28 nov. 2011

Love me nots/ So called, Riorges (France) 22/11/2011

A Yiddish Muppet show !
Beau concert avec deux parties très différentes.

So called, en ouverture,  délivre un hip-hop étonnant, matiné de Klezmer, tout en restant assez rock. La chanteuse en backing possède une voix superbe qui n'a dégale que sa discrétion.
Le chanteur organiste, accordéoniste/clown est vraiment leader et descendra même un moment accompagné du clarinetiste dans la foule, façon marigage juif.
Le guitariste (le plus ancien) assez discret, délivre un jeu plutôt jazzy, tandis que le bassiste bien planté sur ses jambes rythme parfaitement l'ensemble, nous egayant même à un moment d'un bon solo appuyé.
L'un dans l'autre, avec le nombre de personnes sur scène et cette judaité complètement revendiquée, j'ai pensé un moment aux Blues projects et aux nombreux groupes américians de talent de cette comnunauté.
Belle découverte.


Les Love me nots, après un changement de plateau d'une vingtaine de minutes prennent d'assaut la scène. Leur chanteuse, Nicole Laurenne, petite (mais belle) brune drive complètement ce groupe de Phoenix (USA), nouvelle coqueluche du style Garage rock actuel. Sa voix ne laisse pas indifférent.

Au niveau son et énergie, on est complètement dans ce que les 80's ont pu nous offrir de mieux dans le genre (Chesterfield Kings, Fuzztones, Unclaimed...) et on pensera à toute cette scène revival, US, nordique ou européenne, qui connait donc un renouveau en ce moment apparemment, vu leur succès. (déjà 4 albums bien notés, dont des parutions ainsi qu'une tournée française.)

Ci dessous pochettes US vinyle et française CD du dernier album.


 


Nicole "Crazy" legs
Ce qui caractérise cependant les Love me nots, en dehors d'un son très Fuzztonien, c'est une utilisation continue du Farfiza, plutôt bien maîtrisé par Nicole Laurenne, qui en profite pour divertir la foule avec un jeu de scène dynamique, et des textes visiblement un peu fouillés, où l'on distingue assez clairement des thématiques moins adolescentes et restreintes que les comptines basiques Garage habituelles. C'est assez rare pour être remarqué.

Le guitariste, Michael Johnny Walker, originaire des groupes Orphans et Piersons est le plus âgé semble t-il, délivre un jeu garage punk efficace, sans fiorture sur sa Gibson. Look GI avec cheveux hyper courts, j'ai cru reconnaître un instant le chanteur des Royal Pendletons...
Sophiiiie "Oooh !"

Lors de cette tournée française, on a cependant eu aussi le privilège de pouvoir découvrir la nouvelle bassiste Sophie O, récemment incorporée (en Juillet) lors du Free wheels festival.
Une superbe demoiselle de dix-huit ans, fan du groupe et elle-même musicienne enregistrée par Jim Diamond, qui maîtrise autant la séduction (scènique) que son jeu de basse.
Elle a participé à des backing vocals sur le dernier album "Demon and the devotee" et chante ce soir un titre complet. (voir extrait ci-dessous) Sa voix chaude est très étrange, mais intéressante.

Les Love me nots méritent d'être vus. Leur Rock garage est plus marqué 60's et 80's que heavy (cf. "The girl light's up"*, qui rappelle vraiment les Brood et des thèmes folk punk californien 60's), comme cela a été beaucoup la mode dans ce genre ces dernières années, et l'interprétation réussie qu'ils en font, tout comme la fait qu'ils tiennent de plus la scène en énergie durant tout le temps imparti, avec beaucoup de professionnalisme, sans se prendre la tête, explique certainement leur réussite.. Chapeau !

Listen to : "Total control", sung by Sophie (Live)




(*) "The girl's light up" est disponible sur la compilation "Songs the hideout taught us" sortie en Mai 2011, via le site Garage punk hideout : http://garagepunk.ning.com/page/songs-the-hideout-taught-us

Les disques des Love me nots en France sur
Bad reputation.


© Photos live : Hectorvadair/Action time (CC)


20 nov. 2011

Eric McFadden : Did you hear his sound ?


Live report from the Papillon bleu "Nuit du blues",
Roanne (France) 19/11/2011

...Une grande partie des spectateurs venue Samedi 19 Novembre assister à la Nuit du blues, au Théâtre de Roanne n'a pas du être déçue.
Au moins les spectateurs ont ils été certainement surpris par la différence des deux parties proposées, et de leur qualité intrinsèque.

D'un côté, une ouverture par le quatuor de Roland Tchakounté. (indiqué par erreur "Trio" sur la plaquette).
Ce grand et costaud camerounais affable et prolixe, au chant et à la guitare électro-acoustique, accompagné par contrebasse, guitare et batterie a su imposer un univers personnel emprunt de poésie, mais non dénué d'énergie. Ambiances africaines et blues finalement assez peu communes.

