gig from the past.
(1990 : what a cool decade !)
I have not many souvenirs from this set, except that it was a very good one, and that St Christopher was as good on vinyle, as on stage.

Enjoy, Sarah fans from the world !

© photos : P. Ciron, & Action-time

5 août 2013

Listen to the mp3 : yes, it's possible.

Today, you can actually again listen to all the mp3 files posted on Action-time since its debuts.
I had some troubles these last weeks, when I had to follow the rules of the new Wordpress version of the blog where the files are in... and the majority of the url concerned had to be changed.
 So, now it is done.
Enjoy.

2 août 2013

What a fucking mini lp ! (Angil, I am your best enemy !)


What a fucking mini lp !

Peut-être la meilleure production de Angil et ses Hidden tracks. Et je ne dis pas ça parceque le lp en crowfinding a été livré avec badges mignons et tee-shirt. (quoi que)
Mais "Now" leur précédent album laissait déjà transpirer cette belle évolution, vers quoi : ...la perfection ? Noooon, Michael n'aimerait pas ça. On va dire que Angil et ses potes ont gardé le feu, et enregistrent de mieux en mieux. Et c'est pas rien quand on sait la difficulté à retranscrire un bon son sur disque.

J'ai toujours trouvé mon ami Michael meilleur lorsqu'il laissait pleinement transpirer le punk qu'il est/a en lui. C'est pourquoi les cuivres et flute maîtrisés (quelle prod !), séduisent, mais moins que l'electricité et la folie latente de notre songwriter préféré de ce côté des Alpes. (cf la gratte bien rock de "Pure mathematics", et ces textes, trop fun...)

Les petits formats courts de ces 4 titres et ce free jazz piquant et sobre à la fois ("I need an ennemy"...), avec la touche de pop qui faut, sont parfait pour la rentrée que je m'apprête a subir (en avance).
...Angil, I AM your best enemy !


> Angil and the fucking hiddentracks
We are unique/Microcultures Juillet 2013
Éd. Limitée 250 ex.
http://www.angil.org

1 juil. 2013

Lambchop : des fantômes du sud, dans une épicerie moderne.


Lambchop : 
J'étais resté amoureux de la musique de ce groupe et de la voix très suave de son chanteur /compositeur : Kurt Wagner, depuis 2002 et le dernier album écouté : "Is a woman

Depuis, j'avais un peu perdu de vu le groupe de Memphis, Tennessee. Aussi, l'occasion fût belle lorsque la nouvelle d'une venue du groupe à l'Epicerie moderne de Feyzin (69) se présenta.

Enfin il allait être possible de faire d'une pierre deux coups. 
Les salles de musiques actuelles sympathiques de la région Rhône-alpes ne sont en effet pas légion  (Le fil : Saint-Etienne, La cave à musique : Macon; La coopérative : Clermont ferrand...), et je n'avais pas encore pu me rendre jusqu'à celle-ci. 

C'est donc à deux amateurs que nous nous sommes rendus à cette épicerie. Située simplement, comme une autre salle municipale, au beau milieu d'une petite commune tranquille, celle-ci ressemble à toutes ces Smac modernes.

Un bar et surtout une boutique super spécialisée nous  accueillent, avec : comics, Bd de chez l'Association, Cornélius; revue Hey, vinyles, badges… posters; sérigraphies  !

Une fois rentrée dans la salle : surprise, celle-ci est configurée quasi intégralement en places assises. On se doute donc que l'ambiance va être plutôt intimiste et posée; mais ce n'est pas très surprenant.
Et les publics affluent .. jusqu'à remplir la salle entièrement. On devait être environ 250 à vue de nez.

Une ambiance très intimiste et feutrée. (Fantômatique ?)

Depuis 2002, Kurt Wagner a dû subir deux maladies assez graves (voir article Télérama plus bas), qui ont dû j'imagine affecter sa vie suffisamment profondément pour lui faire changer un tant soit peu, sinon son type, au moins le ton de certaines chansons.  Et cela se ressent : dés le premier titre "If not I'll just die" , et l'ensemble du set, je pense issu en grande partie de son dernier album en date "Mister M", en hommage au chanteur guitariste Vic Chesnut, dcd en 2009, l'ambiance est hyper douce, et très très calme. Précieuse aussi, et miser Wagner pince ses cordes avec une telle précision et finesse qu'il les survolent parfois.. jusqu'à ce que l'on se demande même s'il en joue, et d'où sortent ses sons ? 
... Je ne me souvenais pas en tous les cas d'une telle orfèvrerie. La basse est aussi jouée avec beaucoup de talent et de précision. Tout est parfaitement en place.