Le style du groupe s'étoffe la plupart du temps autour de mélodies plutôt world au départ, (Roland Tchakounté chante dans sa langue d'origine, le Bamiléké) mais épaulées par un jeu typique blues banc à la guitare Gibson solo, dans une dextérité et une finesse qui doivent énormément à Peter Green (Fleetwood Mac), autant dans ses notes cristallines que dans ses envolées puissantes à chaque fin de morceau.
Un mélange qui fonctionne. Du grand art et une personnalité à retenir.
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Eric Mcfadden au "Papillon bleu",
comme noté sur ses dates de tournée !
© Hectorvadair
Des sonorités accrocheuses
(© Hectorvadair)
Après une transition rapide de plateau, la tête d'affiche : Eric Mc Fadden,
grand métis aux dreadlocks cachant presque son visage, apparaît sur scène. L'air sérieux, peut-être un peu inquiété du succès de son prédécesseur, poussant les cables et pédales qui traînent à ses pieds, comme légèrement stréssé.
Un mot rapide au micro, et après quelques hésitations et exercices d'échauffement sur le manche de sa belle Epiphone noire, l'explosion peut commencer.
Ceux qui s'attendaient à une star capricieuse, vue son entrée et sa notoriété; ceux qui attendaient un blues jazz professionnel mais commun (quelle idée ? se serait-on trompé sur le nom ?) découvrent un artiste habité, au style et à la personnalité très marqués, et au talent immense...

25 sept. 2011

Anna Calvi et les Marquises, Transbordeur Lyon 23 Septembre 2011

Dans le numéro 24 de la Muse, (Août 2011), revue locale roannaise, et après écoute du superbe album d'Anna Calvi sorti en 2010, j'avais écrit :

"Anna Calvi est la nouvelle sensation féminine "Pop" de ce début d'année . On pourrait croire à cause de la pochette très classieuse du disque qu'on a à faire à une nouvelle grande voix de variété française ou de Jazz, mais il n'en est rien. En fait, il serait plus judicieux de lorgner du côté rêche d'une PJ Harvey.
L'écoute des ces chansons, si elle fait effectivement découvrir une grande chanteuse, révèle aussi une grande guitariste dont le jeu inspiré au son réverbéré amène des échos des premiers Chris Isaac, du début des 80's.
Un son emprunté bien évidemment au studio Sun des 50's, que d'autres belles demoiselles telles Phoebee Kilder ont participé à ramener ces dernières années.
Pas de tonalités très joyeuses donc, mais ces ballades mélancoliques à connotation jazz ne plombent néanmoins jamais l'ambiance qui reste rock'n'roll grâce à cette guitare fantomatique.
Une voix qui évoque même Patti Smith sur "Morning light".
Un très bel album, à ne pas louper.

http://www.youtube.com/watch?v=UVZ4sdoqF6s

Vendredi soir 23 Septembre, au Transbordeur (Lyon), les quadra qui étaient venus voir la chanteuse n'ont pas regretté leur investissement.
Petite salle pleine et aux anges.
Anna est accompagnée par un batteur très rythmique, au son assez sourd, entre rock et jazz. Une grande blonde est à l'harmonium, et aux percussions, tandis qu'un guitariste secondait la chanteuse guitariste sur certains titres.
Anna, belle femme à l'attitude plutôt introvertie, ne parle pas beaucoup, mais chante très bien, possédant plusieurs octaves lui permettant de passer de susurrements à des cris maîtrisés, donnant la chair de poule. Beaucoup de passion dans ses mélodies et ses textes.
Elle plaque sa voix sur des accords très serrés de sa Fender, où elle va chercher des sonorités vintage twangy ou surf souvent produits à plein volume.
Mais elle sait aussi gratter ses cordes de manière plus sensible, près des micros, comme pour une œuvre du répertoire classique européen.
...Émue apparemment par la bonne réaction du public lyonnais, elle a quand même remercié à plusieurs reprises, et nous a offert en rappel sa version (en français) de Jezebel.

En première partie : Les Marquises, un groupe Pop prog électro lyonnais, (chant/orgue), guitare/synthé, batteur et trompettiste, d'assez bonne facture, très atmosphérique. Les Marquises développent des sortes d'ambiances de films contemporains, dans une lignée un peu connue par chez nous avec Angil par exemple, même s'ils délivrent une attitude plus axée sur la Pop éthérée, façon Galaxy 500. Belle découverte.

http://www.myspace.com/lesmarquises


© photos (live : F Guigue), N/b : tirée de Annacalvi.com

19 sept. 2011

Lee Moses, time and places

Lee Moses
Time and Places
1971 (Maple)
(reed 2007 Castle communications)

La réédition très attendue de cet album plutôt rare du New Yorkais Lee Moses a fait couler des larmes de joie aux amateurs de Soul en 2007. Ce chanteur et ces enregistrements possèdent en effet un ton et une sonorité brut tellement peu communs que c'était une aubaine de pouvoir écouter à nouveau ces faces. Malheureusement, ce repressage (avec bonus), dont une édition vinyle limitée si j'ai bien tout compris, s'est vite retrouvé épuisé.
Un post qui devrait donc faire des heureux.

...Je me permets, en ce qui concerne les détails discographiques, de vous renvoyer sur l'excellent blog "Indangerousrhythm*, tenu par le rédacteur Colin Dilnot, qui a participé à la réédition de ce magnifique album et dont les notes vous intéresseront sûrement.
*blog commencé en 2005 à l'occasion de la mort de Willie Hutch.

At the general demand on the web, post of this superb Soul rarity.
I will help myself for the words with Colin from Indangerousrhythm.blogspot.com, who have contributed to the liner notes of the reissue. The fisrt link (above) is about the album, the other one (below) is about the man and his music.
Nb : Colin is not associated with Action-time ever, but I'm sure he will agree with this sharing to you all.

Read one more great bio and disco note from Indangerousrhythm about Lee Moses.

Tracklisting :
1My Adorable One
2:55
2Diana (From N.Y.C.)
2:22
3Reach out I'll Be There
2:46
4Day Tripper
2:02
5Bad Girl, Pt. 1
2:27
6Bad Girl, Pt. 2
2:20
7I'm Sad About It
2:47
8How Much Longer (Must I Wait?)
2:39
9If Loving You Is a Crime
2:36
10Never in My Life
2:42
11Time and Place [Single Version]
3:05
12I Can't Take No Chances
2:48
13Time and Place [Album Version]
2:58
14Got That Will
3:01
15What You Don't Want Me to Be
2:51
16California Dreaming
4:24
17Every Boy and Girl
2:42
18Hey Joe
6:11
19Free at Last
3:49
20Would You Give Up Everything
3:23
21Adorable One
3:48
22The Dark End of the Street
3:23
23She's a Bad Girl


26 août 2011

Pony Taylor is POP !

...Déjà un paquet d'années que Cyril jean et les deux frangins Vaillant (Christophe et Olivier), et quelques uns de leurs acolytes balancent une musique groove inspirée par le meilleur des 60's mods du côté d'Avignon.

Après les Strawberry Smell au début des années 90, puis les expériences Cucumberexperience et
Stereoscope Jerk Explosion, d'avantage basées sur les late 60's et le côté bande son de films psycho érotiques (voir les Myspace correspondant), Pony taylor est l'une des dernières aventures musicales de l'équipe (et de Cyril Jean, l'organiste chanteur/leader on dira).

Je vous parlerai aujourd'hui (d'accord, un peu tardivement, mais bon...je ne reçois pas de promo moi), de leur album "Eleven safety matches", paru en 2010 sur le label espagnol Clifford (Clifford 008LP), tandis qu'a paru en ce début d'année un ep "Ponycolorbox" (2011).
(Voir la chronique de Popnews)

Si tous ces combos on eu l'opportunité de graver moults disques, vinyles ou CD au fil du temps, et bien que leur discographie ne soit cependant pas pléthorique, car non signée sur de gros labels, ce "Eleven safety matches" est a écouter impérativement !

Il offre en effet le must de ce que la fine équipe a pu produire jusqu'à ce jour, et en tous cas ce qui pourrait le plus leur promettre un succès large, en admettant que le grand public puisse être suffisamment demandeur de belles références.
Car si précédemment le son était entièrement dévoué aux 60's groove, ce lp à la production de très grande qualité (réalisée par le groupe) nous emmène d'avantage dans les traces de "classiques" Pop ou Power pop tels :

Les Jekylls (gros son et mélodies), ou Cab (pour la France et les années 80/90) en début d'album, mais surtout, et c'était moins évident avant, l'angleterre de gars comme Matthew Sweet, ou bien Cotton Mather, ...et pourquoi pas les US avec les Jayhawks (sur "Grown with the orchids"), tout en reveillant l'année 79 avec "I try to keep my secret", même si j'en oublie car le groupe reconnait volontier pour sa part celles de Big Star, Vanilla fudge, ou Teenage fan club. (!!...), et je ne peux qu'acquiescer.

Bref, du très bon qui passe comme une lettre à la poste, ou plutôt que l'on prend plaisir à repasser en boucle pour bien apprécier toute la finesse.
Comme ce lp a été tiré en Espagne, (et que là bas, ils tirent un peu plus que chez nous comme ils sont d'avantage amateurs), on peut imaginer qu'il est encore disponible, alors, allez-y, la maison recommande !

Listen to : I try to keep my secret







Pony Taylor, le site

http://www.cliffordrecords.com/


25 août 2011

The Deltabonds are back, and wild !!

Lorsque vous placez un single sur la platine et que la Face A (deux titres) vous scotche illico, vous la remettez et n'osez pas passer la B side de peur qu'elle soit aussi puissante que sa petite soeur (...)

Dernier ep des Deltabonds, les beruriers rock'n"Soul modernes, "Back to Pitsville" (+3) (BS 45011, Août 2011) est un brulôt Rhythm'n'blues contenant deux wild compos ("Back to..." et "Teenage beat girl"), et deux covers de qualité : une de Allen Toussaint ('Gogo girl") et une de Don Julian & the Larks ("The Jerk").

Plus de vingt ans que ces musicos originaires de Bourges balancent un rock de qualité dans tous les bars et festivals qui veulent bien les accueillir, mais il était difficile de trouver de l'info sur eux jusqu'à il y a peu. (Voir néanmoins l'article ci-joint tiré d'un festival culturel sur la péniche Porthos de Castel sarrasin, et une belle interview sur : http://minitoko.free.fr/, le site officiel (enfin !)
Ceux-ci sont aussi très actifs dans le centre de la France puisqu'ils sont associés de très près au festival Garage rock/Soul : le Cosmic trip festival.

Découvert lors de la parution de leur 25 cm chez Larsen en 2004 ("Got fun if you want it")*, on avait déjà été scotché par l'énergie du groupe et sa capacité à écrire des bons titres.

Larsen Recordz et sa collection B Soul nous ravie donc à nouveau, ayant flairé très tôt le potentiel énorme de ce combo, qui nous ramène aux beaux jours des Devil dogs, pour ne citer qu'une référence garage évidente.
...Le genre de single qu'il faut acheter en double tellement on va l'user sur la platine ! !
.. Un seul conseil : captez-les live !!

...Dont' be a fool, just catch this ep while you can, (via Larsen Recordz), caus it's a real killer of Garage/Rhythm'n'blues. And buy two copies while you're at . It's just an amazing modern rock'n'roll masterpiece from french groovers !