Kurt Wagner : 55 ans et une poésie rare :
un héritier de Johnny Cash ?

Mais rapidement, les cuivres rentrent dans la danse : saxophone alto, basse, clarinette.. et orgue (par dessus le piano)… pour donner de plus en plus de feeling jazz, voire Soul à la musique de memphis.
D'ailleurs, Terry Callier et son folk Soul est très présent parfois. Callier, ou Curtis Mayfield.


...Trois morceaux en rappel, avec un public de quadras conquis, achèvent cette belle soirée, et cette communion, avec un groupe et un artiste, oui, vraiment exceptionnels, et communicatifs; n'hésitant pas à manier l'humour. 

Un groupe entre country, classique, Jazz, Soul, Folk...


> Ecouter le dernier morceau de la soirée (enregistrement pirate) :




L'article de Télérama.

Photos : ©Action-time


1 mai 2013

Aline à Riorges : du caviar pour...

Aline ©Action-time - Live Riorges


Hier soir, c'était le "come back" de Romain "Donald" Guerret à Roanne, 18 ans après ses premières amours pop rock au théâtre municipal avec Foggy Notion. (Voir précédente note)
Autant dire qu'Aline, promu entre temps "révélation pop française" dans la plupart des revues spécialisées hexagonales était attendu. 
Et le combo n'a pas déçu.

Très professionnellement, et avec classe, les cinq jeunes hommes bien sur eux, au look dandy très stylé années 80 se sont emparés de la scène.
C'est avec tout autant de savoir faire (et de savoir être) que leur leader, Romain a su communiquer avec le public venu nombreux ce soir là., même si on regrettera toujours autant que la plupart des ados se déplaçant en masse depuis quelques temps aux MGM viennent davantage pour se saoûler que découvrir les groupes montants du moment.
Aline ©Action-time - Live Riorges

Après une introduction instrumentale hommage à Cure, se sont enchaînés les déjà classiques du groupe, dont "Les deux hirondelles", le "tube de l'été" : "Je bois et je danse", une belle reprise des Désaxés : "Tout ce que je veux  " (autant pour moi, pas Gilles Tandy, mais ça aurait pu :-) …et des titres de la précédente formation "Young Michelin" : "Je suis fatigué, Obscène".. Tous interprétés avec brio, dans une ambiance pop millésimée indépendant 80's, et parfois bien sauvage (qui l'eût cru ?) que l'on aurait voulu (beaucoup) plus longue.

Malheureusement, le public n'étant pas aussi impliqué que le groupe, (mis à part lorsque celui de devant a été invité à monter sur scène pour "danser", moment rigolo…), pas de rappel il y eut, et une fin en queue de poisson on vécut.

> Achetez l'album, (et les précédents disques) ça sera toujours ça de rattrapé.
On crie "Aline"…




Bonus Action-time : petite version pirate live de "je bois et je danse".



10 avr. 2013

Thank you Stoneage cavemen !

After all these months, (since 2006) the superb Stoneage cavemen Geocoties site is "back", with the help of Reocities, a project that rehash the lost geocities url since 2009.

Stoneage cavemen was (is) one the best site talking about garage rock bands from 80's and 90's, and come out from Greece. (See thee caveman, the blog, parallel url, from same guy.)

It was before Rate your music and Discogs became "big", and this site was the only specialised one who listed the records and tried to present systematically some photographs of the bands he known often personally (on an international level). That explains why some very little bands are present.

None is all in place today on the site.. but a big part rules ok.


> The essential complement of older's The Knight of fuzz.


http://www.reocities.com/cavestoneage/

For the fiesta, a little friandise. (New 14 04 2013 : )
Original version of superb "Indian path", by the Electric shields, 1988)




8 avr. 2013

Sarah records live Paris 1990, part 2 : The Orchids

On continue avec cette fameuse soirée de 1990.

Au tour des Orchids de s'installer sur scène.

Et là, désastre ! : vous jugerez par vous même l'état critique d'un des guitariste au niveau look.
On peut affirmer que ce soir là, ce n'est pas la classe qui les animait.
Mais la musique était là par contre.