*A lire néanmoins : L'article du fanzine Larsen # 18 consacré aux Dunts, autre combo berurier d'où provient entre autre Rapish, chanteur organiste des Deltabonds, au moment de la sortie de leur single : "Avarious sixties beat" (LZ 065, 2001)
http://larsen.asso.fr/bands/Dunts/dunts.htm

Listen to : Back to Pitsville




B soul allstars : over the rainbow !

Le nouvel album des B Soul Allstars vient juste de sortir des presses. Et c'est un gagnant.

Pour ceux qui connaissent déjà ce combo chambérien apprécié de Action-time, (cf notes précédentes), on les avait laissé en 2008 avec leur deuxième lp "Country girl", qui avait déjà bien marqué le passage d'une Soul très influencée par les îles à un Rock steady plus affirmé. (voir leur disco sur le site Larsen Recordz.)

Sur ce "Rainbow" à la pochette magnifique : un montage de lettres en carton colorées, digne de professeurs des écoles, (!...) et édité par le label allemand V.O.R (Vinyl Only Records, une division de Grover Records, Münster), l'approche est encore plus évidente et "fanatique", dans le bon sens.
De nombreuses reprises sont au programme, dont, pour les plus populaires : un "Dry up your tears" de Bruce Ruffin, et "Hard times" (Mayfield), déjà superbement repris en son temps par Baby Huey Smith, et nul doute que les B Soul s'en sont inspirés.

La face A, plutôt tranquille, débute avec le morceau titre, puis est suivi d'autres ballades et un instru, le tout accompagné au chant par Lou, fille de Benny. On note une présence de cuivres importante, et un son toujours aussi chaud.
En face B, on rentre dans le déhanchement avec une ballade accompagnée au Melodica et chantée par Lou, puis on se laisse alpaguer petit à petit par une ambiance des îles magique, avec trompette hyper cool, orgue toujours aussi classe ("Je m'appelle Mushnick, Graham Mushnick" !), jusqu'à une funkoisation qui atteint son acmé sur la fin exubérante du lp, avec le cover de "Mondo Soul Funky" de Ebo Taylor, où l'effet vocoder de l'orgue (aller, j'ose, Axel me corrigera), et les congos balancent une ambiance torride.

Mais le plus fort reste tout de même le rôle toujours aussi unique de Benny, le leader et compositeur/Songwriter, qui écrit 6 morceaux sur les treize présents, dont un "Slowdown" excellent et immédiatement mémorable.

Bref, vous l'avez compris, belle rentrée des classes pour les B soul, pour qui le soleil brille toujours très fort !

*The B soul had hard times this summer, recording their new album, and it's a winner.
Co produced with VOR, a subsidiary of German Grover Records, this new one gives us many treasures from the isles, such as great covers of Rocksteady artists. Many great ballads too from Benny, the leader, and a hot B side finishing in a fuuuunky "Mondo soul funky". Time to really move your mind !

"Rainbow" (B soul BS33005)/VOR, Août 2011
A : It's a rainbow; I Hope; Dry up your tears; Lava flow; Hide & seek again; I'm your puppet; My confession
B : I shall sing; Zion I; New place; Slow down; Hard times; Mondo soul funky

Listen to : "Zion I" (and ... slowdown !)






La page des B Soul Allstars

Le site de V.O.R (Grover Rec.)

Are you here for Corinne Bailey Rae ?

Well, on ne rendra jamais assez hommage aux médiathèques pour nous permettre de découvrir quelques belles oeuvres, qu'elles soient écrites ou gravées. (Dans la cire, ou au laser).
Bien que le web regorge (déborde ?) de flux, renvoyant vers de très bons blogs ou sites proposant toutes les anciennetés et nouveautés que l'on peut espérer pouvoir ingurgiter au fil de notre vie, ces services publiques gardent la particularité de nous accueillir dans des rayons "balisés" qui associent autant un confort sécurisant à des surprises (souvent) bienvenues.

Ce fut le cas il y a peu avec ce CD de Corinne Bailey Rae, ("The sea", EMI), paru en 2010, mais que j'avais manqué.

Je vous laisse découvrir ou écouter ce "The blackest Lily", bien groovy, (Rnb), même si j'adore encore plus le morceau d'ouverture de cet album : "Are you here ?", très belle ballade noire et mélancolique.
La finesse de cette artiste n'a d'égal que la qualité de l'écriture de ses morceaux, et j'avoue avoir été très touché par cet album.

...On est plus fan de Soul ancienne sur Action-time que de Rnb actuel, mais.. il faut reconnaître que certains artiste modernes font des miracles. Et, quand c'est le cas.. on tâche d'en parler.

Blackest Lily






Un nouvel ep a paru en Février : "Love Ep", avec des versions de Prince "'I Wanna Be Your Lover", Belly : 'Low Red Moon', (belle ambiance), une version Soul du classique de Bob Marley 'Is This Love ?', Paul McCartney : "My Love' et une version live à la Sly & The Family Stone du "Que Sera Sera' de Doris Day.

http://www.corinnebaileyrae.net/

5 août 2011

French Rhythm'n'blues bands video archives from the 90's

As promised, here is the first (of a half dozen) shots from the Slow Slushy Boys 1997 french tour.
Some rare documents on the overture by the rockab' duo Tone twice (Benny plus Alain) will follow soon on the same Dailymotion canal.

Note that since tonight, I also have the great honour and pleasure to give you archives from the french lost young mods : the Blowback's.
...Thank you who ??


Slow Slushy Boys : Welfare cheese (Live 97) par hectorvadair

1 août 2011

Tree of Life (Keith Richards 's book)

The tree is the one who stopped Keith Richards back in 2006, but you understood.
But who can really stop this man ?
Life (Keith Richards/James Fox, Robert Laffon, Nov 2010) is a very enjoyable book, even if a little melancholic on the end.
Guess what : I love this man.

Life est un super bouquin.
Le début en flash back sur les années 70 (1975 précisément afin de conter l'épisode d'une pause au 4Dice, une gargotte aux USA où les Stones ont eu un peu maille à partir avec la justice américaine) dure un peu, et ces 20 premières pages de prologue paraissent interminables à qui veut tout de suite en savoir plus sur LE guitariste rebelle du plus fameux groupe rock du monde.
Mais finalement le premier chapitre s'offre à nous et les choses sérieuses commencent.

Vous saurez tout : tout ce qui a fait des Rolling stones le groupe unique qu'il est, grâce aux nombreux témoignages de son guitariste co-créateur, ainsi que de ceux d'autres personnages clefs. Et cet aspect est très intéressant pour avoir des points de vue réellement objectifs. Vous saurez aussi tout sur la guitare et le jeu si particulier de l'homme. Keith Richards parle en effet de ses plans grattes, et de son jeu en open tuning à cinq cordes. Amateurs... à vos marques ! Mais aussi tout de l'amoureux du Blues, de nombreuses et variées références musicales émaillant son ouvrage.

Ce qui surprend le plus, c'est la manière très personnelle et intime que Keith Richards a de présenter les évènements de sa vie. On est étonné de la vision très réaliste, à la fois presque nostalgique mais aussi responsable, qu'il a de parler de son addiction à la (aux) drogues. Sa vie familiale est aussi richement abordée, sans chi chi, et autant Richards peut avoir des mots très gentils pour certaines personnes qu'il aime, autant il peut s'avérer très dur avec d'autres (et ce sont parfois les mêmes).
Mais les nombreuses aventures qui ont rythmé sa vie, pas encore finie, (et beaucoup s'en étonneront vu le régime), expliquent le caractère du personnage.
Keith Richards est à ce sujet sans doute anglais de naissance, mais il ne fait aucun doute, et il l'admet lui-même lors de sa découverte de la Jamaïque et de ses potes musiciens les Wingless angels, qu'il a du sang des îles dans les veines. D'ailleurs son physique parle pour lui tout comme celui de ses premiers enfants Angela (Angie) et Marlon, plutôt typés.
Pas un Cherokee, comme beaucoup de métis américains ont pu l'être, mais plutôt caraïbéen ? ...allez savoir !?...
Et ces supposées origines qu'il revendique par son côté non conformiste et même rebelle, il les a peut-être un peu retrouvées en habitant un certain temps dans les Caraïbes (Parrot Cay entre autre), et en jouant dans le film : "Pirate des Caraïbes" 3 et 4, en vieux briscard des îles qu'il est. C'est ce qui transpire en tous cas en le lisant et en le regardant.

Sa relation d'amitié vieille et compliquée avec Mick jagger est aussi bien évidemment abordée longuement, à plusieurs reprises, (tout comme celle avec Charlie Watts, le batteur, celle là indéfectible); mais ce qui fait de "Life" un vrai gâteau de lecture, pour ceux en tous cas qui n'avaient pas encore fait plus ample connaissance avec le personnage; c'est toutes ses expériences personnelles, que ce soient ses travaux avec les nombreux musiciens avec lesquels il a collaboré au fil du temps, ses relations amicales avec certains grands noms, (dont Graham Parson, son plus grand ami, décédé trop jeune), et enfin son travail avec Chuck berry et le film "Hail hail rock'nroll" sur lequel il revient un moment. (Un grande satisfaction et une grande déception en même temps pour lui.)

Le livre se termine avec les épisodes de son accident d'hémorragie cérébrale en 2006 en Jamaïque, et la mort de sa mère, Doris, qui semblent mettre un frein définitif à cette déjà longue carrière... De toutes façons, les réunions des frères ennemis Jagger-Richards se sont faites de plus en plus espacées ces dernières années.
Mais on s'est peu à peu habitué à la voix éraillée et quelque peu hésitante du guitariste compositeur, de plus en plus présente sur leurs disques. (Aaah les titres : " This place is empty" et "Infamy" sur Bigger bang", le dernier album en date des Stones paru en 2005).
De son propre aveu, l'auteur ne comptait de toutes façons s'arrêter que lorsqu 'il tomberait.. ce qui est un peu arrivé tout de même à ce moment là.
La famille semble donc prendre (enfin ! serait-on tenté de dire) le dessus, pour un repos bien mérité... et le dernier projet (conséquent) de notre bien aimé rebelle a donc consisté en ce livre fleuve, au milieu de diverses participations à de nombreux disques, dont ce duo avec son idole Jerry Lee Lewis en 2006.
Et même si on ne serait pas surpris de le revoir sur autre chose d'ici quelques mois... cela ferait une belle fin de carrière tout de même.
Long live Rock'n"roll !