Ps : si vous vous étonnez de ne pas trouver le track-listing de cette soirée, dites-vous bien que pour ma part, j'estime avoir déjà pas mal travaillé pour mettre tout cela à disposition gratuitement.
Je n'ai d'ailleurs pour l'instant pas vraiment eu de retours sur cet aspect. Je m'attendais à un peu mieux de la part des fans. Dommage...


Si quelqu'un avait la bonne idée de réaliser une jaquette pour ce live pirate, avec les track listing reconstitués of course.. je suis bien évidemment preneur.

A suivre, avec St christopher et Another sunny day...

25 mars 2013

Garage rock international revival : the book is not written yet !

As I was writting about Garage music on the french Wikipedia accurate page, I had to make reference to the book The Knights of fuzz, wich is considered by many fans as a "passage obligé" (in french in the text).
But the question was : "What better work have we in our hands to compare ?

That's the question Hans-Jürgen Klitsch, from Hartbeat fame german fanzine had asked himself, in a paper named "I read therefore I bite", on his #20 issue of Hartbeat, back in 1997. I don't know if many other original reviews has been so critics, but it contains in my opinon its part of truth.

The fact is that The Knights of fuzz, (Borderline publishing 1996)previously edited as "Echoes in time" in 1991, by author Timothy Gassen, (from Marsmallow Overcoat garage band), then by Purple cactus in 2001 under a CD-rom shape, (right), then under a DVD at Dionysus label in 2006, was awaited in 1991, and a good beginning to people who didn't know about the subject at that time. But it has never been updated seriously back then, although many bands appeared between 1996 and 2006 ! And so did the fanzines...etc.

Caveman original site, now out of order
The book overrated some bands, and a large part of only Mr Gassen's other countries acquaintances... The discographies never were updated, nor the bands listing, as for the French ones.  How explain at this point the lack of Larsen, for instance, and the Slow slushy boys, from Chambéry, one of the most productive band in the 90's here, and behind the Larsen label ??

...This book began a CD-rom, then a DVD, as a commercial product, but the whole story of international revival Garage rock from 1979 to 2000s is still to write, and now better decrypted on line via Internet on some fanatics blogs.
Actual Caveman blog, from Greece
A labour of love that some european people have begun, as for Joachim from "They could have been bigger than EMI", or on  Declaration of fuzz, Paradise of garagecomps, or Caveman blogs ...for examples.

Hope it will be done properly someday (soon ?), as the story is interesting, and enjoyable.

Read : the extraordinary work of Jolete macana, who have began the cataloging of many garage fanzines : http://www.ipunkrock.com/index.php/site/fanzines. Amazing !

Reproduction of the famous paper.
(©Hartbeat 1997/
Hans-Jürgen Klitsch)

18 mars 2013

Un peu de monsieur Broonzy s'il vous plaît !



Anthologie du blues vol. 3


BIG BILL BROONZY
CLVLX 272 Vinyl LP (1969)

If you just know Big Bill Broonzy via his "Black brown and white" song, you know what kind of great folk blues we are talking about.

This one is a french compilation of songs previously published only on 10" (78 or 33 rpm) vinyles. It contains different versions, and a live at salle Pleyel, Paris.  
Enjoy : 

In the evening, The moppin' blues, Feeling low down, What I   do : recorded Paris, 20 Septembre 1951.

Blues in 1890, Lonesome road blues, When did you leave heaven : recorded Paris, 21 Septembre 1951

Black brown and white, John Henry, Get away blues : Paris salle Pleyel 7 février 1952

Kind hearted blues, I'm so lonesome : Paris 12 Mars 1952


Big Bill Boonzy super articles can be find at : http://ourblues.wordpress.com/category/artists/big-bill-broonzy/

Ian Mc Kenzie's Big Bill page : http://www.broonzy.com/index.html




Thanks to a good friend of mine for having lended me this.

12 mars 2013

Wiped out was Larsen bro' label !



Yannick Vallet a fait partie dans les 90's de ces activistes rock qui ont surfés entre radio, Fanzine, label de disques...  
Le sien était Wiped out, "petit-frère" de Larsen recordz, d'abord basé sur les alentours de Chambéry (Le Touvet), puis Chambéry, puis Lyon, et n'a produit que des 45 tours vinyles. (Comme à peu près tout bon label rock garage qui se respecte.)
C'est dans cette dernière ville qu'il rencontre Christophe, avec lequel il va animer l'émission Muscle Car Shoutout sur les pentes de la croix-rousse.
> Ci-dessous, retranscription d'une interview accordée au n° 3 du fanzine lyonnais "Arse plot" en 1999, dirigé par son collègue et copain : Christophe*

Wiped out Music system

C : Normalement Wiped Out c'est un terme de surfer ?