Le site officiel de Keith Richards

Look at that fool (duet with Jerry Lee Lewis, 2006)





30 juil. 2011

Fury Lewis : won't you come home blues

FURRY LEWIS, I Will Turn Your Money Green (2LP, Monk
MK321DLP)

and : Toute la poussière du chemin (Jaime Martin/Wander Antunes, Aire libre, Dupuis 2010)

Deux en un aujourd'hui : "Toute la poussière..." est un album qui m'a aspiré et plus lâché jusqu'à sa dernière page.
Or il se trouve que je l'ai lu alors que j'étais en train de déguster un nouvel lp acheté récemment (les coïncidences de la vie, allez savoir...un peu aidées peut-être ?) : Une réédition de vieilles faces blues de Furry Lewis de 1927 -1928, (I will turn your money green, Monk 2011) soit à un an près, exactement l'ambiance décrite dans cette histoire qui se déroule pendant la grande dépression de 1929 aux Etats unis.

Le livre : ...Tom quitte sa femme, désespéré, après avoir perdu sa petite bicoque que la banque ne veut plus aider à payer. Il part sur la route comme bien d'autres pauvres hère alors, où il va rencontrer Buck un jeune garçon fan de Jack London, qui prend ses rêves pour la réalité...
La dure réalité qui va les rattraper tous deux, sur les chemins dangereux du sud des Etats-unis lors de cette période particulièrement noire..


Un album de bande dessinée magnifique, que vous prendrez certainement plaisir à découvrir comme moi suite à l'écoute de ce blues mélancolique de Furry Lewis, via ce petit montage vidéo. Bon film !

A propos de la musique : Walter "Furry" Lewis (1893– 1981) a personnifié le caractère détendu et intimiste des premiers blues (enregistrés). Un maître de techniques de guitare multiples, il a été notamment un guitariste particulièrement talentueux du Bottleneck qui faisait écho à ses impressionnants phrasés vocaux avec un ensemble de notes jouées à la slide. Il a été capable de donner à ses interventions une spontanéité, une subtilité, et un feeling, qui lui ont fait faire partie, selon les mots de l'historien du blues Charters Sam, "de la poignée de chanteurs [de son époque] seulement à la capacité créative d'utiliser le blues comme une expression d''émotion personnelle. "
(d'après le site Smithsonian Folkways)

Ces faces particulièrement belles et de bonne qualité musicale, (malgré quelques petits craquements inhérents à ces rééditions de vieux 78 tours), enregistrées en 1927-1928 n'étaient plus disponibles depuis quelques temps, (des éditions en 1988 et 1997 aux USA, et 2003 au Japon seulement), aussi, on peut rendre hommage au label Monk, du distributeur Abraxas italien de nous présenter d'aussi belle manière et sur vinyle ces chansons au charme intact.
Il s'agit de la référence 21 (sur 37) actuellement disponible sur ce label plus particulièrement consacré aux rééditions de trésors blues, pour un distributeur spécialisé dans les raretés et les éditions vinyles de qualité. A suivre donc.. sans modération !

Today : two in one, with this original mix between a great blues Furry Lewis song from 1927, and this sensible french graphic novel, edited in 2010. Enjoy the song while watching some pages in this musical diaporama.

To go further :
Une note pas inintéressante sur le sujet de la crise économique dans la bande dessinée.

Une note sur Furry Lewis et plus particulièrement le titre Kassie Jones, sur un bandit noir tué en 1896. (riversinvitation.blogspot.com)

Les pages du label Monk records



Furry lewis "Won't you come home blues" par hectorvadair

8 juil. 2011

Let's dance with the Contours !

The Contours
Dance with (1963-64)
Ace 2011

Lorsque l'on voit en France (mais ailleurs cela doit être pareil) avec quelle débauche d'outils de communication les plus grosses compagnies de disques essaient de nous vendre certains artistes comme la nouvelle sensation "Soul", alors que l'on aurait du mal à dire de quel grand artiste référent ceux-là peuvent se réclamer (suivez mon regard, indice : une grande marque de Riz...), il est d'autant plus réjouissant de se voir "offrir" par une réelle compagnie discographique comme Ace records une édition comme celle-là.

Les Contours n'ont vu qu'un seul album paraître au cours de leur courte carrière (1962-68), (et deux gros hits : "Do you love me" et "First I look at the purse"), mais déjà ces furieux de l'écurie Motown avaient gagné le statut de culte auprès des amateurs.

Aujourd'hui, ce sont plus de vingt morceaux sortis de derrière les fagots qui nous sont proposés, plutôt des débuts (1963-64), et quelle joie d'entendre cette fameuse recette : voix rocailleuse et agressive, mais quelque fois aussi suave comme celle de Smokey avec ces Miracles*, tempo hyper rythmiques, dont la frappe de batterie pourra rappeler le meilleur de groupes funk comme les Meters, et mélodies prenantes.
* Anecdote : les Contours auraient entre autre été signés par Benny Gordy, le patron de Motown, plutôt mitigé au départ, car Hubert Johnson, le chanteur était le cousin de son protégé Jackie Wilson. ("Motown, Soul & glamour")

Pas d'album complet aujourd'hui sur Action-time, car l'album est encore trop récent, et il faut aider les bons labels, mais quand même un extrait, avec le titre ci-dessous. Très grand CD !

(Not complete album today on Action time, caus this one is too recent, and I do believe we have to buy records made by great record companies, but listen to Uncle Willie, one of the tracks that give us great rythmic drum tempo available on this must-have CD) :

Let's do the uncle Willie






La page consacrée au disque sur le site de Ace Records.

Une belle page sur la Motown (en français) sur BrunoHantson.com

Petite histoire des Contours sur Pophistorydig.com

22 juin 2011

Slow Slushy Boys "on the moon" soon !

Soon on Action-time, and more clearly on Dailymotion (Hectorvadair's canal), a complete video live performance by the french Slow Slushy Boys !

This superb live act captured in a french club at the occasion of their nervous "On the moon" 1997 tour will be a great occasion to (re) discover the band and its unique groovy and twangy Rhythm'n'blues.
13 tracks including : Believe me or not, Welfare cheese, Putting in your hands, She's my R4, Girl of mine, Hully Gully Welk, Do the boop, Say that you will, What's the matter with me ?...

Nb : Actually, there is nothing on video available on the net about the band.
...Keep in touch !

Ps : some infos about the Slow slushy boys here :
Official bio/disco : http://larsen.asso.fr/bands/ssb/ssb.htm

A resumed story on RockmadeinFrance

But these two had at least one error : there isn't an lp in 2009 : "Move your hand" is a single !! So the last lp is the 10" "Love and affection" (2005)

21 juin 2011

Benny is a monument, as Arthur !

Arthur Alexander ?
Bien sûr que vous connaissez ce chanteur de Rhythm'n' blues dont les hits "You better move on" (1961), "Anna go to him, ou "A shot of Rn'blues", popularisés respectivement par les jeunes Rolling stones, Beatles ou Johnny Kid cache une discographie de haute volée et surtout un feeling et une voix magnifiques, même si celui-ci, décédé en 1993, n'a jamais obtenu la reconnaissance du grand public qu'il méritait.

Tout amateur de Soul ou de Rhythm'blues 60's serait auteur d'un crime de lèse majesté en passant à côté.

Bon, ok, maintenant, connaissez-vous les Slow Slushy Boys, et Le B Soul all stars, l'autre combo chambérien 90's de Beny Gordini (alias Denis Oliveres), (voir précédente note sur ce blog, et sur le Podcast d'Hector, et aussi sur RockmadeinFrance ) qui s'est fait un grand plaisir tout au long de sa déjà longue (seconde) carrière musicale à interpréter en plus de ses compositions de beaux standards ou des titres méconnus de Rocksteady, Rn'blues, Soul..
Denis ne s'est jamais caché de sa grande passion pour le chanteur originaire d'Alabama, mais à part la compilation tribute à Arthur Alexander sortie sur son propre label Larsen records en 2001, on n'a jamais vraiment eu l'occasion de l'entendre interpréter une de ces chansons... Etrange...

Et là, en réécoutant cette superbe compilation qu'est "The Monument years" (1965-72), je me prends à l'entendre au creux des sillons. Le style nonchalant, la voix... les arrangements, les choristes féminines.. tout est là.
...De là à imaginer que la passion de Benny pour Arthur Alexander ait été si forte que sa voix et son style se soit calés à ce point sur celle de son idole, il n'y a qu'un pas.. que je franchis allègrement ce soir.

Ecouter les inédits "Me an mine" et "Baby I love you"par exemple, et dites- moi si vous ne ressentez pas la même chose !

...Il n'a pas UN mais deux monuments vous dis-je.
Allez Beny, fais-le ton tribute volume 2, mais.. tout seul cette fois !!

... As Arthur Alexander is a monument in itself, (suffice to listen to the superb "Monument compilation", Ace records 2001), just have an ear on the two (unreleased in the 60's) titles here , and tell me if you don't give Benny from the french cool combo "B soul allstars" the benefit of a great talent too. It's not hazard when you know Benny is a true lover of the Alabama's singer and that he have produced in 2001 a tribute to the artist in his own label Larsen recordz. Enjoy and DO listen to these two great artists !

Baby I love you :






Me and Mine :






La discographie d'Arthur Alexander sur Personal.spentbrothers.com

La deuxième partie de sa vie musicale sur Surfinbird

7 juin 2011

Never trust a Tremeloes !

Back in the early 90's, I was introduced to the Tremeloes by this Greatest hits comp on CD, by my friend and record shop retailer Claude (Sgt peppers).

I guess I had to change this CD for another one, because I didn't love anyway this kind of variety pop. (...)

...Years have passed, and I always kept a bad idea of the band... until I felt on a precious blog last week, presenting a 1967 album (south american pressing !) of the band : "Rick, Chip, Alan Dave". Waouh !

The author's praise of the band was so sincere that I downloaded the file, and... what a surprise !
But It was so different with what I had listen to before, and I asked myself if it was the same band.
After some researchs, it appears that yes, it was, and that the band was playing for so many times !
It was also them who were choosen by Decca instead of the Beatles in 1962 ! But it seems that the "Greatest hits" I bought some years ago had compiled their worst rock anthems. Whoup ! their lps were much better should I think.
Since then, I put my hands on another great album, the soundtrack for the italian film "May morning" (1970), another rare and beautiful piece of psych pop. A nice discovery.

So, here is Running out, from "Rick, Chip, Alan Dave" :






and don't forget to listen to May morning, and the rest of the discography of this amazing band.

And... Never trust a (cheap) Tremeloes greatest hits !

6 juin 2011

May 2011 : Al Kooper Wake me, shake me

Enfin !
Ce magnifique album des Blues project a rejoint ma discothèque vinyle.

Depuis 1988 et la découverte de ce combo grâce à mon ami disquaire Claude Planche de Sergeant peppers records (Roanne, 42), (acheté en k7 audio), je n'ai eu de cesse de vouloir écouter ce must-have sous la seule forme qui lui convient : la galette noire.