Y : C'est le fait de se casser la gueule en surf ou alors en argot américain cela peut dire tout un tas de chose selon le contexte comme par exemple "Laisse tomber !", c'est aussi plein de titres de bons morceaux surf et c'était le titre d'une émission de radio effectuée sur Brume à Grenoble et Ellebore à Chambéry par Hervé "Stompin' Harvey", Fred et moi et c'est devenu le nom du label par la suite.

C : Quand a été créé le Label ?

Les Maybes avaient enregistrés dans 1e local des Flan système à Ugine et comme on était fan et que c'est des potes on a tout de suite voulu sortir un truc d'eux. On a donc monté un label avec l'aide de Denis de Larsen et des Maybes. (Fabien le guitariste des Maybes était objecteur de conscience à larsen). C'était en janvier 1995 je crois.

Ecoutez "Spider don't sleep" sur : 45tours de rock français

C : Promos, distributions ... ?

Pour la distribution, ça a toujours été Denis et Larsen qui s'en sont occupés et grâce à eux ...

2 mars 2013

Offhooks, but in the good tracks !


The Offhooks 
Off the hook mini lp
DDT records, 1988

Back in 1994, many alternative bands were playing stuff making rendition to 60's  garage style. And the Thanes, discovered for me via Groovy eyes french distributor, and their "Anthena surprise" single (Screaming Apple) were one of the best. (See their bio, in french, on Larsen label site.) and a superb (and long) interview of Lenny Helsing, on garage punk hideout.

I had the opportunity to meet some of these bands, and talk about in a zine called Here at that time. But a different actor on the fan scene helped me to make it. Thierry U. (from Baba yaga famous garage zine) had become a friend, and gave me a lot of his knowledge on this scene, and the previous 80's one. He gave me also access to his very specialised record collection.
The scottish Offhooks (and the early Thanes "Green Telescopes") were part of it, as Lenny Helsing, the singer, was in these three bands, and has became a friend of Thierry.
Uk "State"'s label, (created in 2007) known, amongst others, for the 2009 Paul Messis singles and its faculty to put on the highlights some of the best psyche-folk-garage modern stuff (on vinyl for the most part), gave us a big surprise in 2011 with the publication of a complete unreleased lp from the Ofhooks*. (Yes !!)
...Surprise, for the band was appreciated for a unique 1988 six tracks 12“.

> This is this old (and rare) one that we proudly share with you today.

Off the hook mini lp, DDT records, 1988
Track listing : A1 Greed; A2 I'm a nothing; A3 Heartbreaking girl
B1 No more tears; B2 Got no lovin; B3 I can take it 



- Read a bio of the Offhooks on State label site :


 http://staterecs.com/the-offhooks/

26 févr. 2013

Happy et Un-titled, fanzines pop rhône-alpins des 90's




Avant que je crée moi-même mon propre fanzine "Here" en 1994, et alors que déferlait la vague de l'Indie-pop en 1989, soutenue à la radio (entre autre) par Bernard Lenoir sur Fance inter, nous avons eu l'occasion, Phil et moi de faire connaissance avec d'autres jeunes gens sympas, qui étaient à fond dans le trip "Anorak pop".

Sur Lyon, et à la boutique Attitude, on a ainsi eu l'occasion de trouver le zine Un-titled, qui  était de ceux-là, et via Meylan (près de Grenoble), Frederic Paquet avec Happy faisait aussi du très bon boulot.
C'est avec lui et un autre pote que nous nous sommes retrouvés ce soir de Janvier 90 à Paris, (la veille du bac blanc Philo pour moi), pour le premier concet de l'écurie Sarah Records. (Voir autres notes sur ce blog)

Souvenirs via quelques pages dédiées, glanées dans ces numéros précieusement conservés.   Et merci à Laetitia, Padraic, Bruno (Un-titeld), et Fred (Happy). (...Aaaah les chroniques d'époque des 45 t Sarah...)

Happy#2
Happy#2




89 Un-titled
89 Un-titled