Entre temps une superbe compilation regroupant l'essentiel de cet album et des inédits a paru ("Anthology", Chronicles 1997 ), et cela avait fait l'objet d'une note dans ce blog : http://action-time.blogspot.com/2006/08/blues-project-live-at-caf-go-go.html.

Mais en réalité, de nombreuses éditions vinyles sont disponibles sur le marché depuis les années 60, et actuellement on peut assez facilement en obtenir une pour pas cher.
C'est le cas de cette réédition (années 80 ?) achetée pour 13,88 € port compris sur Amazon. Evidemment, ce n'est qu'un vinyle léger, et un code barre orne le verso. Mais bon... c'est l'intérieur qui compte, non !?

At last, I put my hands on a vinyl edition of this classic. (Even if it's a reissue with barre code !) (...)
I already wrote about this lp on a previous note (see link above), but enjoy a track from this. This is so bluesfull :

Violets of dawn (live 1966)




31 mai 2011

The show of Larry Williams & Johnny (Guitar) Watson

The Larry Williams show
Featuring Johnny Guitar Watson
with the Stormsville Shakers
(Decca LK4691, 1965)

Produced by Mike Vernon
Engineer : Bill Price


Like many R'n'Blues fans, I actually had the chance to put my hands on the CD reissue of this wild live performance back in the mid eightties.
This is without doubt one of the coolest R'n'blues live lp to came out in the sixties.
Two stars with great voice and superb guitar playing !
For a cool retrospective bio of Larry Williams, talking about the origin of this show, see Surfinbird blog at : http://surfinbird.centerblog.net

And here are the original notes : (taken from the CD reissue, Edsel 1984)

Listen to "Slow down"






NB : "The featured vocalist on "Looking back" and "Two hours past mignight" is Johnny Watson; both Larry and Johhny are featured on "Sweet little baby", "trustin me" and "For your love". "Stormville groove" features Johnny and Larry on electric piano.
Cover photo taken at Ricky Tik, Plaza Guildford". (from the notes of the CD)

30 mai 2011

Pictures of Yan Tregger

As I was listening to some records at home, I passed upon this lp a friend of mine sold me some years ago for some francs.

Yan Tregger is known by afficionados for movie soundtracks, and not Blockbusters, believe me.
Last week I tried to listen to an horror movie soundtrack from this guy : ("Bloodnight", 1982), and I rapidely deleted it after dowloading, because of its lack of interest.

But this one is not made of this shape. Rather an imaginary movie soundtrack than a real one, this is (and after Groovecollector.com) :
"A killer... fuzzy & groovy jerks LP, french killer instrumentation with enormous breaks on this orchestral instrumental pop psycho 70's ."

Listen to "Hugger mugger"






The original first (and really rare) edition (was) on Neuilly white press. It exists also on other cheap press on crea sound ... so this is the one I share today with you.

Enjoy !

Pictures, by Yan Tregger
1970, France, label Crea sound.
MC 8004

Tracklisting :

1 The Spaniel
2 Hugger Mugger
3 The Ariadne's Clew
4 The Finch
5 In The Shaft
6 The Enginering
7 The Travel
8 The Steam Cracking
9 Mineral
10 The Heurthey Theme

192 kbs MP3



13 févr. 2011

The Soulful mood of Dee Clark

Dee Clark
Keep it up
Charly R&B, 1980

Some records need more time to get apprehended, giving all their richness after some playings.
That's the case of this compilation, wich at first sight might be compared to a Sam Cooke's one. Same kind of voice, and parallel melodies...

But this is not Sam Cooke, and the full album is more than a simple plagiarism.

After three playings, I must admit that this is a very good album, and Dee Clark a great artist ! But poor me ! : that was just what was wrote on the sleeve's notes.

...Une superbe compilation d'un artiste peu (re) connu mais très appréciable, à la voix aigue pouvant par moment laisser entendre le regretté Sam Cooke. Belle diversité de titres ballade, up tempo et de Doo wop, pleins de charme early sixties. (1958-62)

..."Chanteur et compositeur imprégné par le Gospel, Dee CLARK (1938-1990) fut l’un des précurseurs de la Soul de Chicago, ouvrant dans les années 60 une voix royale aux futurs grands noms du style, comme Curtis Mayfiled, Jerry Butler, Major Lance ou encore Gene Chandler. Malheureusement souvent oublié dans l’histoire du R&B, Dee CLARK reste surtout présent dans les mémoires pour son titre "Raindrops" qu’il composa en 1961 et qui classé n°1 s’écoula à plus d’un million d’exemplaires."

(Tiré de : http://abcbluesandsoul.com/deeclark.aspx), site en français que je vous recommande chaudement si vous souhaitez découvrir tous les artistes dans le genre R&B, et écouter des extraits.)

Tracklisting : Your Friends (with the Dells ) / Nobody But Me / You're Telling Our Secrets / Don't Walk Away From Me / Bring Back My Heart / I'm A Soldier Boy / Shook Up Over You / Raindrops / Hey Little Girl / The Convention (with The DELEGATES) / Emma Jean / Oh Little Girl (with The UPSETTERS) / Wondering (with The UPSETTERS) / Nobody But You / When I Call Upon You

"Shook up over you", une ballade avec flûte et petit orgue excellente, que ne renierait sans doute pas Benny Gordini des B Soul allstars !






Merci à Alexandre H. pour la découverte et le prêt du vinyle.

D'autres articles intéressants, dont la discographie de Dee Clark sur :

http://www.rocky-52.net/chanteursc/clark_d.htm

http://www.soulfulkindamusic.net/dclark.htm